Les tarifs douaniers de Trump : le Canada sera-t-il moins attrayant pour les investisseurs européens ?

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Notre correspondant a pris le pouls des partis de guerre de Donald Trump lors de cette inauguration lundi à Washington.

Le président républicain a signé un décret pour recueillir environ 1500 tarifs ou ses peines.

Il s’agit d’une hausse moyenne jamais vue en 30 ans au Québec.

À l’occasion d’un choix de conservateur, le Québec peut être désavantagé du montant de 1,44 milliard de dollars promis par Ottawa.

L’inflation a atteint des niveaux record sous le gouvernement de Joe Biden.

Le Canada se trouve en effet dans une position unique en disposant à la fois d’un accord de libre-échange avec l’Union européenne et d’un autre traité avec ses voisins d’Amérique du Nord.

Ainsi, environ 1 200 Français se sont installés sur le sol canadien en 2022, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques.

Selon Sam Ayoub, président de la Chambre économique Canada-Europe, le pays est aussi plus attirant que les États-Unis pour acquérir les services d’une main-d’œuvre qualifiée, installer des bureaux, avoir un plan d’achat et d’approvisionnement, compte tenu de la faiblesse de sa devise par rapport au dollar américain.

Mais cette position enviable pourrait être menacée par l’imposition très probable des coûts de douane par l’administration Trump, après le juré du 47e président le 20 janvier.

Les détails entourant ces possibles barrières tarifaires demeurent inconnus, mais au cours des dernières semaines, Donald Trump a évoqué des tarifs de 25 % contre le Canada et le Mexique, alors que le pourcentage de 10 % a été évoqué pour le reste du monde, dont l’Europe.

25% est un élément dissuasif et dissuasif », explique Elvire Fabry, chercheuse principale de l’industrie géopolitique au Jacques Delors Institute.

Selon l’expert, si les troubles liés aux croix illégales et au trafic de drogue aux frontières nord et sud des États-Unis ont été discutées pour justifier ces tarifs de douane, d’autres raisons cachent cette préférence déclarée du prochain président.

C’est la fermeture de la porte arrière du marché américain, explique Elvire Fabry.

Le Mexique a par exemple été montré du doigt pour être une porte d’entrée sur le continent nord-américain pour des importations chinoises. Le pays est devenu une porte d’entrée pour les voitures chinoises, les pièces automobiles et d’autres produits sur les marchés canadiens et américains, a ainsi déclaré le premier ministre ontarien Doug Ford, faisant écho à des propos entendus aux États-Unis.

Les coûts douaniers diminuent considérablement l’attrait de l’accès au marché américain depuis le Canada et le Mexique.

S’il est confirmé, cette nouvelle publicité est-ce que les entreprises européennes cool qui sont déjà au Canada ou qui prévoient de s’installer là-bas?

Luc Chavany, président de LC Consulting, qui conseille les sociétés de la région française de Normandie, a ressenti le pouls de certains de ses membres.

Deux de ses adhérents, des multinationales qui ont des centres à la fois au Canada et aux États-Unis, lui ont confié être prêts à produire plus ou à assembler plus, selon ce qui donnera plus de valeur à leurs produits en fonction des règlements qui seront mis en place.

Tout cela ramènera inévitablement aux Etats-Unis, prédit Luc Chavany.

Malgré cela, certains de ses membres ont démontré la nécessité de créer des filiales au Canada, compte tenu du laxisme de l’accord industriel avec l’Union européenne. Ces sociétés le feront quoi qu’il arrive.

Sam Ayoub, de la Chambre économique Canada-Europe, appelle à la prudence concernant les listes de prix qui n’ont pas encore été annoncées. Ce n’est pas avec des déclarations et des tweets qu’on réagit prématurément, dit-il.

Lorsqu’on fait des investissements quand même conséquents dans un pays, dans une région, on ne le fait pas pour un an, deux ans, c’est pour une perspective de moyen à long terme. Ça dépasse le mandat d’un président américain. Donc il n’y a pas vraiment de raisons structurelles à changer les plans stratégiques d’investissement au Canada.

Pour l’instant, l’incertitude persiste sur ce qui attend le Canada dans le front industriel. Cela sera connu de lundi.

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