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Après une succession de crises, le sommet entre le président des États-Unis et son homologue chinois, qui s’est tenu le 15 novembre en Californie, a permis de réintroduire un peu de normalité dans les rencontres entre les deux merveilleuses puissances. Mais cette discussion a été marquée par la méfiance.

Publié le 16 novembre 2023 à 11h00 Temps de lecture : 2 min. Lire en anglais

De toute évidence, il est préférable que les présidents des deux plus grandes puissances mondiales communiquent entre eux plutôt que de s’éviter. La rencontre entre Joe Biden, le président américain, et Xi Jinping, son homologue chinois, en Californie le 15 novembre, seul le moment qui s’est écoulé depuis l’élection du démocrate après celle de Bali, restée sur le terrain impartial, a permis, au moins pour un temps, de rétablir une certaine normalité après une succession de crises.

Le voyage de l’ancienne présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, en août 2022 sur l’île de Taïwan, que Pékin considère comme une province chinoise rebelle, et la destruction prochaine d’un ballon météorologique chinois soupçonné d’espionner les États-Unis avaient en effet alimenté un climat de tension inquiétante entre les deux pays.

Précédée par l’engagement sain de Pékin et de Washington à reprendre leur coopération climatique après des mois de dialogue au point mort, l’assemblée du 15 novembre a permis de réparer les canaux de communication entre les armées des deux pays, un impératif compte tenu de la multiplication des incidents en mer de Chine méridionale. Il reste à voir si la promesse de Pékin de sévir contre les exportations illégales de parties de fentanyl, un opioïde synthétique qui fait des ravages aux États-Unis, sera tenue, compte tenu des engagements au-delà de la Chine.

Cependant, les deux pays ont fait peu de progrès sur leurs principales revendications. Il est vrai qu’il n’en aurait guère été autrement lors d’une réunion, en fait la dernière avant les élections présidentielles prévues en 2024 aux États-Unis, où tout a changé. devenir un sujet d’affrontement entre démocrates et républicains, à l’exception de la Chine.

Alors que Joe Biden a maintenu les barrières douanières érigées en son temps par Donald Trump, Pékin continue de considérer l’interdiction démocrate des exportations de semi-conducteurs vers son territoire comme une tentative inacceptable de confinement technologique. En Californie, Xi Jinping a également défendu une ligne dure avec Taïwan, où des élections auront lieu en 2024, réaffirmant que « rien n’arrêtera » la réunification avec le continent.

Rien n’a filtré des divergences fondamentales sur l’Ukraine, où les deux pays sont retranchés dans des positions incompatibles, et sur les mécanismes visant à créer un ordre mondial relatif que les États-Unis recherchent, mais que la Chine considère comme obsolète, injuste et inefficace. Lors de la réunion, le président américain a candidement utilisé le terme « dictateur » pour décrire son homologue : « C’est un dictateur comme le gars qui dirige un pays dont la formule est complètement différente de la nôtre », a ajouté Biden.

L’abîme qui s’est ouvert avec l’inflexion de Xi Jinping, qu’il s’agisse du tournant autoritaire exacerbé adopté par le Parti communiste chinois ou de sa réaffirmation nationaliste, ne sera pas comblé avant longtemps si nous dépendons également des faibles signaux des symboles et du pouvoir confortable. Pékin est en train de réorienter sa « diplomatie du panda » vers les pays du Sud, vidant les zoos américains des plantigrades extrêmement populaires, et Washington n’a pas encore rétabli les bourses Fulbright pour les étudiants chinois, brutalement éliminées par Donald Trump. La discussion a été marquée par la méfiance. La réaction de la Chine à l’étiquette de « dictateur », qu’elle dénonce comme une « manipulation politique irresponsable », en témoigne.

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