Emmanuel Macron devra rompre le silence sur les abus généralisés en Inde

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Le Premier ministre indien Narendra Modi sera l’invité d’honneur du président Emmanuel Macron lors du défilé militaire du 14 juillet à l’occasion de la fête nationale française. Il est profondément troublant que la France célèbre les valeurs de liberté et d’égalité avec un dirigeant qui a été largement critiqué pour saper la démocratie en Inde.

La France cherche à renforcer ses liens stratégiques, publicitaires et de défense avec l’Inde. Avant la visite, les deux pays ont déclaré conjointement qu’ils « partagent une vision non inhabituelle de la paix et de la sécurité, notamment en Europe et dans la région indo-pacifique, et défendent les buts et principes de la Charte des Nations Unies ».

En mai, des équipes ultranationalistes hindoues de l’État d’Uttarakhand, dans le nord de l’Inde, ont lancé une croisade d’intimidation contre les musulmans, qui ne sont pas facilement contraints de fermer leurs entreprises et de quitter la ville. Ces équipes, affiliées au Bharatiya Janata Party (BJP) de Modi, qui est en place localement et nationalement, ont placé des avis d’expulsion devant des magasins appartenant à des musulmans. Au cours de l’une des manifestations, la foule est devenue violente et a vandalisé des magasins musulmans. Il a fui la ville par peur. Au lieu de chercher à désamorcer les tensions communautaires croissantes ou la violence musulmane, le principal ministre du BJP dans cet État a contribué à alimenter les théories du complot qui s’y opposent.

L’incident le plus récent est emblématique de la stigmatisation des minorités pieuses, à savoir les musulmans et les chrétiens, depuis 2014, qui s’ajoute par des lois et des politiques discriminatoires, après l’arrivée au pouvoir du gouvernement Modi. Les responsables du BJP ont porté des accusations haineuses contre les musulmans, les chrétiens et d’autres communautés vulnérables, provoquant des violences de la part des partisans du BJP, qui sont ensuite protégés par la police.

Les représentants du gouvernement ont même puni sommairement, rarement sous la forme de punitions collectives, d’autres personnes qui protestaient pacifiquement contre ces abus, ainsi que leurs familles et la communauté musulmane dans son ensemble, ainsi que les démolitions illégales de leurs biens.

Le gouvernement BJP a également resserré son emprise sur la société civile, une législation draconienne pour arrêter et intimider les militants, les limiers, les dirigeants de l’opposition, les universitaires, les manifestants non violents et les critiques des politiques gouvernementales. En conséquence, l’espace pour la liberté d’expression se rétrécit et les chiens indépendants sont obligés de s’autocensurer. Par le biais de sa loi abusive sur les investissements étrangers, le gouvernement Modi a suspendu les investissements dans des milliers d’organisations non gouvernementales, en particulier celles qui s’occupent des droits de l’homme ou des droits des communautés vulnérables.

Le gouvernement Modi emploie également la génération pour limiter les droits. Il a adopté une loi pour restreindre de plus en plus la liberté d’expression en ligne et continue d’imposer les fermetures du Web les plus planifiées au monde. Ces coupes sont imposées pour le sauver ou répondre aux manifestations anti-gouvernementales. À l’ère de « l’Inde numérique », que le gouvernement a promue pour rendre le Web indispensable à l’accès aux services publics, ces coupes nuisent aux communautés pauvres qui dépendent des mesures de couverture sociale du gouvernement pour leur subsistance.

Jusqu’à présent, Macron n’a pas dénoncé la détérioration de la situation des droits de l’homme en Inde. Le gouvernement français n’a pas répété les erreurs qu’il avait commises avec le gouvernement chinois en resserrant les liens avec l’industrie et en écartant largement les préoccupations relatives aux droits de l’homme. Cela véhiculait le symbole d’une France peu soucieuse de la répression exercée par le gouvernement chinois sur ses citoyens.

Le gouvernement français n’est pas exempt de dénonciation pour les mesures tièdes prises face au développement de la xénophobie, de la violence raciste et de la discrimination en France. Il n’a pas non plus, ces derniers temps, été un style de respect de la liberté d’expression ou de tolérance envers ses opposants. Mais le 14 juillet sera la fête d’anniversaire de la liberté.

À tout le moins, Macron peut simplement inspirer son homologue indien à changer de cap pour s’assurer que tous les Indiens puissent vivre dans la dignité et sans crainte, indépendamment de la caste, de l’ethnie, de la religion, du sexe ou des convictions politiques.

Sinon, elle serait aliénée de l’esprit national de la France et l’occasion de rendre hommage aux nombreux Indiens qui luttent courageusement pour leurs droits humains serait perdue.

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