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Source : JT p. m. Semaine
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Guerre en Ukraine : après deux ans et demi de guerre, incursion sur le territoire russe
Véhicules blindés sur l’autoroute de Koursk, avions de combat dans le ciel, alertes de missiles dans la ville. . . Sans aucun doute, le conflit, qui a débuté il y a deux ans en Ukraine via la Russie, a désormais éclaté sur le territoire russe. Depuis début août, Kiev a lancé une offensive dans la région russe de Koursk, frontalière avec l’Ukraine, ouvrant un nouveau front. Le domaine a été placé en état d’urgence et 120 000 Russes, qui résidaient auparavant à la frontière, ont dû être rapidement évacués.
Devant un centre d’accueil installé à Koursk pour ces réfugiés, certains d’entre eux viennent récupérer de la nourriture et des vêtements confectionnés pour eux. « Les voisins nous ont dit que des blindés ukrainiens approchaient. Nous avons pris ce que nous avions. « Nous avions les papiers en main et nous avons couru dans la nuit. Ce n’était pas du tout prévu comme évacuation », a déclaré l’un d’eux à TF1info. « Nous cherchons des vêtements chauds. Il fait beau, mais nous sommes encore au mois d’août. Il touche à sa fin et je ne sais pas si nous reviendrons avant l’hiver », dit pensivement un autre.
Cette belle offensive, lancée alors que l’armée ukrainienne souffre sur son propre sol, a permis à Kiev de prendre des dizaines de villages russes. Moscou a depuis stoppé l’avancée des soldats ukrainiens. Toutefois, les positions autour de la centrale nucléaire de Koursk, située à une cinquantaine de kilomètres des combats, ont été renforcées.
Construite en même temps que la centrale nucléaire de Tchernobyl en Ukraine, cette infrastructure stratégique fournit de l’électricité à plusieurs régions russes. « Bien sûr, nous nous protégeons », a déclaré Igor Korpounkov, maire de la ville de Kourtchatov, près de laquelle se trouve la centrale. « Nous avons construit une nouvelle ligne de fortifications et organisé des groupes d’autodéfense. De petits drones se sont écrasés et de petits débris ont été découverts près de l’usine. Il n’y a pas eu de dégâts, mais le danger existe », explique l’ingénieur qui travaillait à l’usine. , dans la vidéo à la fin de cet article.
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Même si cette information n’a pas pu être vérifiée de manière indépendante, elle conforte l’escale sur place prévue d’ici quelques jours par Rafael Grossi, chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Preuve de la peur qui gronde autour de ce lieu, soudain proche d’une zone de combat.
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