MSD annonce la vente prochaine de son Mirabel à Riom (Puy-de-Dôme) à l’organisation pharmaceutique Fareva

Publié le 23/11/2020 à 13:23

MSD a signé une entente pour vendre son usine de production de Mirabel au groupe pharmaceutique Fareva et devrait entrer en vigueur en janvier prochain. Le montant de la transaction n’a pas été divulgué. Cet accord prévoit le transfert à Fareva des 352 travailleurs encore fournis sur place.

Selon le communiqué de presse de MSD, Fareva ferait des investissements importants sur le site, de l’ordre de cent millions d’euros, une fois l’acquisition finalisée. L’acheteur estime que cet investissement mérite de conduire à une expansion durable et à la création de tâches prospectives sur le site.

Le Groupe Fareva se définit comme l’un des principaux sous-traitants mondiaux dans les secteurs industriel, domestique, cosmétique et pharmaceutique. Avec seulement 12 000 travailleurs sur 39 sites, son histoire a commencé en 1990 en Ardèche, bien que son siège social se trouve aujourd’hui au Luxembourg. « Mirabel est un site de la plus haute qualité en termes de capacités de ses groupes et de ses installations. Cette mission reflète notre ambition d’étendre le site à long terme », a déclaré Bernard Fraisse, directeur général de Fareva, dans le communiqué.

MSD Chibret Centre par Mirabel

Cette annonce survient un an après l’annonce de MSD, qui a annoncé le 12 novembre 2019 son objectif de restructuration, puis de désinvestissement de son réseau Cette résolution a entraîné la fermeture du centre d’études de Mirabel et la perte de près de deux cents des 584 emplois de Mirabel Array.

Depuis mars, MSD et Fareva étaient entrés dans une phase de négociation exclusive. Ces deux équipes connaissent déjà une autre position que Fareva avait déjà reprise sur un site MSD, Saint-Germain-Laprade, en Haute-Loire, en 2015.

Pour les syndicats, il est temps de prendre le relais. «Cette mission est plutôt bien méritée grâce au personnel qui restera chez Fareva», commente Laurent Blanc, de l’intersyndicale. Mais tout n’est pas pardonné: « Nous n’avons la suppression de deux cents postes que pour des raisons stratégiques, et en aucun cas économique », a barré le délégué. « On s’attendait à ce que la reprise se fasse face aux situations annoncées, avec le maintien du prestige de travailleurs et respect des accords. »Claude Dagois, également de l’intersyndicale.

Jean-Baptiste Ledys et Arthur Cesbron

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