Royaume-Uni : le taux de chômage atteint un sommet en près de deux ans, à 4,2% à fin juin

Un top en presque deux ans. Le taux de chômage au Royaume-Uni a atteint 4,2 % au cours des trois derniers mois à fin juin. La hausse du taux de chômage est due au fait qu’il faut « un peu plus de temps aux autres pour trouver du travail » que ces derniers mois, commente ce mardi le directeur des statistiques de l’Office britannique des statistiques nationales (ONS). . , 15 août.

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Il note également que d’autres personnes qui ne peuvent pas regarder des œuvres d’art en raison d’une maladie chronique ont « atteint un nouveau record ». La hausse des coûts au Royaume-Uni a atteint près de 8%, la plus forte du G7, et pèse sur les familles et les entreprises. Un exemple de l’effet des coûts émergents et, par conséquent, des coûts sur l’activité : la chaîne britannique d’articles familiaux bon marché Wilko s’est déclarée en faillite faute de recherche d’acheteurs et de nouveaux financements. Quelque 12 500 emplois sont menacés.

Le ministère britannique des Finances souligne dans un communiqué que le taux de chômage britannique reste inférieur à celui du « Canada, de la France, de l’Italie, de l’Espagne et de la zone euro ». Même si ce chiffre atteint son plus haut niveau pour les trois mois d’avril à juin allant de juillet à septembre 2021, il ajoute qu’il reste « faible par rapport aux anciennes moyennes ».

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Autre signe que les tensions sur le marché du travail se calment : dans un Royaume-Uni confronté à de sévères pénuries de travailleurs, le nombre d’emplois à pourvoir a reculé à un peu plus de 1 million, la 13e baisse mensuelle d’affilée. Bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat : les salaires moyens hors bonus ont enregistré une augmentation de 7,8% sur un an pour la période d’avril à juin, le rythme le plus rapide de hausse depuis que ces données ont commencé à être enregistrées en 2001. Ce qui signifie que les salaires réels commencent à se stabiliser alors qu’ils étaient jusqu’alors mangés par l’inflation.

De quoi donner « une migraine » à la banque d’Angleterre et sa bataille contre l’inflation, juge Michel Hewson, analyste de CMC Markets. Dans une étude publiée lundi, le cabinet de ressources humaines CIPD constate que 40% des employeurs britanniques ont été contraints de faire des contre-offres salariales à la hausse pour tenter de garder leurs employés, vu les manques de main d’œuvre persistants depuis le Brexit et la réouverture de l’économie post-pandémie de Covid. Pour Susannah Streeter, de Hargreaves Lansdown, l’accélération des salaires va dans le sens d’une nouvelle hausse de taux d’intérêt de la Banque d’Angleterre.

Les attentes d’une nouvelle hausse des taux ont fait chuter la Bourse de Londres mardi, les investisseurs estimant que cela aurait un effet négatif sur l’économie, en particulier sur la construction.

De plus, alors que les mouvements sociaux ne cessent pas depuis plus d’un an dans le domaine de la revendication de meilleurs salaires et conditions de carrière, l’ONS souligne que 160 000 journées de carrière ont été perdues en raison des mouvements de juin, dans le secteur du fitness. Selon le groupe de réflexion de la Resolution Foundation, un total de 3,9 millions de jours de travail ont été « perdus » au cours de l’année écoulée en raison de ces conflits commerciaux, « plus qu’à tout autre moment depuis les années 1980 », les grévistes dénonçant la perte de leurs salaires réels.

(Avec l’AFP)

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Par latribune. fr

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