Vladimir Poutine a accusé jeudi l’Ukraine de tenter d’attaquer la centrale nucléaire de Koursk, dans la région russe du même nom, qui fait l’objet d’une offensive des forces de Kiev depuis deux semaines et où se trouve le chef de la Fédération de Russie. pour faire une escale prochainement. AIEA. Depuis le 6 août, l’Ukraine a envoyé des milliers de soldats d’infanterie pour attaquer cette région frontalière russe, prenant des dizaines de villes et plusieurs centaines de kilomètres carrés. La centrale nucléaire de Koursk se trouve à une cinquantaine de kilomètres de leurs positions. « L’ennemi a tenté d’attaquer la centrale nucléaire cette nuit-là », a déclaré le président russe lors d’une assemblée télévisée avec des membres de son gouvernement et les gouverneurs des régions frontalières de l’Ukraine.
Poutine n’a pas fourni de points majeurs ou de preuves directes sur cette question, mais il était convaincu que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) avait « été informée » de cette attaque et avait « promis d’envoyer des spécialistes pour évaluer la situation ». Contactée par l’AFP, l’AIEA n’a pas commenté sans délai jeudi, un porte-parole de l’entreprise a indiqué à l’AFP que son directeur général, Rafael Grossi, va se déplacer à la centrale nucléaire de Koursk « pour plusieurs jours, Moscou risque de le faire ». une catastrophe nucléaire due à une attaque de l’armée ukrainienne à cet endroit. Le 9 août, l’AIEA a appelé les deux belligérants à « faire preuve d’une retenue maximale pour éviter un accident nucléaire ».