Rachat de Bombardier par Alstom : « le président d’Alstom France se veut rassurant »

Aller à:

Inquiète des conséquences sur l’emploi pour les sites Alstom de Belfort et d’Ornans, après le rachat de Bombardier par Alstom, Marie-Guite Dufay, la présidente de la région Bourgogne Franche-Comté a pu s’entretenir avec Jean-Baptiste Eymeoud, le président d’Alstom France, et selon elle, « le groupe s’est voulu rassurant ». Les sites de Belfort et Ornans font travailler quelque 1.400 collaborateurs.

La Région « a pu obtenir des garanties de la part du constructeur ferroviaire sur le maintien des emplois et de l’activité », indique Marie-Guite Dufay dans un communiqué. « Alstom bénéficierait de technologies additionnelles de pointe et de ressources complémentaires en R&D, lui permettant de consolider son avance en matière d’innovation dans le domaine des solutions de mobilité durable. Ce rachat ouvrirait aussi des marchés clés en Amérique, Allemagne, Royaume-Uni et en Chine ».

Cette interview nous a permis de parler de l’avenir du groupe stratégie

Selon Marie-Guite Dufay, « cet entretien a permis de parler de la stratégie d’avenir du groupe ». « Le ferroviaire, c’est la mobilité en devenir à travers le monde, les futures commandes ne peuvent qu’être profitables pour les sites d’Alstom de notre région et l’ensemble de la sous-traitance, c’est toute la filière régionale qui y gagnera », estime encore la présidente de Région.

Le constructeur ferroviaire français Alstom a annoncé lundi 17 février avoir signé un protocole d’accord avec Bombardier et la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) pour racheter 100% de Bombardier Transport, la branche ferroviaire du conglomérat canadien, pour un prix compris entre 5,8 et 6,2 milliards d’euros.

Télécharger l’application France Bleu

France Bleu 2020 – Tous droits réservés

À venir dansDanssecondess

France BlueChanger

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *