Quel pays peut encore aux États-Unis Les États-Unis parlent-ils de sécurité?

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Le scénario en Afghanistan a cruellement démontré au monde l’année dernière que l’armée et l’engagement sécuritaire des Américains ne sont plus très appréciés. Le président Biden livrera les Afghans aux talibans et à leur conception épouvantable de la charia, dans quelques jours. Qui parle quelques mois après le destin tragique des hommes, et surtout des femmes, dans ce pays tombé sous le règne des mollahs ?Certainement plus CNN ou le New York Times !Malgré les engagements, les paroles des dirigeants américains depuis vingt ans !

 

Depuis l’invasion russe de l’Ukraine en février dernier, les Ukrainiens ne sont plus non plus dans la couverture militaire et politique américaine. ÉTATS-UNIS Chiffon rouge devant la Russie. Que nenni! Les Polonais sont presque tombés dans le même miroir lorsque les Américains se sont présentés pour donner leurs avions russes aux Ukrainiens et obtenir des avions américains en retour. Cela a permis aux Américains de moderniser leur aviation plus rapidement. Mais cette Pologne bien remodelée en un pays belligérant, sans force aérienne, elle s’entraînait réellement pour de nouveaux avions, et avec la promesse d’une couverture américaine dont tout le monde peut maintenant douter. . . Comme l’a dit Mitterrand, les promesses n’ont d’interaction qu’avec les autres personnes qui y prêtent attention. . . Biden aurait-il risqué la vie de ses soldats pour sauver Varsovie ?L’armée turque aurait-elle combattu pour Cracovie ?

Et cette semaine, ce sont les pays du Golfe qui commencent à douter de l’engagement de Biden de leur côté !L’administration américaine mondiale sait, cependant, que cette organisation au service de la dictature des ayatollahs fait des ravages depuis des décennies contre les intérêts des démocraties occidentales, contre Israël, à travers le Hezbollah et le Hamas, contre les pays du Golfe à travers le soulèvement au Yémen. elle s’oppose à la stabilité en Afrique par ses relais au Mali. Ces terroristes iraniens ont tué des milliers d’innocents. Biden s’en fiche.

Et tout cela pour parvenir à un accord sur l’énergie nucléaire iranienne, un accord qui ne garantit en aucune façon que l’Iran n’obtiendra pas d’armes nucléaires, au contraire. Encore une fois, comme pour les Polonais dans les archives des avions, les États-UnisIsraël pousse à attaquer l’Iran, sans paraître trop direct. Mais pourquoi ne livrent-ils pas d’avions aux Ukrainiens eux-mêmes ?Pourquoi n’attaquent-ils pas eux-mêmes les sites nucléaires iraniens ?Biden serait-il plus intéressé par les nouveaux marchés juteux que Téhéran lui promet que par le soutien à ses alliés inébranlables ?C’est ce que semblent penser les dirigeants des monarchies pétrolières, et par conséquent, ils refusent d’ouvrir davantage les clés du carburant et du pétrole !Ils évitent le secrétaire d’État Blinken.

 

Biden nous fait regretter Trump, c’est-à-dire ! Biden ne fait que suivre les décisions de son mentor, Obama. Obama est en grande partie responsable de la guerre en Ukraine. S’il avait réagi fortement lorsque Bachar al-Assad a franchi la ligne rouge, qu’Obama lui-même avait tracée, sur l’utilisation d’armes chimiques, Poutine aurait compris que l’engagement et les paroles de l’administration américaine n’étaient pas de simples poses. L’Iran ne se serait pas installé en Syrie, pas plus que la Russie.

Si Obama avait systématiquement entouré la Russie de nouveaux alliés potentiels de l’OTAN comme l’Ukraine, Poutine aurait envahi militairement le Donbass en 2014, annexé la Crimée et maintenant envahi l’Ukraine. Il aurait découvert des moyens plus appropriés diplomatiquement et surtout humainement. Mettons-nous deux secondes dans la peau de ce dictateur paranoïaque. Aurions-nous accepté sans réagir brutalement si les Gardiens de la révolution iraniens ou Daech s’étaient installés en Belgique, au Luxembourg et en Suisse, avec des missiles pointés sur Paris ?

Biden a tourné la page de Trump, faite d’imprévisibilité, voire d’exagération verbale, mais cette imprévisibilité, ainsi que la force militaire et diplomatique américaine, ont freiné les ambitions russes et iraniennes. Biden nous ramène à l’ère Obama, et à la retraite, au retrait des États-Unis. La Russie s’en attribue le mérite aujourd’hui. Demain l’Iran, le lendemain de la Chine !

 

A nous, les Français, à nous, européens, d’intégrer pleinement cette information, à nous, pour ne pas tomber dans le miroir des alouettes américaines !L’Allemagne n’a pas encore pleinement intégré ces données, et a aimé demander des F35 que des Rafales. . . elle ne devra dépendre que de nos propres forces, de notre propre dissuasion et de notre armée !

 

Patrick Pilcer

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