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Malgré toute sa rhétorique sur « le merveilleux rajeunissement de la nation chinoise », son régime a dû faire face à des revers stupéfiants. Les purges militaires visant à éradiquer la corruption ont plutôt révélé des troubles systémiques qui continuent de miner la préparation. L’expansion économique s’est effondrée à mesure que le chômage, les faillites et les sorties de capitaux montaient en flèche. Pendant ce temps, leurs principaux partenaires à Moscou et à Damas ont trébuché ou chuté, sapant les ambitions géostratégiques de Pékin. Prises ensemble, ces crises et d’autres ont révélé une Chine qui semble fragile, pas redoutable.
If 2024 shattered illusions of China’s unyielding ascent, 2025 promises to lay bare the vulnerabilities that Xi can no longer conceal.
L’année 2024 a été désastreuse pour le président chinois Xi Jinping. Malgré toute sa rhétorique sur « le merveilleux rajeunissement de la nation chinoise », son régime a dû faire face à des revers stupéfiants. Les purges militaires visant à éradiquer la corruption ont plutôt révélé des troubles systémiques qui continuent de miner la préparation. L’expansion économique s’est effondrée sous l’effet de la montée en flèche du chômage, des faillites et des sorties de capitaux. Pendant ce temps, leurs principaux partenaires à Moscou et à Damas ont trébuché ou chuté, sapant les ambitions géostratégiques de Pékin. Prises ensemble, ces crises et d’autres ont révélé une Chine qui semble fragile, pas redoutable.
If 2024 shattered illusions of China’s unyielding ascent, 2025 promises to lay bare the vulnerabilities that Xi can no longer conceal.
Cependant, face à l’agitation interne croissante et à un président américain bientôt ambitieux, Donald Trump, à Washington, Xi ne parie pas sur des changements spectaculaires ou des réformes ambitieuses. Au lieu de cela, il poursuit une politique de persévérance : se débrouiller dans la stagnation économique, éviter une confrontation ouverte avec Washington, redoubler de discipline idéologique et fomenter le chaos pour distraire ses adversaires et gagner du temps pour stabiliser sa position précaire.
Cependant, la technique de Xi comporte des risques importants. Même si sa volonté d’endurer les épreuves renforcerait probablement son emprise sur la force aujourd’hui, elle menace d’aller au fond de ses aspirations à une renaissance nationale chinoise demain.
Contrairement au symbole de concurrence construit par Xi, les dilemmes internes de la Chine restent profonds. La diminution de la population, l’affaiblissement de la monnaie et le déclin des investissements étrangers ont mis en évidence les fissures dans la gestion économique de Xi. Ils sapent également le faible prix que le Parti communiste offre au peuple chinois : la prospérité en retour. La crise de confiance en Chine risque de devenir un cercle vicieux dans la mesure où une faible expansion dissuade les investissements, réduit les dépenses, aggrave la déflation et augmente le chômage, ce qui ralentit encore davantage l’expansion. Le recours de Xi à des mesures de relance limitées du côté de l’offre a généré des pics éphémères, avec de modestes augmentations de dépenses et des expansions de crédit de courte durée. Mais l’endettement croissant, les mauvais paris immobiliers et un marché boursier stagnant depuis une décennie laissent à Xi peu de leviers pour relancer l’expansion.
Worse still, Xi’s campaign to root out perceived weaknesses within the party, military, and private sector has compounded his conundrum. Purges of senior officials such as People’s Liberation Army Navy Adm. Miao Hua—a key enforcer of Xi’s ideological conformity accused of “serious violations of discipline”—as well as former Defense Minister Li Shangfu underscore rot within the ranks. The reported detention of more than 80 business executives in 2024 alone has stifled innovation and fueled fears of arbitrary state intervention. While these actions may consolidate loyalty and enforce control, they also deepen distrust and erode the competence that Xi needs to navigate mounting pressures.
Ces problèmes croissants n’ont fait que renforcer la détermination de Xi. Il invoque régulièrement « l’encerclement » et l’« endiguement » de l’Occident, accusant les États-Unis de contrecarrer la montée en puissance de la Chine. Mais il utilise ce récit pour justifier la répression qui ne cesse de s’étendre dans son pays, en ajoutant la construction de plus de deux cents campagnes partisanes et de services de détention extrajudiciaire pour faire respecter la loi sur le terrain et éradiquer la dissidence. De l’avis de Xi, les luttes intestines de la Chine découlent en fin de compte d’un camp idéologique faible et d’une loyauté insuffisante envers sa vision. En d’autres termes, selon Xi, la Chine n’est pas brisée ; Il est désobéissant. Leur solution ? Une dose plus puissante du même remède : un contrôle plus strict du parti, une répression intensifiée et une volonté implacable de cimenter son héritage en tant qu’architecte de l’ancien destin de la Chine.
Face aux défis intérieurs, Xi se tourne vers le chaos à l’étranger pour remodeler l’ordre étranger en faveur de la Chine. En fournissant une couverture diplomatique et économique à la guerre russe en Ukraine et en soutenant tacitement les pays perturbateurs du Moyen-Orient comme l’Iran, Xi alimente des crises qui détournent, divisent et épuisent les ressources occidentales. Pour Xi, le chaos n’est pas simplement une tactique ; c’est une forme de monnaie stratégique, sapant l’esprit de corps occidental tout en renforçant son récit de résilience et de force chinoise. Son calcul est clair : si l’essor de la Chine s’essouffle, l’architecture étrangère qui soutient ses rivaux devra également faiblir. Vu sous cet angle, les troubles à l’étranger constituent la bouée de sauvetage de Xi : une tactique calculée qui rend difficile la compréhension de son incapacité à progresser au niveau national ou mondial.
Cependant, 2025 mettra Xi à l’épreuve comme jamais auparavant. La surveillance accrue de Washington – en ajoutant de nouvelles recherches sur les semi-conducteurs, les exportations de générations complexes et l’augmentation des droits de douane – se heurtera aux troubles intérieurs émergents, s’ajoutant aux mesures de travail acharné et de dissidence en ligne. Dans le même temps, l’émergence d’un alignement anti-autoritaire, marqué par une plus grande coordination transatlantique sur la Chine et le nouveau cadre trilatéral entre les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud, accentuera les tensions. Ces forces convergentes défieront Xi avec des tactiques qu’il ne peut même pas prédire, exposant la fragilité de sa force centralisée et testant les limites de son récit soigneusement construit sur l’inévitabilité.
Xi’s biggest X factor will be Trump, whose return promises unpredictability. In his first term, Trump waited 15 months to impose tariffs on Chinese goods. This time, tariffs are expected to hit immediately and intensely, targeting the very lifeblood of China’s faltering economy: exports. These tariffs won’t just come faster; they’ll cut deeper, with proposed rates reaching as high as 60 percent on critical sectors such as technology, consumer goods, and industrial equipment. Unlike sanctions, which Xi has worked to mitigate and take years to fully materialize, tariffs take effect overnight, leaving Beijing with little time to react and forcing Chinese manufacturers to absorb crushing losses.
Les menaces tarifaires de Trump se traduisent par un grand danger pour Xi. La dépendance de la Chine à l’égard des États-Unis (son plus grand partenaire commercial) soutient des millions d’emplois dans le secteur manufacturier, mais une escalade immédiate des droits de douane pourrait dévaster les petites et moyennes entreprises, entraînant des fermetures d’usines et des licenciements. Des secteurs vulnérables tels que l’électronique et le textile pourraient être confrontés à de graves perturbations, et même l’industrie des véhicules électriques (l’un des rares points positifs de la Chine) est aux prises avec la sursaturation nationale et l’apparition de barrières industrielles occidentales. Pendant ce temps, le soutien bipartisan à Washington au contrôle des investissements étrangers menace d’étouffer les flux critiques de capitaux américains, paralysant les ambitions technologiques et les objectifs économiques plus larges de Pékin.
All told, these measures could deliver a knockout blow to China’s economy, which is almost certainly growing below Beijing’s official target of 5 percent. Tellingly, the party has threatened to fire economists if they warn of economic freefall or express “inappropriate” views—a hallmark authoritarian move to suppress inconvenient truths. Xi has made boosting domestic consumption his top priority for 2025, but this rests on shaky ground, too. If Xi trusts anything even less than markets, it’s the Chinese masses, who have shown no appetite to spend their way out of his economic quagmire. Investors share this skepticism: China’s 10-year bond yield has plunged to record lows, signaling doubts about the country’s trajectory.
Meanwhile, Xi’s reliance on global chaos to sustain his position reveals a glaring paradox: The instability he is fueling in order to distract the West could backfire if and when those crises stabilize. In 2025, the winding down of major conflicts—whether through Trump’s promised dealmaking over Ukraine or Israeli action against Iran’s last remaining proxies—could put the global spotlight back on China. For Xi, this is a nightmare scenario. The West’s fragmented focus has helped mask his vulnerabilities, but resolving these crises could empower the West to confront him head-on.
Le choix de Xi est clair : se replier en adoptant une stratégie de survie ou menacer une instabilité supplémentaire en allant trop loin. Les deux voies mettront à l’épreuve votre résilience à long terme. Face à la position concurrentielle de Trump, il est peu probable que Xi lance une guerre économique ouverte, du moins dans un premier temps, car il reconnaît qu’une escalade nuirait davantage à la Chine qu’à ses adversaires. Au lieu de cela, Xi adopterait probablement des réponses calibrées et symboliques, comme les rares récemment annoncées. restrictions au sol – pour répartir la force tout en préservant l’espace pour les négociations. Xi pourrait également profiter de listes de prix de représailles ou de mesures de répression réglementaires contre les entreprises américaines opérant en Chine pour approuver un défi sans provoquer une confrontation à grande échelle.
Sur le plan national, la tâche de Xi est de savoir comment redéfinir le succès. Si la stabilité politique et le champ idéologique prennent désormais le pas sur la croissance économique, Xi devra recadrer les difficultés comme une preuve positive de la résilience et de la supériorité éthique de la Chine sur l’Occident. Si le renouveau national prend désormais des décennies de plus que prévu, Xi considérera très probablement ces retards comme des étapes obligatoires vers la réalisation du « rêve chinois ». La question reste ouverte de savoir si le reste du peuple chinois adoptera ce nouveau récit ou profitera d’un avenir différé.
Sur la scène mondiale, la dépendance de Xi à l’égard de l’instabilité présente ses propres dangers. Au lieu de rester à flot, Xi pourrait peut-être intensifier les tensions ailleurs, peut-être en mer de Chine méridionale, mettant à l’épreuve la détermination des États-Unis avec les Philippines. Cependant, bien qu’il s’agisse d’une stratégie axée sur le chaos, elle vise à distraire les adversaires et à contourner la matrice directe, car elle invite à l’erreur de calcul. Plus précisément, Xi risque d’exposer Pékin aux vulnérabilités qui ont sapé d’autres politiques autoritaires. régimes : du pari désastreux du président russe Vladimir Poutine d’envahir l’Ukraine à l’attaque malheureuse du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a provoqué des représailles écrasantes.
Bien entendu, l’ironie du leadership de Xi est qu’une figure potentiellement transformatrice, obsédée par le progrès, ne peut accepter le changement. Sous son règne, la Chine est devenue une force perturbatrice et contrainte, où toute tentative d’escalade risque de ternir le statut mondial de Pékin et de miner la crédibilité de sa montée en puissance en tant que force majeure. Mais se débrouiller n’est pas mener, et pour quelqu’un dont la légitimité dépend de l’obtention du prestige national, les simples dangers de la survie sont dangereusement en deçà de ses nobles ambitions. En fin de compte, que 2025 se révèle être un tournant ou simplement une autre année terrible et horrible, aucune année intelligente ne comptera sur la capacité de Xi à triompher du plus grand défi de tous : lui-même.
Craig Singleton est chercheur principal sur la Chine à la Fondation pour la défense des démocraties et ancien diplomate américain. X : @CraigMSingleton
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