Des militants de Greenpeace interpellés après une intrusion sur le site de la centrale nucléaire du Tricastin

Des militants de l’organisation de défense de l’environnement Greenpeace ont investi, ce vendredi 21 février, des points « non stratégiques » de la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme) afin de réclamer sa fermeture.

Vingt-six militants de Greenpeace ont été interpellés ce vendredi matin sur le site de la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme), après s’y être introduits pour réclamer sa fermeture en raison de sa « vétusté », a-t-on appris de sources concordantes.

Peu avant 07h00, plusieurs dizaines de militants ont investi différents points « non stratégiques » du site nucléaire, a précisé un porte-parole de la préfecture de la Drôme.

Grimés pour la plupart en ouvriers d’une société fictive de démontage industriel, les militants ont mimé à l’entrée visiteurs le démantèlement de la centrale à l’aide de petits engins de chantiers, de fûts siglés du symbole nucléaire, de marteaux géants et de brouettes, comme le montrent des photos diffusées sur le compte Twitter de Greenpeace France.

Peu avant 09h00, les gendarmes ont procédé dans le calme à l’interpellation de deux groupes de 12 et 14 personnes, selon la préfecture. D’autres militants étaient restés à l’extérieur du site.

Cette action, qui a mobilisé au total « une cinquantaine de militants » selon Greenpeace, intervient le jour même où le réacteur numéro 1 de la centrale de Fessenheim, plus ancienne centrale nucléaire française en activité, doit être définitivement mis à l’arrêt dans la nuit.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *