Conflit Airbus / Boeing: le Royaume-Uni et les États-Unis pointent vers la paix

Le whisky écossais peut circuler librement dans le nouveau monde. Le ministre du Trade international, Lizz Truss, et le représentant de l’industrie américaine, Katherine Tai, ont annoncé jeudi un accord qui met fin au conflit publicitaire lié aux subventions accordées à Airbus et Boeing.   L’accord prévoit la suspension pour cinq ans de droits de douane punitifs, ce qui affecte particulièrement les esprits. Cela valide la trêve obtenue au début de l’année et que les deux pouvoirs ont cherché à avoir le temps d’établir une attente. Et ouvre de nouvelles perspectives dans les négociations existantes liées à la signature d’un accord mondial de l’industrie flexible entre les deux États, après le départ du Royaume-Uni de l’Union européenne.

Avec la sortie britannique du marché unique européen, effective depuis le 1er janvier, le Royaume-Uni a négocié de son côté un accord avec les Etats-Unis, en parallèle de l’UE.

Washington et Bruxelles sont à couteaux tirés depuis 2004 à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) au sujet des paiements publics illégaux à leurs deux constructeurs d’avions.

Sous l’administration Trump, Washington avait été autorisé en octobre 2019 à imposer des taxes sur près de 7,5 milliards de dollars (6,8 milliards d’euros) de biens et services européens importés chaque année. L’OMC avait autorisé Bruxelles à mettre en place des taxes sur des produits importés des Etats-Unis. L’UE imposait, depuis, des droits de douane sur 4 milliards de dollars d’exportations américaines.

Avec la mise en œuvre du BRGO et le départ des accords signés par l’Union européenne, le Royaume-Uni devra reconstruire ses associations publicitaires externes et tenter d’imposer le concept de « Grande-Bretagne Global » si cher aux partisans du Brexi. . Cette paix dans le conflit Airbus / Boieng peut simplement faciliter les discussions sur un accord avec les États-Unis après la tentative de sortie de Brgo, qui a enregistré peu d’avancées.

Cette semaine, la Couronne britannique a pu enregistrer la première signature d’un accord post-Brexit avec l’industrie étrangère. L’accord avec l’Australie, dont les perspectives d’expansion de l’économie du royaume sont plus que modestes (0,01 à 0,02 du PIB en quinze ans), ne compense pas, pour l’heure, les 4,9 % d’expansion que le Brexit devrait coûter, selon une estimation réalisée par le Trésor en 2018.

à lire

Par Latribune. fr

DERNIÈRE MINUTE

9:55

9:37

9:19

8:43

7:48

7:30

6h31

18:49

18:07

18:06

17h33

17:26

16:58

16:54

16h51

16:43

16h00

15:44

15:40

14:31

Voir toutes les dépêches

Profitez de l’abonnement premium

à partir de 9€/mois

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *