Législatives 2024 : Emmanuel Macron estime que « la manière de gouverner va devoir être profondément renouvelée »

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Le président de la République a justifié la dissolution de l’Assemblée nationale dans une « lettre aux Français » publiée dimanche dans la presse régionale.

A une semaine des premières élections législatives anticipées, le chef de l’Etat a décidé d’écrire ce dimanche après-midi une « lettre aux Français », publiée dans la presse régionale.

Emmanuel Macron revient d’abord sur sa résolution de dissoudre l’Assemblée nationale, le soir des élections européennes du 9 juin, précisant qu’il avait déjà réfléchi à la question :

« J’ai pris cette résolution de manière responsable, avec un merveilleux sérieux et après plusieurs semaines de réflexion. Je l’ai pris dans l’intérêt du pays avant toute autre considération, en y ajoutant des considérations non publiques, sans avoir par définition de date limite électorale», écrit-il en préambule. « Il est possible que le fonctionnement de notre Assemblée et les désordres des derniers mois ne perdurent plus », justifie-t-il, expliquant que « les oppositions s’apprêtaient à renverser à l’automne le gouvernement qui, à ce moment-là, aurait plongé notre pays dans une situation difficile ». une crise ». du budget lui-même.

Il poursuit en affirmant que « cette dissolution était la seule option imaginable » au vu de la situation : « Peut-être aurait-elle remplacé le Premier ministre et le Gouvernement (. . . ). Cela aurait été facile pour moi, mais ce n’était pas le cas. résoudre n’importe quel problème.

Emmanuel Macron reconnaît toutefois une « résolution difficile et soudaine pour les parlementaires et leurs collaborateurs » et que pour les Français ce fut « un miracle qui suscite l’inquiétude, le rejet et même la colère contre lui ». « Je le sens et je l’entends. »

Le président de la République s’exprime après les élections à venir, « une assemblée de confiance, sérieuse, sérieuse » et qui pose la question de « qui gouvernera la France ? »

Entre une proposition de l’extrême droite qui « divise la nation », « ignore le changement climatique » et « vise à redonner du pouvoir d’achat », et une autre de la coalition de gauche, qui « rejette la clarté sur la laïcité et l’antisémitisme ». », est « divisé sur la réaction au changement climatique » et « vise à répondre aux injustices de notre société par une forte augmentation des impôts pour tous », le président nous invite à une troisième voie, « celle du bloc central du « Ensemble pour la République », « le meilleur pour notre pays ». « Non seulement parce qu’il protège les Français et prépare l’avenir, mais parce qu’il est le seul qui peut bloquer à la fois l’extrême droite et l’extrême gauche pour le moment », justifie-t-il.

Le président met également en avant la trajectoire de son gouvernement, « qui n’est pas encore la meilleure et qui serait remise en cause si les extrêmes l’emportaient », mais assure avoir « entendu » la préférence pour le changement. Il promet « des réponses beaucoup plus puissantes et plus fermes » sur « l’insécurité et l’impunité », une lutte plus forte « contre toute discrimination » et affirme qu’« elle mesure les troubles démocratiques ».

« Oui, la façon de gouverner devra changer profondément. Le gouvernement de longue durée, qui sera forcément le reflet de leur vote, réunira, je l’espère, des républicains sensibles qui auront su s’opposer aux extrêmes par leur courage.  »

Dans un rebondissement, il exclut toute démission prématurée en cas de mauvais résultat : « Vous pouvez accepter comme certain que j’agirai jusqu’en mai 2027 en tant que votre président, protecteur de tous les temps de notre République, de nos valeurs, respectueux du pluralisme. et vos élections, à votre service et à celui de la nation.

« Ces élections sont les nôtres. Vous le ferez. Alors n’ayez pas peur, n’abandonnez pas vous-même. Choisissez le respect, l’ambition et la justice pour notre nation », a-t-il conclu.

Merci de nous suivre. À bientôt.

« Macron continue de parler. En 15 jours, vous l’avez déjà fait 6 fois = 1 jour sur 2 en moyenne. Autojustification, autosatisfaction : le prince réitère ses regrettables attaques contre LFI. Trois autres interventions et l’ordre. . . « Une sanction sera imposée », a réagi le leader de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, à X, après la publication, dimanche soir, d’une « lettre aux Français » écrite par Emmanuel Macron dans la presse régionale.

Le chef du Parti socialiste, Olivier Faure, a déclaré sur le même réseau social que la « lettre aux Français » publiée par Emmanuel Macron « sous le titre présidentiel, qui soutient ses candidats, viole la loi sur les campagnes et leur financement, qui interdit l’intervention des entités publiques ». « Combien cette publicité a-t-elle coûté ? Quel droit de réponse ? », a-t-il demandé.

La présidente sortante de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui avait demandé au président une coalition avant la dissolution, estime que désormais « ce n’est pas une option, c’est une obligation », et que l’usage de la force après les élections les corps législatifs seront plus « parlementaires ».

« Je crois que nous devons former une coalition de partis républicains responsables qui ont besoin de l’envoi de la France pour avancer », a déclaré dimanche ce dernier à l’Agence France-Presse, en marge d’une croisade. au Vésinet (Yvelines), où il est candidat à sa réélection.

Pour le député sortant, engagé dans un rééquilibrage des pouvoirs pour profiter du Parlement, « rien n’empêche (. . . ) dans le cadre institutionnel qui est le nôtre, d’avoir un exercice beaucoup plus parlementaire du pouvoir », et « c’est ce que la coalition exigera nécessairement ».

La majorité obtiendra-t-elle l’autonomie du président de la République après les élections législatives ? « C’est une question d’autonomisation. (…) La majorité vient du président de la République. Mais la coalition que nous réclamons, avec Edouard Philippe, avec François Bayrou, avec Gabriel Attal et moi-même, sortira du Parlement. « C’est incroyablement différent », a-t-il répondu. Mme Braun-Pivet a également réitéré son désir de reprendre son poste après les élections.

Le président de la République a affirmé dimanche dans une lettre publiée dans la presse quotidienne régionale que « la manière de gouverner doit être profondément renouvelée » après les élections. « Le gouvernement de long terme, qui reflétera nécessairement votre vote, je l’espère, rassemblera des républicains sensibles qui, par leur courage, ont su s’opposer aux extrêmes », a-t-il affirmé.

Le soir de la dissolution, le 9 juin, Braun-Pivet avait convoqué un tête-à-tête avec Emmanuel Macron, lui proposant de tenter de former une coalition, notamment avec LR, opposés à la dissolution. « C’est mon plus gros échec en tant qu’avocate », a-t-elle admis dimanche.

Mme Braun-Pivet, qui a noué des alliances avec des maires locaux dont le maire de Sartrouville, Pierre Fond, a remporté la présidence des mains du président de la section, Pierre Bédier (ex-LR), et ce, à titre « amical », selon elle. du Président du Sénat, Gérard Larcher, également élu dans les Yvelines.

« Oui, la manière de gouverner devra être profondément renouvelée. Le gouvernement de long terme, qui reflétera nécessairement votre vote, rassemblera, je l’espère, des républicains de sensibilités diverses qui auront su, par leur courage, s’opposer aux extrêmes.   »

Dans un rebondissement, il exclut toute démission prématurée en cas de mauvais résultat : « Vous pouvez accepter comme certain que j’agirai jusqu’en mai 2027 en tant que votre président, protecteur de tous les temps de notre République, de nos valeurs, respectueux du pluralisme. et vos élections, à votre service et à celui de la nation.

« Ces élections sont les nôtres. Vous les ferez. Alors n’ayez pas peur, ne vous abandonnez pas. Choisissez le respect, l’ambition et la justice pour notre nation », a-t-il conclu.

Bonjour

Non, le Premier ministre n’est pas élu, il est nommé par l’intermédiaire du Président de la République, comme le prévoit l’article 8 de la Constitution. Il n’est même pas obligatoire qu’il soit élu aux législatives pour être nommé à Matignon. : Jean Castex n’était « que » conseiller départemental des Pyrénées-Orientales lorsqu’il a été nommé Premier ministre par l’intermédiaire d’Emmanuel Macron en juillet 2020.

En théorie, le président n’est soumis à aucune restriction lors de l’élection de son premier ministre, mais comme il peut être renversé par l’Assemblée nationale, par un mouvement de censure suivi par la majorité absolue des députés, le chef de l’État élit un personnalité du parti qui a obtenu le nombre maximum de députés. Les choses deviennent confuses lorsqu’il n’y a pas de majorité transparente à l’Assemblée, comme ce fut le cas après les élections législatives de 2022, ou lorsque le camp vainqueur ne fait pas l’unanimité sur une seule personne, comme c’est le cas ces derniers temps au sein du Nouveau Front populaire (NFP).

Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a proposé qu’en cas de victoire du NFP, les députés nouvellement élus se mettent d’accord en votant sur l’appel à candidature, une proposition qui n’a pas fait l’unanimité auprès du NFP.

Comme un air de 2012 dans la campagne législative. L’ancien président socialiste François Hollande et le fondateur de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, ont réagi dimanche via les médias sur la position de ce dernier dans la campagne électorale du Nouveau Front populaire (NFP). .

Interrogé par certains journalistes sur des vacances en Corrèze, où il est candidat à la magistrature, François Hollande a invité Mélenchon à « mettre de côté » : « S’il a besoin d’être au service du NFP, il devra se taire ». a déclaré le socialiste, en réaction aux propos tenus la veille par le leader « rebelle » qui a réaffirmé son « intention de gouverner ce pays ». « Quand il y a plus de rejet de Jean-Luc Mélenchon que de Marine Le Pen ou de Bardella », il faut se demander « quel est l’intérêt général, qu’est-ce qu’il faut faire ?Pour gagner la gauche ou, au contraire, pour avoir une interaction dans le conflit ?  « , s’est interrogé François Hollande, répétant qu' »il n’est dans la course pour aucune place » autre que celle de député.

Jean-Luc Mélenchon a réagi depuis Montpellier, où il a tenu une assemblée dimanche, en déclarant que « la popularité n’est pas dans l’aspect qu’il pense », en réaction aux huées du public lorsqu’il a évoqué le nom de l’ancien président.

« Tu sais quel genre de garçon je suis (. . . ) Si je suis là où je suis, c’est parce que pendant tout ce temps je n’ai jamais cédé », s’enclamait le « rebelle », paraphrasant Edmond Rostand : « Je ne renoncerai jamais à l’honneur d’être une cible, comme disait Cyrano de Bergerac. Dit.   »

« L’idée de la nomination de Jean-Luc Mélenchon au poste de ministre, qu’il nourrit lui-même, n’a jamais fait l’objet d’un accord entre les forces du [Nouveau] Front populaire. C’est faux et insupportable.  »

C’est par ces mots que le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, a réagi ainsi, dimanche, aux déclarations faites la veille par le fondateur de La France Insoumise, qui affirmait son « intention de gouverner ce pays ». Et je ne m’impose pas. Je pense que c’est une formule qui respecte le collectif », a déclaré Jean-Luc Mélenchon samedi sur le plateau de France 5.

A une semaine du premier cycle des élections, un sentiment d’urgence anime les manifestants rassemblés dans le défilé parisien des féministes opposées à la droite, ce dimanche. Cécile, 53 ans, est arrivée de l’Oise avec sa fille Camille, 13 ans, pour qui c’est « la première manifestation ». Pour sa mère, ouvrière à la SNCF et mère célibataire de quatre enfants, « aujourd’hui il y a du danger, tous les feux sont rouges, donc il faut faire du bruit pour que tout le monde se réveille ».

Elle est venue ici avec sa plus jeune fille pour marquer son engagement en faveur de « l’égalité sociale, des droits des femmes et du pouvoir d’achat ». « C’est vrai que c’est difficile, une fois qu’on paie le loyer et la nourriture, il ne reste plus grand chose, et pourtant je peins à plein temps, et la nuit… comment ça se passe ? Cela fait-il deux ou trois ans que nous ne sommes pas partis en vacances ?  », dit-il à sa fille, qui hoche la tête. Mais il ne s’agit pas de « tomber dans les extrêmes », affirment-ils ensemble. « Les femmes qui peignent ici ont leur place. . . c’est tout le contraire de la vision familiale du Rassemblement national », dénonce Cécile.

Plus tard dans le cortège, Nina et Romy, deux trentenaires, s’inquiètent du manque de mobilisation qu’elles constatent dans leur environnement. Romy, qui a la double nationalité française et ivoirienne, porte un T-shirt avec l’inscription « Féministe » sur les lettres. Je suis venue ici pour plusieurs raisons, par engagement féministe et antiraciste », explique cette polito-analyste. Autour de lui et sur les réseaux sociaux, il s’efforce d’inciter tout le monde à voter, « parce qu’il y a une véritable urgence ».

Le 19 juin, le Rassemblement national (RN) a annoncé que le candidat Joseph Martin « n’avait plus le soutien » du parti pour les élections législatives dans la première circonscription de Morhiban, après que le journal Libération ait dénoncé ses anciens tweets, considérés comme antisémites. . « Il est suspendu et sera convoqué en vue de son exclusion », a annoncé provisoirement le parti d’extrême droite en réaction à ce message, publié en octobre 2018 puis supprimé, dans lequel le candidat écrivait que « le carburant [avait] apporté justice à ceux qui souffrent de la Shoah.

Joseph Martin s’est ensuite justifié en assurant qu’il s’agissait d’une allusion, nullement antisémite, à la mort du négationniste Robert Faurisson (1929-2018).

Invité de l’émission « Questions politiques » ce dimanche, le vice-président du RN, Louis Aliot, a indiqué malgré tout que le candidat avait été « réhabilité » après une réunion de la « commission des conflits » du parti. « Nous nous sommes absolument trompés sur cet homme », a expliqué le maire de Perpignan, assurant que son tweet avait été compris dans l’autre sens.

« Je suis impliqué dans les élections en France », a déclaré Scholz à la chaîne publique ARD.   Et j’espère que d’autres partis que celui de Marine Le Pen gagneront les élections. Mais c’est aux autres Français de décider.   »

En Allemagne, Olaf Scholz fait face à la progression du parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD), qui a remporté 15,9% des voix aux élections européennes, son score le plus productif au niveau national. Cela a provoqué une grande peur dans le pays, au point que certains sont interdits en raison de la « menace [pour] l’ordre démocratique et constitutionnel de l’Allemagne », une procédure qui prendra des années, a rapporté le correspondant du Monde à Berlin, Thomas Wieder, dans cet article du 21 juin.

La conseillère régionale et candidate du Rassemblement national Marine Bardet doit-elle être expulsée de la manifestation contre la fermeture de la chocolaterie Poulain ? C’est la question qui a animé l’après-midi, à la terrasse d’un café proche de la préfecture du Loir-et-Cher, les débats entre une douzaine de syndicalistes industriels, hommes et femmes, du syndicat local CGT et des ouvriers de l’usine Poulain de Blois. /Villebarou.

Dans la matinée, le candidat RN dans la première circonscription de Blois est apparu au départ d’une marche pour dénoncer la fermeture annoncée de cette chocolaterie fondée en 1848. A ses côtés, Michel Chassier, conseiller régional du RN et conseiller au conseil municipal de l’opposition. ainsi qu’une poignée de militants. Sous la pluie et les cris de « Non aux fascistes dans nos communautés, non aux communautés aux fascistes », l’organisation a été temporairement expulsée par les syndicalistes.

Peu après, sur le réseau X, Michel Chassier dénonçait « les menaces de l’extrême gauche violente venue ici se récupérer, sans aucun respect pour les ordres des organisateurs ». La CGT était l’une des organisatrices de cette manifestation, aux côtés de FO de la CFDT, et avait prévenu la veille, par un communiqué, qu’elle ne tolérerait pas la présence d’élus RN. Marc Fesneau et son adjointe Mathilde Desjonquères, candidats MoDem, n’ont pas manifesté non plus, mais ont accepté un rassemblement mercredi 26 juin. avec l’intersyndicale. On s’attend à ce que cent neuf emplois directs soient supprimés d’ici la fin de l’année.

Une interview de Mathieu Kassovitz commentant une possible arrivée de l’actuelle extrême droite a suscité de nombreuses réactions dimanche. Invité à LCI samedi soir, le directeur de La Haine a tenu des propos ambigus sur le fait de laisser le Rassemblement national (RN) exercer sa force.

Lorsque le présentateur Darius Rochebin lui a demandé s’il irait manifester si le RN remportait les législatives, le cinéaste a laissé échapper un petit rire avant de répondre qu’il serait avec les manifestants « de tout son cœur » mais qu’il était « fatigué de manifester, c’est toujours le même cirque ». « Je ne suis pas trop en faveur des manifestations, je suis en faveur de la violence contre la violence », a-t-il ajouté.

« J’ai attendu un peu l’arrivée du FN pour voir quelle est la véritable réaction des Français : sommes-nous vraiment le pays des droits de l’homme ou sommes-nous devenus autre chose ?Peut-être sommes-nous devenus autre chose et devons-nous nous contenter de cela, peut-être le FN a-t-il sa position en France et fera-t-il un meilleur travail. . . En tout cas, peut-être que ce sera une joie d’essayer, je pense que nous réussirons. Nous ne saurons jamais vraiment qui nous sommes si nous ne sommes pas passés par cette étape », a-t-il déclaré à l’époque.

L’acteur et réalisateur, cependant, n’était pas RN et a également déclaré qu’il « voterait nécessairement pour la gauche » s’il votait et qu' »il n’a jamais compris les autres qui votent pour le Front national ». Lors de l’élection présidentielle de 2017, il a demandé à voter pour Emmanuel Macron contre Marine Le Pen.

Dimanche en fin d’après-midi, il a posté une vidéo de cette interview sur son compte Instagram, pour attirer l’attention de « tous les cons, imbéciles, imbéciles qui utilisent le même matériel de propagande que les fascistes et m’accusent d’avoir déclaré voter RN ».

« Comment les femmes peuvent-elles voter pour le Rassemblement national alors que c’est un parti défavorable à l’avortement ? » » a demandé Juliette, 42 ans, rassemblée au rassemblement féministe à Paris. « Nous savons très bien quel est le point de vue de l’extrême droite sur la situation des femmes, leur choix d’avoir ou non des enfants », dit le professeur d’histoire et de géographie, évoquant l’exemple de « l’Italie de Meloni et la Hongrie d’Orban ».

Brandissant une main violette « Ne touche pas à mon amie », Gabrielle, 22 ans, étudiante à la faculté des lettres, cite spontanément « le droit des femmes d’avoir des enfants, ou de ne pas en avoir, ou d’en avoir avec qui elles veulent ». , quand elles le veulent » comme un acquis féministe potentiellement menacé par une victoire du RN aux élections législatives. Dans ma famille, mon arrière-grand-mère a avorté avec des aiguilles à tricoter alors que la loi Veil n’avait pas encore été approuvée, pour moi c’est de revenir cela et, cependant, c’est la tâche de l’extrême droite.

Également croisée dans le cortège, la docteure Emmanuelle Piet, militante féministe qui dirige le Collectif féministe contre le viol, évoque « les droits reproductifs, bien sûr », mais aussi « l’accès de tous aux soins de santé, avec ou avec des documents », comme l’une des raisons. ce qui l’a amenée à manifester ce dimanche.

En quelques heures, les sifflets ont retenti pour déclencher « l’alerte féministe ». Le cortège s’arrêta quelques instants.

« Il va falloir penser à une nouvelle formule qui ne repose pas exclusivement sur la répartition, sinon on ne s’en sortira pas » : le leader d’Horizons, Edouard Philippe, a plaidé dimanche pour une nouvelle réforme des retraites Invité à l’émission « Dimanche en politique » de France 3, l’ancien Premier ministre d’Emmanuel Macron, qui défendait depuis cinq ans une réforme ratée pour une formule de retraite à points, Il a d’abord fait l’éloge de la formule « équitable » du financement par répartition.

C’est « une formule solidaire qui a aidé beaucoup de nos aînés à sortir de la pauvreté depuis longtemps. Mais il a une démographie qui s’y oppose », a analysé le maire du Havre. « Aujourd’hui, nous avons des générations de 700 000 jeunes et ceux qui arrivent à la retraite sont de plus en plus nombreux », a-t-il ajouté.

« Si nous maintenons la formule de répartition telle qu’elle existe, nous serons inévitablement susceptibles de relever l’âge de la retraite », a déclaré Édouard Philippe, qui a évoqué à l’avenir la possibilité de déplacer le curseur à 67 ans.

De son côté, le Nouveau Front populaire promet d’abroger la réforme du gouvernement Borne qui a relevé l’âge de la retraite à 64 ans, après 49,3 ans en mars 2023, et fixe un « objectif commun du droit à la retraite à 60 ans ». Le président du RN, Jordan Bardella, a annoncé que son entrée à Matignon serait « abrogée à partir de l’automne ».

Regardez notre diffusion à partir du samedi 22 juin en suivant ce lien.

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