Depuis près d’un siècle, la raison d’être d’Epiphone est d’offrir des versions plus facilement disponibles des classiques Gibson. Mais avec la gamme Inspired via Gibson Custom, le Rubicon a été franchi et le « sous-logo » a néanmoins remporté la fameuse tête « open book », la forme de tête reconnaissable si unique à Gibson et qui lui vaudrait un procès contre tout autre logo qui se rapprocherait de cette référence culte. Le Greeny de Kirk Hammett a ouvert la voie, le Custom (Tool) d’Adam Jones a montré cette tendance, et voici maintenant 4 nouveaux modèles électriques et 3 modèles acoustiques qui persistent et signent, représentant à ce jour les versions Epiphone les plus proches des originaux Gibson.
En plus de la fameuse poupée, tous ces nouveaux modèles sont dotés des bois forgés habituels, d’un manche monobloc et (pour les électriques) de micros Gibson USA. La plus impressionnante pour les amateurs d’antiquités est, bien sûr, l’Epiphone 1959 Les Paul Standard. qui présente la fameuse « année explosive » la plus convoitée du modèle avec son profil de col arrondi et son flammé plus sensible. Il a quatre autres nuances de soleil.
On retrouve ce même profil, cette même année et les mêmes micros Gibson Custombucker sur l’ES-355 de 1959, l’édition haut de gamme de l’ES-335 avec accastillage doré et garniture de pagaie, le tout en 3 coloris de style vintage. (Rouge cerise, Blanc alpin, Ébène).
On continue avec les mêmes micros, le même accastillage doré et les mêmes décorations pour la très bonne Les Paul SG Custom de 1963, la fameuse SG blanche à 3 micros de la main de Sister Rosetta Tharpe, avec son impressionnant vibrato Maestro Vibrola. Enfin, il y a aussi la Les Paul Custom et son électronique la plus en vogue (498T au chevalet et 490R au manche), avec table en érable, touche en ébène et décorations qui expriment ce modèle intemporel, disponible en noir ou en blanc.
Côté acoustique, on reste dans l’antiquité naturelle avec l’Epiphone Inspired Through Gibson Custom J-45 1942 Banner, qui occupe la première année de production du célèbre cuirassé à épaules rondes, et dans laquelle on met en valeur les sombres rayons du soleil sur le sapin. en haut. Le cadre, bien sûr, est en acajou et la poupée offre une édition Epiphone du célèbre logo Banner de l’époque.
La J-200 de 1957 est animée par l’une des années les plus convoitées de la reine des flat-tops, le jumbo épais avec un cadre en érable bien flammé avec son chevalet à moustache, ses sacs L. R. VTC (comme sur le J-45) et deux finitions, herbacée ou sunburst. Et c’est là que l’influence du Gibson Custom Shop se fait sentir, puisque sur le dos de la raquette on retrouve même le fameux « stinger », ce domaine noir qui se termine en pointe sur le manche et que seuls les modèles Gibson haut de gamme des années 50 proposent.
Enfin, la dernière nouveauté est moins vintage, puisqu’il s’agit d’une nouvelle édition LS du J-180, ce jumbo jumbo exceptionnel d’une longueur moins imposante que le J-200, avec les marquages en étoile du style Everly Brothers et la tête de lit ouverte. . mais sans pickguard et surtout en deux couleurs pastel ultra-frappantes, Frost Blue et Pink. En rose, il ressemble étrangement au style Gibson traditionnel interprété par Taylor Swift lors de sa dernière tournée, mais ce n’est pas un style officiel caractéristique.
Bref, puristes ou non, les nouveaux modèles Epiphone Inspired de Gibson Custom ont tout pour changer les certitudes de chacun.