Qui sont-ils pour la chute du Crédit Suisse? Réponse attendue cette semaine

La publication était prévue pour novembre, mais a été retardée. Le rapport de la Commission de l’enquête parlementaire, qui traitera le rôle du gouvernement dans l’effondrement de la Credit Suisse, devrait être publié peu de temps avant Noël.

Près de deux ans après la débâcle du moment suisse, les 14 membres de la Commission (sept conseillers nationaux et sept conseillers aux États-Unis) donnent leur conclusion sur les peintures effectuées par Finma, les Banks Gendarme, la Banque nationale suisse (BNS ( BNS) et le Département fédéral des finances.

La commission a dû répondre à plusieurs questions : est-il possible que ces établissements s’en soient mieux sortis ?Auraient-ils pu éviter cette crise et qui sont les principaux coupables de cette débâcle ?

Peu de données ont été divulguées. L’été dernier, un article de Sonntagszeitung parlait du rôle de l’ancien conseiller fédéral aux finances, Ueli Maurer. S’appuyant sur des sources proches de la Commission, le journal du dimanche a évoqué des rencontres entre l’ancien ministre, qui a quitté son poste fin 2022, et les dirigeants du Credit Suisse, puis de la BNS. Ueli Maurer n’aurait pas été en mesure de tenir le Conseil fédéral informé de la situation, alors que la banque était déjà sous le choc à l’automne. 2022.

La commission d’enquête parlementaire (CEP) a réagi à ces fuites en portant plainte contre inconnu. Elle l’avait déjà fait en février pour la même raison. Depuis, plus rien n’a filtré. Mais la Finma sera certainement un autre acteur au centre des conclusions de l’enquête. Elle a déjà été largement critiquée depuis le début de la crise pour avoir laissé la situation s’envenimer jusqu’au point de non retour, lorsqu’UBS a racheté en catastrophe Credit Suisse pour éviter la faillite. 

D’un autre côté, les anciens administrateurs de la banque méritent d’échapper à toutes les critiques. Parmi les plus de 60 personnes interrogées par la Commission figurent d’anciens fonctionnaires, en particulier le duo dirigé par la débâcle finale, Axel Lehmann et Ulrich Körner.

Mais aucun d’entre eux n’est au centre de l’enquête. Les compétences de la CEP se limitent à évaluer la gestion de la crise par les autorités. Elle ne peut pas examiner le fonctionnement d’une entreprise privée. En conséquence, il n’y aura probablement jamais d’enquête pour faire la lumière sur la responsabilité des anciens dirigeants dans la chute de cet ancien fleuron.

Le rapport pointe du doigt les autorités. Pour rappel, il s’agit du cinquième CEP de l’histoire de la Suisse, l’outil ultime du Parlement pour tenir l’Exécutif responsable de son travail.

Il pourra aussi jouer un rôle clé dans la future réglementation bancaire. Ira-t-il dans le sens des demandes de la Finma qui veut plus d’outils pour contrôler les dirigeants bancaires et la possibilité de mettre des amendes aux banques? Penchera-t-il comme le Conseil fédéral pour davantage de fonds propres pour UBS?

À cet égard, il sera également attrayant de voir si la commission a également étudié le rôle du Parlement lui-même. Depuis le sauvetage UBS en 2008, des peintures importantes ont été réalisées pour renforcer la réglementation des banques. Cependant, le Parlement n’a pas défendu les règles les plus strictes.

Mathilde Farine/ther

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