Quelque 161 000 autres personnes, soit 11 000 personnes à Paris, ont défilé dans les rues de France samedi 24 juillet pour protester contre l’extension du laissez-passer de remise en forme et la vaccination obligatoire pour certaines professions, un chiffre supérieur à celui de samedi dernier, lorsque 114 000 autres personnes se sont manifestées.
Selon un rapport fourni par le ministère de l’Intérieur, il y a eu « 168 mouvements connus dans les provinces qui ont mobilisé environ 150 000 autres personnes ». A Paris, il y a eu 11 000 manifestants, contre 17 juillet, lorsque 18 000 autres personnes ont frappé le trottoir. .
Dans la capitale, les manifestants ont été divisés en au moins 3 rassemblements, principalement composés de gilets jaunes, une première procession dans un temps après 14 heures. m. de la Plos angelesce de los angeles Bastille, à la Porte de Champerret (17e arrondissement). En cours de route, des incidents sporadiques ont emporté des plos angelescents entre policiers à moto et manifestants, selon des journalistes de l’AFP.
Sur la place du Trocadéro (16), plusieurs milliers de personnes, rarement masquées, s’accrochent à l’appel de Florian Philippot. « Vous êtes des milliers », a présenté le président des Patriots et ancien numéro 2 du Rallye National, entre deux « Marseillaise ».
« Liberté, liberté », ont scandé les manifestants, originaires de Paris et des provinces, rassemblés autour d’une plate-forme entourée de dizaines de drapeaux bleu-blanc-rouge. « Liberté, je suis ton cobaye », résume un slogan déployé à travers une affiche. .
Enfin, une 3ª procession, composée de quelques centaines de personnes, a quitté la périphérie du Conseil d’Etat (1ª) pour la place des Invalides.
Manifestations dans plus d’une centaine de villes
Ces manifestations interviennent alors qu’une grande majorité d’autres Français (76%) approuvent la résolution du président Emmanuel Macron de rendre la vaccination obligatoire pour le personnel de santé et d’autres professions, avec des sanctions en jeu, selon un vote d’Elabe pour BFMTV le 13 juillet.
L’extension du laissez-passer d’aptitude (vaccination complète ou test négatif) reçoit également une majorité d’approbations.
Le fitness pass, « nous aurions bien fait si le contexte était différent », a déclaré le ministre de la Santé Olivier Véran devant les lecteurs du Parisien. « Nous le terminerons dès que possible », a-t-il dit, promis.
En dehors de Paris, des rassemblements ont lieu dans plus d’une centaine de villes de France.
En mars, des milliers de personnes, toutes des générations combinées, ont défilé dans une atmosphère affable avec des cris de « Liberté, liberté » ou « Macron, votre laissez-passer, nous en avons besoin ».
Au moins une douzaine de rassemblements ont lieu en Auvergne-Rhône-Alpes, et des manifestations ont lieu à Valence (plusieurs milliers de personnes), Lyon, Auxerre (plusieurs centaines de personnes), Bourg-en-Bresse et Grenoble.
Dans la région du Grand Est, environ 4 000 autres personnes manifestent, selon la police.
Parmi les quelques « robes blanches » présentes, Élodie, une aide-soignante de 34 ans, dénonce « le chantage des soignants envoyés sur la ligne » et qu’elle est maintenant « menacée » de « cesser de payer » et de « licencier ».
D’autres appels à manifestations ont été lancés, d’autres à Lille, Belfort, Nantes, Montpellier, Bordeaux et Besançon.
Antimasques, anti-vaccins, anticon confinement
Regroupée autour des hashtags # Manif24Juillet, #PassDeLaHonte ou # Liberté sur les réseaux sociaux, l’opposition aux mesures de combat opposées au Covid-19 unit les manifestants anti-mafia, anti-vaccin ou anti-confiance à des demandes protéiques.
Samedi dernier, plus de 110 000 personnes ont manifesté en France contre la vaccination, la « dictature » ou le laissez-passer de fitness, ajoutant 18 000 à Paris divisés en plusieurs processions et 96 000 dans le reste du pays, selon le ministère de l’Intérieur.
Pour éviter la variante Delta, le président Emmanuel Macron a présenté une série de mesures le 12 juillet.
Source du débat et sujet d’amendement à l’Assemblée nationale, le dépôt d’un laissez-passer de remise en forme est partiellement entré en vigueur mercredi.
Une disposition du nouveau texte, qui est récemment testée au Sénat après son adoption en première lecture à l’Assemblée nationale, ouvre la voie à la destitution dans les institutions qui accueillent le public qui refuse de décharger un laissez-passer d’aptitude.
Le projet de loi comprend également la vaccination obligatoire pour les soignants, les pompiers et les professionnels qui courent avec des personnes âgées.
Des journalistes emmenés à Marseille
Deux journalistes de France 2 couvrant le rassemblement à Marseille ont été insultés, poussés et chassés par plusieurs personnes, a-t-on appris auprès de sources concordantes.
France Télévisions a annoncé qu’elle enregistrerait une plainte contre les auteurs de ces actes, condamnant des « faits odieux » et rappelant « le précepte de la liberté de la presse ».
La préfecture de police des Bouches-du-Rhône a également déclaré qu’elle condamnait « cet acte, comme toute forme d’atteinte à la liberté de la presse », et a apporté « son soutien » aux journalistes attaqués.
Interrogé par l’AFP, l’un des deux journalistes qu’ils ont critiqués a déclaré qu’il à l’avant du rassemblement, aux côtés de son collègue journaliste de symboles, prenait des photos de la procession lorsque les Américains leur demandaient s’ils étaient de BFMTV. (JRI) a répondu « Non, c’est France 2 ». »
« C’est alors qu’ils ont été serrés la main », a déclaré le premier journaliste, qui n’a pas voulu être identifié.
« Nous avons été insultés en disant ‘Break youself’, ils ont donné un coup de pied à l’IRJ pour vérifier qu’il l’avait renversé. J’ai également reçu un coup au genou, mais je n’ai réalisé que plus tard quand j’ai pris pour objectif mon JRI qui était en face de moi pour « Vous craignez que quelque chose ne lui arrive », at-il dit à l’AFP.
Avec AFP