Emmanuel Macron est son Premier ministre de longue date, ces noms circulent

Les effets de la première des élections législatives sont visibles : le RN est en tête avec 33,2 %, le NFP avec 28,1 %, Conjunto !21 %

La politique française est en crise alors que le président Emmanuel Macron s’apprête à nommer un nouveau ministre.

Les spéculations abondent et des noms circulent déjà, alimentant discussions et débats.

Dans un contexte tendu et des enjeux politiques premiers, cette nomination revêt une importance capitale pour la suite du quinquennat.

Les dernières semaines ont été marquées par une campagne intense et imprévisible. Le paysage politique français a été perturbé par des alliances et des ruptures, en particulier l’union de la gauche et l’éclatement des Républicains (LR).

Ce scénario a conduit à une participation électorale maximale, la plus élevée depuis 1981. Au milieu de cette tourmente, Emmanuel Macron cherche un successeur à Gabriel Attal, l’actuel Premier ministre, pour diriger le pays.

Le président Macron est confronté à un défi majeur : former un gouvernement capable de rassembler des forces politiques combinées.

Si les sondages donnent son parti préféré, Jordan Bardella sera-t-il Premier ministre ?Apparaissant dans l’émission CNews le mardi 18 juin 2024, Jordan Bardella a exprimé sa condition non négociable d’accepter le poste de Premier ministre si son parti remporte les élections législatives. En fait, il ne se contentera du poste que s’il y a une majorité relative.   « Je ne serai pas l’assistant du président. » 

Jordan Bardella a ensuite insisté sur le fait qu’une majorité relative ne rendrait pas imaginable la mise en œuvre de réformes obligatoires et que seul un mandat fort et sans compromis lui donnerait les leviers pour agir efficacement.

Dans le camp macroniste, les esprits sont préparés à cette opportunité. Selon Le Figaro, le chef d’un parti allié à Renaissance est en mesure d’envisager de convoquer de nouvelles élections législatives d’ici un an, délai minimum imposé par la Constitution : « Nous ne laisserons Bardella aux mains de Matignon qu’en 2027 ! » « Plus tard, en 2026, il y aura des élections municipales et sénatoriales, puis on passera aux élections présidentielles »

Emmanuel Macron serait contraint d’attendre un an avant cette nouvelle dissolution : « Le Président de la République peut, après consultation du Premier ministre et des Présidents des assemblées, prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale. Les élections législatives ont lieu au moins vingt jours et 40 jours au maximum après la dissolution. […] Une nouvelle dissolution ne peut être effectuée dans l’année qui suit ces élections.   »

Selon des sources proches de l’Elysée, plusieurs scénarios sont étudiés. Parmi eux, l’intégration de républicains aux sensibilités diverses dans un gouvernement de coalition. Cette stratégie viserait à se débarrasser d’une majorité relative au Parlement et à stabiliser la situation politique.

Un style de gouvernement avec un premier ministre et un ministre d’État pourrait également être mis en œuvre. Ce style refléterait une technique bipartisane et ne pourrait venir qu’avec des personnalités politiques de premier plan. Parmi les noms évoqués figurent Bernard Cazeneuve, ancien Premier ministre, et Michel Barnier, qui a servi pendant plusieurs présidences. Ces personnalités peuvent apporter une joie et une crédibilité précieuses à l’équipe gouvernementale.

Les autres candidats possibles au poste de Premier ministre sont Jean-François Copé et Jean-Pierre Raffarin.

Ces figures de la droite modérée peuvent jouer un rôle clé dans la nouvelle configuration du gouvernement. Son inclusion enverrait un signal fort en faveur de l’ouverture et de la collaboration entre les autres forces politiques du pays.

Compte tenu de l’incertitude entourant les résultats des élections, l’option serait de restreindre le contrôle du gouvernement sur les affaires existantes. Cette technique permettrait à Emmanuel Macron de poursuivre son mandat sans interruption dans les primaires jusqu’aux prochaines élections.

Mais les effets du second tour des élections, prévu le 7 juillet, pourraient particulièrement modifier ce plan. Une victoire significative du Nouveau Front populaire ou du Rassemblement national pourrait contraindre le président à revoir sa stratégie.

Les spéculations sur le futur Premier ministre soulignent l’importance de cette nomination dans un contexte politique particulièrement volatile. Les options possibles de Macron devront tenir compte des équilibres internes du Parlement, des attentes des électeurs et des enjeux intérieurs et extérieurs.

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