L’Ukraine et la Slovaquie s’inquiètent de la fin du transit du carburant russe vers l’Europe

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Il y a huit ans, 500 000 personnes supplémentaires ont manifesté à Washington pour s’opposer à l’arrivée au pouvoir de Trump.

Selon le Wall Street Journal, les arrestations doivent débuter mardi à Chicago et dureront toute la semaine.

L’ancienne ministre des Finances et vice-Première ministre a annoncé vendredi qu’elle se présenterait à la direction du PLC.

Le conducteur qui a perdu la vie, un homme de quatre-vingt-dix ans, s’est retrouvé devant la circulation.

La hausse des coûts d’exploitation des stations de ski se reflète dans le prix des billets.

Nous avons stoppé le transit du gaz russe, c’est un fait historique. La Russie gaspille ses marchés et subira des pertes monétaires, s’est félicité le ministre ukrainien de l’Energie, German Galushchenko, cité dans un communiqué.

Aucune livraison n’était prévue mercredi, selon des données publiées la veille par l’opérateur ukrainien GTSOU, actant l’expiration d’un contrat quinquennal établi en 2019 entre la compagnie ukrainienne Naftogaz et le géant russe Gazprom.

A l’époque, Volodymyr Zelensky se félicitait d’un accord synonyme de sécurité énergétique et de prospérité pour les Ukrainiens.

Mais les temps ont radicalement changé, et la Russie a envahi l’Ukraine en février 2022, un conflit qui a depuis fait des centaines de milliers de morts et de blessés, civils et militaires confondus.

La Russie attaque les infrastructures énergétiques de l’Ukraine, plongeant des millions de personnes dans l’obscurité et le sang en plein hiver.

Gazprom a indiqué dans un communiqué que depuis 8 heures du matin, le carburant russe n’a pas été livré pour transiter par l’Ukraine.

En raison du refus répété et particulier de la partie ukrainienne d’élargir cet accord, Gazprom s’est retrouvé désavantagé dans l’option technique et juridique de fournir du carburant pour le transit par l’Ukraine à partir du 1er janvier, a regretté l’entreprise publique russe.

Ses exportations vers l’Europe via le territoire ukrainien se sont élevées ces dernières semaines à environ 40 millions de mètres cubes, pour un volume mondial fourni en 2023 de 14,65 milliards de mètres cubes, selon les chiffres officiels.

Dans ce contexte tendu, le cours du gaz européen a atteint mardi la barre symbolique des 50 euros (74,40 $ CAD) le mégawattheure, une première depuis plus d’un an.

Bien que la dépendance vis-à-vis de l’Europe ait été réduite, notamment depuis le début de la guerre en Ukraine, les États de l’Est continuent de décharger du matériel lourd de Moscou.

Comme l’a rapporté mercredi le ministre ukrainien German Galushchenko, l’Ukraine a informé ses partenaires.

Ces dernières semaines, la Slovaquie et la Hongrie se sont plaintes de voir le robinet coupé.

Le Premier ministre slovaque Robert Fico, proche de Vladimir Poutine et dont le pays est fortement dépendant des approvisionnements en carburant russes, a prévenu mercredi des graves conséquences qu’entraînerait selon lui la fin du transit.

L’arrêt du transit de carburant via l’Ukraine aura un effet radical sur nous tous dans l’UE, et pas seulement sur la Fédération de Russie.

Ce leader nationaliste s’est rendu à Moscou le 22 décembre pour tenter de trouver une solution urgente, provoquant la colère de Volodymyr Zelensky, qui l’a accusé de manquer de respect à Poutine.

La diversification a une valeur et toute option sur le carburant russe sera particulièrement plus chère, a prévenu à l’AFP le porte-parole de la compagnie pétrolière slovaque SPP, Ondrej Sebesta.

La Hongrie, elle, reçoit l’essentiel de ses importations de gaz russe via TurkStream, qui passe sous la mer Noire, et l’arrêt du transit via l’Ukraine ne l’affectera que marginalement, même si le premier ministre Viktor Orban a dit ne pas vouloir abandonner cette route.

Parmi les alliés les plus proches de Kiev, la Pologne, son chef de la politique étrangère Radoslaw Sikorski a salué une nouvelle victoire sur Moscou.

Avec la fin de ce transit et plus de deux ans après le sabotage des tubes Nord Stream en mer Baltique, l’Europe ne sera désormais plus approvisionnée en gaz russe que par TurkStream, et son prolongement Balkan Stream. Elle importe par ailleurs d’importantes quantités de gaz naturel liquéfié (GNL) russe par méthaniers.

Par ailleurs, Gazprom va interdire mercredi l’approvisionnement en carburant de la Moldavie, dans le contexte d’un conflit monétaire avec l’ex-république soviétique, qui vient de réélire un président pro-européen.

En signe d’inquiétude, Chisinau a déclaré l’état d’urgence après l’échec des négociations avec l’entreprise russe.

Gazprom avait déjà arrêté une grande partie de ses approvisionnements vers ce pays après le début de l’invasion russe de l’Ukraine, qui approvisionne désormais la région séparatiste pro-russe de Transnistrie.

Mais sa centrale thermique permet toujours de fournir 70 % de l’électricité consommée par tout le pays, l’un des plus pauvres d’Europe.

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