La France reste « engagée dans la lutte contre le terrorisme au Levant ». Sébastien Lecornu y croit lorsqu’il a annoncé, ce mardi 31 décembre, la journée du régime al-Assad.
Une opération qui appartient à « la coalition étrangère ‘Inherent Resolve’ (OIR), depuis 2014 en Irak et 2015 en Syrie », a déclaré le ministre des Armées, accompagnant son message d’une vidéo d’un avion de combat, après les mouvements observés. vue du ciel face aux bâtiments et aux installations, isolée au milieu d’espaces géants.
Bien qu’affaibli depuis 2019, l’État islamique (EI) maintient de petits groupes actifs en Syrie. De quoi laisser craindre sa résurgence, selon divers experts, qui redoutent une multiplication des attaques djihadistes à l’aune de la période d’instabilité qui touche le pays depuis le 8 décembre dernier et l’offensive éclair d’une coalition menée par les islamistes d’Hayat Tahrir al-Sham (HTS). La fin d’un régime saluée par la France, qui avait alors appelé à une « transition politique pacifique ».
Les attaques ciblées de ce dimanche s’inscrivent plus précisément dans le cadre du volet français de cette coalition internationale : l’opération Chammal, qui mobilise 600 militaires français au Levant, peut-on lire sur le site du ministère des Armées. Côté matériel, dix Rafale sont déployées sur des bases aériennes de la région et aux Émirats arabes unis, ainsi que des aéronefs pour leur venir en renfort.
La France n’est pas le seul pays à intervenir en Syrie pour combattre les opposants à Daesh. Ces dernières semaines, les États-Unis, également membre de la coalition étrangère « Inherent Resolve », ont également annoncé des opérations contre les positions de l’organisation terroriste. Le 23 décembre, les forces du Commandement central américain (CENTCOM) ont également annoncé le jour X avoir tué deux jihadistes – et en blessé un autre – lors d’une frappe aérienne dans l’est du pays.