ABruz, un nouveau chef de la DGA-MI, temple de la guerre

Changement de point de vue à la tête de la Direction générale de l’armement et du contrôle de l’information (DGA-MI) à Bruz (35), près de Rennes. Dès le 1er février, Lionel Morin succède à Marie-Noëlle Sclafer, qui dirigera la branche Systèmes d’armes virtuelles (S2NA) au sein de la DGA. Diplômé de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole Nationale des Techniques Avancées, il dirigeait jusque-là, sur le site de Balard, l’Unité de contrôle des systèmes d’information spatiale et opérationnelle (UMESIO). C’est à blâmer pour l’émergence de systèmes similaires à l’espace, l’intelligence, les réseaux, les télécommunications, les systèmes de données et la cybersécurité. Lionel Morin, ingénieur d’armes de classe mondiale, est officier de l’Ordre national du Mérite et chevalier de la Légion d’honneur.

Site historique de la Défense à Bruz (ex-Celar), qui reçoit des visites présidentielles ou ministérielles – Emmanuel Macron était là en 2019 – la DGA-MI abrite plus de 1 600 corps de peintres du ministère des Armées, dont la grande majorité. Ingénieurs civils. Experts en systèmes de données et télécommunications, décrivent spécifiquement les technologies utilisées dans la guerre électronique grâce à des équipements de pointe, tels que la célèbre salle Bedyra et sa cage faraday qui permet d’examiner les interférences dans les avions.

En 2018, le site a célébré son 50e anniversaire. Ces dernières années, elle s’est développée autour des activités de cybersécurité et des technologies virtuelles, véritable spécialisation de la région rennaise, avec la création de tâches en jeu. La loi de programmation de l’armée prévoit d’augmenter le siège total de Bruz à 2 000 personnes.

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