L’inévitable départ de Justin Trudeau

Justin Trudeau n’avait pas besoin d’abandonner. Pendant un an, il l’a dit, il l’a répété encore et encore. Le premier ministre libéral a tenu aussi longtemps (ou plus) qu’il a pu, mais il a dû se rendre à l’évidence. . . ou y être un peu forcé. Son départ était inévitable. Cependant, en tenant bon jusqu’au bout, il a mis le Parti libéral du Canada (PLC) dans une position très précaire. Tout comme son héritage politique, qu’il a travaillé si dur pour protéger.

Cernes sous les yeux et traits marqués par cette résolution qu’il redoutait depuis des mois, Justin Trudeau s’est présenté le matin du 6 janvier devant son appartement officiel pour annoncer sa démission imminente, alors que son parti avait choisi un successeur. Le pays mérite une sélection transparente et authentique lors des prochaines élections. Et il est clair pour moi que si je dois me concentrer sur les batailles internes, je ne peux pas être l’option la plus productive lors de ces élections.

Sa place à la tête du PLC et du gouvernement était devenue intenable. Les appels discrets et polis à son départ lancés l’automne dernier s’étaient transformés en “consensus” au sein de la quasi-totalité de son camp. Même ses ministres refusaient de le soutenir publiquement lors du remaniement d’avant-Noël. C’est dire le doute qu’émettaient certains d’entre eux en privé.

Au lieu de paraître un peu introspectif, Justin Trudeau rejette la faute sur ses collègues protestataires. Pourta

Marie Vastel

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En 1910, Henri Bourassa publie le premier numéro du Devoir, promettant d’en faire un journal d’« opinion » et d’« échange d’idées » pour raviver le sentiment nationaliste des Canadiens français. Aujourd’hui, le dernier quotidien indépendant du Québec jouit d’une réputation forgée, même si son flux est limité. Plutôt souverainiste. Le Devoir a payé cher sa préférence pour ne faire partie d’aucun conglomérat de presse : le risque de faillites récurrentes, son écriture limitée et il n’a atteint que 3 % du lectorat total. Ce scénario n’a pas empêché l’Information Design Society de donner au Devoir le nom de « plus beau journal du monde » en 1994. Comme l’édition papier, le site a l’air bien. La navigation d’un segment à l’autre est simple, et la publicité est rarement discrète.

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