Le Royaume-Uni, premier pays d’Europe à adhérer au Partenariat transpacifique

Les lettres de sortie post-Brgo continuent d’être réorganisées pour le Royaume-Uni. Depuis sa sortie effective de l’Union européenne (UE) et du marché européen des singles le 1er janvier 2021, la sixième économie mondiale a cherché à forger de vastes accords industriels pour donner vie à son industrie étrangère. Le gouvernement britannique a annoncé dimanche la signature en Nouvelle-Zélande de son club au sein de la Trans-Pacific Free Trade Association, son plus gros accord industriel depuis la sortie de Brgo mais relativisé par les économistes.

Le Royaume-Uni est le premier pays d’Europe à adhérer au CPTPP (Accord de partenariat transpacifique global et progressiste), qui comptera 12 pays pour un PIB (produit intérieur brut) de 12 000 millions de livres sterling (14 000 millions d’euros), selon un rapport du ministère britannique du Commerce.

Le bloc compte 500 millions d’habitants et 15% du PIB mondial avec le Royaume-Uni.

Une fois l’adhésion signée, le gouvernement britannique devra la ratifier, ce qui impliquera une étape parlementaire, tandis que les autres pays adhérents poursuivront leur propre processus législatif, selon le communiqué.

Cité dans ce communiqué de presse, le ministre britannique du Commerce, Kemi Badenoch, a souligné les « milliards de livres de commerce supplémentaire » pour les entreprises britanniques.

Sur Sky News dimanche, il a déclaré que le club du CPTPP de Londres montrait que « nous ne sommes pas isolés », « le Royaume-Uni est à l’extérieur ». « Nous avons un siège social dans la région qui se développe le plus rapidement au monde », a-t-il déclaré.

Lorsque l’accord d’adhésion au PTPGP a été annoncé fin mars, le gouvernement britannique a souligné que la contribution à l’économie britannique atteindrait 1 800 millions de livres sterling (2 450 millions d’euros).

Dans un document publié en juin 2021, l’exécutif estimait à 0,08% son PIB.

Londres a conclu des traités industriels avec l’UE et les États européens, mais aussi avec des pays plus éloignés comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande et Singapour. Des pourparlers sont en cours avec l’Inde ou le Canada.

D’autre part, l’accord tant attendu avec les États-Unis est attendu depuis longtemps, Kemi Badenoch reconnaissant que les chances de le réaliser sont « très faibles ».

« Les Etats-Unis concluent tout accord industriel flexible avec n’importe quel pays », mais « tout dépend de l’administration » des Etats-Unis, a poursuivi le ministre sur Sky News, « les autres présidents ont d’autres priorités ».

Alors que Brgo Outeers souligne que Londres doit conclure des accords commerciaux flexibles de manière indépendante, ses parties belligérantes objectent que le Royaume-Uni aura du mal à compenser les dommages causés par la sortie de l’Union européenne.

En avril, l’Office for Budget Responsibility (OBR) a estimé que l’accord de l’industrie avec l’UE réduirait la productivité de 4% à long terme par rapport au moment où le Royaume-Uni faisait partie de l’UE.

Signé par l’entremise de la Nouvelle-Zélande, de l’Australie, du Canada et du Japon, le PTPGP est le plus important pacte industriel souple de la région.

La Chine a mis en œuvre en 2021, plusieurs pays voient cette demande avec un mauvais œil.

L’ancien président des États-Unis, Donald Trump, a annoncé début 2017 le retrait de son pays de cet accord, auquel son pays avait adhéré en premier lieu, avant même son entrée en vigueur, et qui s’est positionné progressivement depuis décembre 2018.

(Avec AFP)

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