Royaume-Uni : violences à Sunderland, après le meurtre de 3 filles

Quelques jours après l’attaque au couteau dans une école de danse de la ville de Southport, qui a coûté la vie à 3 jeunes enfants, des émeutes ont éclaté dans la ville anglaise de Sunderland, dans le nord-est de l’Angleterre, vendredi 2 août dernier. Des incendies ont été allumés et les manifestants ont lancé des projectiles sur la police. La police locale soupçonne les manifestants d’être des « partisans » de l’English Defence League (EDL), un mouvement identitaire.

« Au cours de la nuit, ces policiers ont été confrontés à des violences importantes et sévères, ce qui est tout à fait déplorable », a déclaré la policière de Northumbria, Helena Barron, dans un communiqué cité par Le Parisien, ajoutant que deux policiers étaient toujours hospitalisés. Les scènes dont nous avons été témoins à Sunderland ce soir (vendredi) sont totalement inacceptables », a-t-il ajouté.

Dans des images circulant sur les réseaux sociaux, on peut voir de nombreuses autres personnes se heurter à la police dans le centre-ville de Sunderland, mettant le feu à des voitures. Ces incidents ravivent les craintes d’une reprise des violences qui ont sévi dans le pays au cours de la semaine, alors que la nuit de jeudi avait été calme. La police britannique se prépare ainsi à l’option d’un week-end tendu.  

Mardi 30 juillet, de violents affrontements ont eu lieu entre la police et une centaine de manifestants à Southport.   Lors de cet affrontement, plus de 50 policiers ont été blessés et 27 d’entre eux ont été transportés à l’hôpital. Dix ambulances, des médecins de garde et une équipe d’intervention en environnement nocif sont intervenus sur les lieux. En réaction aux violences, le Premier ministre Keir Starmer a déclaré que s’il était reconnu coupable des émeutes, il « subirait toute la force de la loi ».

Dans un message publié vendredi sur Channel X, la ministre britannique de l’Intérieur, Yvette Cooper, a promis vendredi que les émeutiers « paieront le prix de leur violence et de leur comportement de voyous ». « La police a l’aide absolue du gouvernement pour agir de la manière la plus énergique imaginable et s’assurer que toute la force de la loi est appliquée », a-t-il déclaré. Les émeutiers « ne constituent pas la Grande-Bretagne », a-t-il ajouté.

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