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Le déploiement commence progressivement avec 22 buralistes ce lundi, et plus de 600 à la fin mars. Dans les départements de la première vague (Haute-Saône, Vaucluse, Gard, Côtes d’Armor, Yvelines, Oise, Marne, Corrèze, Corse du Sud, Loire), on pourra donc payer ses impôts, amendes, factures de cantines scolaire, d’hôpital, de crèche ou de piscine chez le buraliste.
Ce « paiement de proximité » a vocation à s’étendre à toute la France à partir du 1er juillet. Il sera possible dés lors que la facture comporte un code QR, dans des bureaux de tabac équipés de machines de la Française des Jeux dont la liste est détaillée auprès du centre des finances publiques local ou sur le site impots.gouv.fr. Les particuliers pourront régler en liquide (jusqu’à 300 euros) ou par carte bancaire (sans plafond sauf pour les impôts, plafonnés à 300 euros).
L’usager devra scanner le code de sa facture, et le buraliste n’aura accès qu’à la somme, et non au type de facture acquittée, pour des raisons de confidentialité. Selon la Confédération, 6.200 buralistes se sont déjà portés candidats (sur un total de 22.000 buralistes équipés de terminaux de la FDJ en France).
Les buralistes sont rémunérés 1,50 euro par transaction. La direction des finances publiques (DGFiP) estime à 2 millions le nombre de transactions qui pourraient être effectuées ainsi en année pleine, pour l’essentiel des factures (hôpital, crèche, cantines etc.).
Les syndicats dénoncent « un désengagement de l’Etat » qui « s’inscrit bien dans la braderie des services publics orchestrée par le gouvernement », selon un communiqué de Solidaires Finances Publiques. La CGT craint la suppression de nombreuses trésoreries et in fine une baisse du service au public.
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