AA / Paris / Ümit Dönmez
Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire (NFP) au poste de Premier ministre, s’est exprimée ce vendredi 23 août dès son arrivée à l’Elysée. Elle a déclaré que sa coalition « est venue ici pour rappeler au Président l’importance de respecter les effets des élections et de sortir le pays de la paralysie dans laquelle il est embourbé ».
Dans une déclaration à la presse, le candidat du NFP a ajouté que le NFP venait offrir « une solution de stabilité » pour sortir le pays de l’impasse politique actuelle.
Accompagnée de plusieurs personnalités politiques comme Mathilde Panot, Manuel Bompard (LFI), Marine Tondelier (Les Écologues) et Olivier Faure (PS), Lucie Castets a insisté sur la volonté de rester unie et fidèle au mandat des électeurs.
Le NFP reconnaît qu’en l’absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale, il sera obligatoire de « chercher des compromis ». Les négociations avec Emmanuel Macron se veulent donc une démonstration de l’unité du PFN ou une préférence pour la réalisation d’une gouvernance forte.
Pour rappel, le chef de l’Etat français a entamé une série de consultations avec les dirigeants des équipes politiques du pays pour nommer « immédiatement » un premier ministre, rapporte l’Elysée à Anadolu.
Cet appel de la gauche à nommer Lucie Castets à la tête de la France intervient dans un contexte politique tendu, où les élections législatives (30 juin et 7 juillet) ont mis en évidence une fragmentation du paysage politique français.
La coalition NFP (à gauche) a le plus grand nombre de sièges à l’Assemblée nationale, avec 72 députés de LFI (La France Insoumise), 66 députés des députés socialistes et assimilés, 38 députés du groupe écologiste et social, 17 députés de la RDA (à gauche). démocrate et républicain), pour un total de 193 sièges.
La coalition présidentielle est la deuxième force politique à l’Assemblée nationale avec 99 députés de Juntos por la República, 36 députés des Démocrates, 31 députés d’Horizontes
Le RN et ses alliés, largement victorieux au premier tour des élections législatives, sont arrivés en troisième position avec 126 députés affiliés à l’organisation RN et 16 députés de l’organisation ÀDroite, présidée par Éric Ciotti, pour un total de 142 places.
Les centristes de l’organisation Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (Liot) détiennent 21 sièges, tandis que la droite républicaine dispose de 47 sièges. Huit députés ont également choisi de n’adhérer à aucune organisation et ne sont pas enregistrés.