Un nouvel émir est à la tête d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) pour mettre à niveau Abdelmalek Droukdel, tué en juin dans le nord du Mali, comme l’a rapporté samedi la société américaine SITE, spécialisée dans le suivi des groupes terroristes.
Dans une vidéo remportée par SITE, AQMI annonce la nomination de son nouveau chef, Abou Oubada Youssef al-Annabi, l’actuel chef de son « conseil des notables », qui sert de comité du groupe terroriste.
Selon le groupe de réflexion américain Extremism Counter Project (CEP), cet ancien membre du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), mis sur liste noire par des « terroristes internationaux » aux Etats-Unis depuis septembre 2015, est également à la tête des médias d’AQMI. bras et apparaît dans les vidéos du groupe.
AQMI a gagné la loyauté de plusieurs équipes terroristes actives au Sahel, accumulées depuis 2017 au sein du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, également connu sous le nom de JNIM).
Dans ce message publié samedi, AQMI rappelle également l’exécution récente d’un missionnaire suisse enlevé au Sahel, attribuant la cause de sa mort à un chemin des « croisés de Français » pour la libérer.
Béatrice St ِ ckli, missionnaire bâloise travaillant à Tombouctou, au Mali, enlevée en 2016.
Fondée en 2005 à la suite d’une scission avec l’ex-GSPC (organisation salafiste de prévision et de combat), AQMI a mené des attaques meurtrières en Algérie, notamment en 2007 contre le siège du gouvernement, le Conseil de la haute magistrature, le lieu de travail de l’ONU et le siège du poste de police de Bab Ezzouar.