Récemment, nous avons parlé des sites de l’Unesco et de leur répartition par pays. Et sur les 1 223 sites et monuments répertoriés, plus de 20 % d’entre eux se trouvent dans seulement cinq pays : l’Italie, la Chine, l’Allemagne, la France et l’Espagne. Mais qu’en est-il des autres, des continents ou des régions du monde en termes de cette répartition ?
Avec 573 ménages de l’UNESCO – soit 47 % – l’Europe
Une répartition compréhensible étant donné l’importance du patrimoine culturel dans les premières options possibles de l’UNESCO et qu’on le place en première position en Europe où cette catégorie, prise séparément, représente plus de 85% des inscriptions. Contrairement au continent africain où ceux-ci ne représentent que 60% contre 40% pour les produits à base de plantes.
Et c’est évidemment cette différence de nombre et de répartition qui interpelle certains au point de parler de « répartition inégale » ou d’« eurocentrisme du patrimoine mondial de l’UNESCO ». Comme si, avant de juger de la qualité d’un bien, il était obligatoire de prendre en compte sa localisation comme premier critère. Une technique en soi assez simpliste, assez réductrice et, en tout cas, suffisante pour discréditer un jour une technique qui vise, en premier lieu, à « répertorier les maisons d’intérêt exceptionnel pour le patrimoine non insolite de l’Humanité », comme discuté dans la Convention initiale de 1972.
Ainsi, même si l’on peut percevoir et même souhaiter que l’on mérite d’aider certains pays d’Afrique ou d’ailleurs à décorer leur patrimoine, de les accompagner pour en présenter certains à l’UNESCO ou à d’autres organismes pour qu’ils soient reconnus, puis de participer à leur entretien et à leur protection, il n’aura pas non plus à dire que l’intérêt exceptionnel d’un bien réside d’abord et avant tout dans ce qu’il est et ce qu’il dit et pas seulement dans son singularité géographique. Sinon, il n’aura plus de sens et encore moins sa valeur identifiée. . .
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Mes premiers voyages. . . c’était à une époque où le Web n’existait pas, où déménager à quelques centaines de kilomètres de chez soi sentait déjà l’aventure, et où l’on prenait son temps, surtout si on n’avait pas beaucoup d’argent. . . . . » Voir la présentation complète
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