Sudbury et Ontario : Sans planification, les minorités sont affectées

M. Hurtubise, également directeur du département de philosophie de l’Université Laurentienne, a voulu mesurer la courbe de la proportion des inscriptions d’étudiants francophones à l’Université Laurentienne (UL) de 2000 à 2018.

Dans son étude Développement institutionnel et francophonie en situation minoritaire : le cas de l’Université Laurentienne (octobre 2019), il analyse les effets de certaines décisions de l’institution sur les inscriptions et sur les risques qui y sont associés.

Les chiffres démontrent que l’UL avait 20,8 % de ses étudiants inscrits dans un programme offert en français en septembre 2000. En septembre 2017, le pourcentage avait diminué à 16,6 %, avec un creux de 14,1 % en septembre 2015.

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L’objectif du Collège, qui compte plusieurs campus dans la province, est d’atteindre 20 % d’étudiants internationaux d’ici quelques années. Selon Mélanie Doyon, en plus de constituer une richesse en ajoutant une diversité dans les salles de classe, ces étudiants de l’extérieur peuvent contribuer à résoudre les problèmes de main-d’œuvre. «C’est notre rôle de former une main-d’œuvre qualifiée. Dans le nord de l’Ontario, il y a une pénurie de main-d’œuvre, alors on va chercher des gens qui sont prêts à se déplacer au Canada et peut-être éventuellement s’y établir pour y travailler.»

Au Nouveau-Brunswick, les progrès sont surprenants. L’Université de Moncton compte maintenant 20 % de son corps étudiant — soit 822 — qui vient de l’étranger. Dans le réseau des collèges communautaires francophones de la province (CCNB), la progression est fulgurante : 75 pour cent d’augmentation entre 2017 et 2018, suivi d’une autre hausse de 60 % lors de la rentrée 2019. Les collèges de langue française comptent maintenant 644 étudiants internationaux, soit 30 % de tous les effectifs.

Qu’est-ce qui explique cette poussée? De un, la bonne réputation des programmes postsecondaires au Canada et les efforts des institutions sur le terrain. Juan Manuel Toro Lara, coordonnateur des services aux étudiants internationaux pour le CCNB : «Comme les autres établissements postsecondaires, on participe à des salons de l’éducation qui sont organisés dans les pays de la Francophonie. Aussi, on a une personne qui s’occupe de maintenir les candidats intéressés. On fait le suivi auprès de la personne qui a manifesté son intérêt, jusqu’au moment où la personne arrive ici.»

Votre ferme date d’une centaine d’années? Vous voudriez faire des rénovations tout en gardant son cachet d’antan? En Ontario, il existe diverses portes où vous pourriez aller cogner. Notamment à celle de la Fiducie).

Keyshawn Bonamy se souvient parfaitement de ses débuts à UPEI en janvier 2016. Le moment où l’étudiant international, confronté au regard de l’autre, est «devenu noir». «J’étais le seul de ma classe, isolé, stressé, j’ai pris conscience que j’étais différent», raconte le jeune homme qui n’arrêtait pas de se demander : «Est-ce que j’ai fait le bon choix?». Car d’où il vient, aux Bahamas, «tout le monde a la même couleur de peau alors on ne me percevait pas comme noir». 

Conséquences : l’étudiant a ressenti le besoin de s’engager et de prouver qu’il était le meilleur. Il s’est impliqué activement dans des organisations étudiantes. Société caribéenne, syndicat des étudiants de UPEI, il a voulu briser le voile de couleur entre communautés.

Celui qui est aujourd’hui employé du Bureau des étudiants internationaux de l’université rappelle la force des préjugés raciaux et l’urgence d’en sortir. «On n’est pas tous rapeurs ou Beyoncé, lance-t-il avec humour. Notre identité est plurielle, notre diversité bien plus profonde.»

Le Collège Mathieu de Gravelbourg, en Saskatchewan, vise environ huit élèves par cohorte pour son nouveau programme d’étude qui démarrera à l’automne. Mais ce dernier pourrait évoluer selon la demande : «Si nous voyons qu’il y a de l’engouement, nous pourrons augmenter la capacité d’accueil, indique Francis Kasongo, le directeur général. S’il y a moins d’inscriptions, le Collège Mathieu acceptera un déficit d’investissement», promet-il.

Jusqu’à présent, aucun formulaire d’inscription n’a été reçu, mais plusieurs expressions d’intérêt se sont manifestées. Pour remplir les bancs, la promotion s’avère ici cruciale : «Nous faisons du recrutement à l’international, comme avec la tournée des salons ÉduCanada en Afrique, auprès des finissants du CÉF [Conseil des écoles fransaskoises], de l’immersion et des personnes issues des migrations interprovinciales», précise le responsable.

Si Willie O’Ree fut le premier joueur noir à évoluer dans la LNH en 1958 pour les Bruins de Boston, l’athlète natif de Fredericton, au Nouveau-Brunswick, fut précédé sur la glace bien longtemps avant lui par des compatriotes de la Nouvelle-Écosse.

Puisque l’un des objectifs du Mois de l’histoire des Noirs est de mettre en lumière les faits d’armes de nos concitoyens noirs, Postes Canada a eu l’idée de dévoiler un timbre célébrant le Colored Hockey Championship et les équipes de hockey sur glace uniquement composées de joueurs noirs, qui se sont disputé le titre dans les Maritimes entre 1895 et le début des années 1930.

Les premières traces d’équipes de hockey uniquement composées de joueurs noirs dans la région de Halifax remontent à mars 1895, alors qu’un match a opposé une équipe de Dartmouth et une de Halifax. Peu de temps après, six autres équipes se sont formées, en Nouvelle-Écosse et une à l’Île-du-Prince-Édouard.

Elia Anoia, gestionnaire à l’élaboration du programme de timbre-poste, raconte qu’il a fallu deux ans à la société canadienne des postes pour faire des recherches sur le sujet. L’historien George Fosty et le président du Black Cultural Centre for Nova Scotia, Craig Smith, ont été mis à contribution lors des recherches. Selon Mme Anoia, «beaucoup de Canadiens ne sont pas au courant de cette histoire.» Tout comme il y avait du hockey organisé dans les paroisses des communautés francophones, ce sont les dirigeants de l’Église baptiste qui organisaient les rencontres afin d’attirer plus de jeunes hommes au sein de leur église.

L’objectif de la refonte du site est de mettre mieux de l’avant les ressources proposées aux francophones de l’ensemble du continent et de permettre une navigation plus intuitive.

Lors d’une chirurgie cardiaque, une machine cœur-poumon est utilisée afin que le sang continue de circuler dans le corps du patient et que la respiration ne soit pas arrêtée. L’utilisation de cette machine crée cependant de l’inflammation chez le patient, une réaction normale d’un corps blessé pour se défendre contre des micro-organismes.

À leur arrivée à l’Institut de formation NAV Canada de Cornwall, les passagers du navire y seront gardés en quarantaine pendant deux semaines.

L’année 2019 s’était conclue en beauté pour le musicien, compositeur et auteur Mario Lepage et son groupe Ponteix. En novembre, il avait été élu producteur de l’année aux Prix de la musique de la Saskatchewan et son groupe avait remporté le prix du vidéoclip de l’année pour Petite fleur.

Dans 26 % des cas, il s’agissait de fémicides familiaux et dans 6 % des cas seulement, les hommes accusés étaient des étrangers.

L’observatoire va plus loin dans l’analyse des statistiques. Les partenaires intimes ayant tué leur partenaire étaient, dans 70 % des cas, mariés ou conjoints de fait. Les autres étaient des fréquentations ou des relations intimes non spécifiées.

À la mi-décembre, le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA), Jean Johnson, a rencontré la ministre responsable des langues officielles au sein du gouvernement canadien, Mélanie Joly. Selon le président, ce fut «une belle rencontre». Il a évidemment été question de la modernisation de la Loi sur les langues officielles. Même si le gouvernement libéral est maintenant minoritaire, il n’est pas question pour lui de reculer sur ce point. L’engagement fait avant les dernières élections est maintenu.

Chaque année, les dictionnaires incluent une centaine de nouveaux mots. L’an passé, l’Aurore boréale proposait un article au sujet des nouveaux mots de la langue française. Selon les statistiques de Francopresse, ce texte est demeuré dans les 15 articles les plus lus tout au long de l’année.

En juin prochain, l’organisation New Brunswick Black History Society célèbrera ses 10 ans d’existence. Affiliée à l’organisme communautaire PRUDE Inc. (Pride of Race, Unity and Dignity through Education), celle-ci retrace et documente des siècles d’histoire peu connue du grand public.

Pour Ralph Thomas, coordinateur de projets chez New Brunswick Black History Society et président de PRUDE Inc., l’expérience qu’il a vécue au conseil d’administration du village historique de King’s Landing a rallumé sa flamme de retracer l’histoire des Noirs loyalistes en Atlantique : «Il n’y avait rien sur l’histoire des Noirs. Nous savions que la famille Gordon, dont la maison était située à Fredericton, était d’origine afro-américaine et qu’il y avait un certain intérêt de la mettre en valeur […]. Celle exposée à King’s Landing est identique parce que nous avions à notre disposition les plans de construction de l’originale.»

Pour les Inuits des collectivités de l’ouest du Nunavut, le bœuf musqué est une source importante de nourriture. Sa laine intérieure, le qiviut, d’une qualité comparable au cachemire et d’une chaleur inégalable, est également très prisée pour l’habillement. La chasse du bœuf musqué est donc une activité nécessaire à la survie de ces collectivités.

Pourtant, elle est de plus en plus difficile à pratiquer. Les hardes ne sont plus localisées au même endroit, car le nombre de bêtes chute et, surtout, car plusieurs d’entre elles sont rongées par la maladie. Les scientifiques s’interrogent à savoir si ces phénomènes sont des répercussions directes des changements climatiques.

La maman d’Isaac et Eve était heureuse de procéder au lancement de son tout premier livre Je suis bilingue, le 8 février à la Bibliothèque publique de Dieppe.

Ses enfants aiment beaucoup passer du temps chez leurs grands-parents paternels (Mimi et Grampy) et maternels (Mamour et Papour).

Tout commence en 2013 lorsque Martine Noël-Maw voit le documentaire de Jacques Godbout, Alias Will James. C’est le coup de cœur. « Pendant cinq ans, j’ai parcouru des milliers de kilomètres, lu des milliers de pages, des dizaines de romans, de biographies… » Elle travaille et cogite sur ce personnage mythique pendant ces années ponctuées d’ateliers, de stages et de bourses du Saskatchewan Arts Board.

C’est lors de la retraite annuelle des écrivains fransaskois de Muenster en 2015 qu’elle écrit Hommage to a hero fragmenté, qui deviendra un monologue dans Will & Ernest. « Parce que j’ai écrit ce monologue, j’ai commencé à voir mon héros sur scène plutôt que dans un film. Quand j’écris un roman, je vois l’action qui se déroule comme dans un film. Mais là, j’ai commencé à voir l’action se dérouler sur scène ».

C’est la même année à Entr’arts, une rencontre formative d’artistes à Banff, que naissent les premières scènes de la pièce. Le reste appartient à l’histoire, pourrait-on dire, mais pas tout à fait. La saga Will James n’est pas encore terminée puisque deux romans sur le héros sont en chantier : un pour adultes, adapté de la pièce, et un pour adolescents, Le secret de Luca.

Dès le 11 mars, les urgences de Caraquet, de Sainte-Anne-de-Kent, de Sackville, de Sussex, de Perth-Andover et de Grand-Sault fermeront leurs portes de minuit jusqu’à 8 h.

Ils vont l’accepter leur dernier patient, à 10 h

«On n’aime pas être omis des documents, mais au vu de la réponse du gouvernement on dirait qu’il n’y a pas à s’inquiéter», dit Réginald Roy, président de la FCSFA. Il ajoute : «j’ai fait un appel auprès du Ministère aujourd’hui. Ce que j’ai entendu dire c’est qu’aucun changement ne sera apporté au curriculum de 2017 concernant les perspectives francophones. J’ai alors fait une demande au gouvernement pour que cela soit annoncé officiellement afin de répondre aux inquiétudes de la communauté.»

Plusieurs parents d’élèves francophones s’étaient inquiétés après la présentation du rapport par Ariana LaGrange, ministre de l’Éducation. Il comporte 26 recommandations faites par un comité de consultation, mais pas de trace de francophones.

Le mot n’y figure qu’une fois, à la fin. La Fédération des Conseils Scolaires Francophones de l’Alberta y est remerciée parmi «les partenaires du secteur de l’éducation qui ont partagé leurs points de vue sur le système éducatif de la maternelle à la 12e année.» Réginald Roy confirme que la FCSFA a bien participé à une session de consultations. «Nous nous sommes entretenus deux heures face au panel, ils étaient très à l’écoute.»

«Un gadget permettant d’absorber de la nicotine.» Il n’existe pas 10 000 façons de définir la cigarette électronique, explique l’urgentologue et toxicologue Martin Laliberté. «Ce n’est ni plus ni moins qu’une version du tabac moderne», confie le professeur adjoint au Centre universitaire de Santé Mc Gill. Avec «les mêmes risques de dépendance à la nicotine». Et plus elle est consommée tôt dans la vie de l’individu, plus le risque de dépendance est accru, et par conséquence, les risques de cancers et de maladies cardiovasculaires aussi.

Chaque année, sept personnes qui se consacrent à l’épanouissement de la vie française en Amérique peuvent être admises à l’Ordre des francophones d’Amérique, à raison de deux personnes du Québec, et une personne pour chacune des régions suivantes : Atlantique, Ontario, Ouest canadien et les territoires, Amériques (autres) et autres continents.

Depuis 1978, plus de 325 personnes ont été reçues. De ce nombre, 92 viennent du Québec, et des tranches de 40 à 46 de l’Acadie, de l’Ontario, de l’Ouest, des États-Unis et de l’Europe (dont 25 de la France). Une quinzaine de récipiendaires viennent d’ailleurs dans les Amériques, de l’Afrique et de l’Asie.

Rappelons d’abord que M. Paulin a œuvré pendant plusieurs décennies en journalisme, en particulier en milieu minoritaire : il a été journaliste pour Radio-Canada en Saskatchewan et en Atlantique, puis journaliste indépendant sur la Colline du Parlement à Ottawa. Il a aussi été collaborateur à Radio-Canada International, à Radio Vatican et à la Radio suisse romande. Au tournant des années 2000, il a choisi de se consacrer à l’enseignement du journalisme au collège La Cité à Ottawa.

À l’annonce de son décès, Francopresse avait publié les passages tirés de la centaine de chroniques qu’il avait signées. Aujourd’hui, le service de nouvelles de l’Association de la presse francophone présente une dizaine de chroniques de ce fidèle collaborateur.

Différentes situations d’urgence peuvent survenir en un clin d’œil : un accident de transport sur la route, un feu, une intrusion par des activistes, une brèche de données informatiques, une maladie affectant les cultures de la ferme ou les animaux ou encore des désastres météorologiques comme une inondation, une vague de chaleur extrême ou une tornade. L’hiver apporte même son lot de situations urgentes avec des quantités importantes de neige, des effondrements possibles ou des difficultés d’approvisionnement, etc.

Cet article est puisé des archives du journal Le Voyageur. Ce que vous lirez est le fruit d’une entrevue publiée en aout 2019.

Vers la fin des années 1990, Prise de parole a voulu combler le vide laissé par la fermeture des Éditions de l’Acadie et a commencé à publier des auteurs de la région, tels que Herménégilde Chiasson, France Daigle, Rose Després, Pierre-André Doucet et Daniel H. Dugas.

En janvier, Postes Canada dévoilait un timbre-poste qui rappelle le Colored Hockey Championship, championnat disputé en Atlantique par des équipes de hockey composées exclusivement de joueurs noirs. Ainsi, la société profite du Mois de l’histoire des Noirs pour mettre à l’avant-scène une époque qu’elle estime peu connue de l’histoire du hockey.

Les communiqués de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) du Yukon sont on ne peut plus clairs : même les personnes les plus expérimentées sont à risque lorsque le mercure touche les extrêmes du thermomètre.

Ces températures, les plus froides enregistrées depuis 2008, ne sont toutefois pas une raison valide de fermer les écoles, selon le ministère de l’Éducation. Seules les conditions qualifiées de vraiment extrêmes peuvent nécessiter la fermeture d’une école. Par exemple, un incident mécanique, ou un évènement pouvant mettre en danger le personnel et les élèves seraient des raisons valables.

L’une de vos grandes priorités est la mise en place d’un cadre national d’action pour la culture. De quoi s’agit-il?

Marie-Christine Morin : Le cadre national, ou politique culturelle canadienne, est une idée qu’on a mise de l’avant de façon plus formelle l’an dernier, donc en 2019, mais la réflexion a été entamée depuis plusieurs années. C’est une façon cohérente de rassembler toutes de sortes de gros éléments qui se passent présentement dans le paysage : les révisions législatives actuelles, la loi sur les droits d’auteur, la loi sur la radiodiffusion ou encore la stratégie d’exportation du fédéral. Il y a aussi toute la réflexion sur la diplomatie culturelle qui interpelle cette question-là aussi. Toutes les personnes qu’on rencontre à qui on dit qu’on n’a pas de politique culturelle au Canada sont extrêmement surprises.

L’ultramarathon Montane Yukon Arctic Ultra, actuellement en cours, est réputé comme l’un des plus difficiles au monde : jusqu’à 690 kilomètres en totale autonomie, dans des conditions climatiques souvent extrêmes. La course suit le tracé de la mythique Yukon Quest et des athlètes du monde entier s’y retrouvent chaque année. Pour cette 17e édition, trois distances sont proposées : le marathon, le 100 miles (160 km) et le 300 miles (482 km). C’est à cette dernière épreuve qu’Hervé Acosta, Victor Hugo Docarmo et Patrick Sumi, les fondateurs de l’association Out’Cha, ont choisi de participer.

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