Emmanuel Macron va supprimer 120 000 postes dans la fonction publique en cinq ans

Il a donné quelques lignes supplémentaires de son programme économique. Dans une interview publiée vendredi par Les Echos, Emmanuel Macron s’engage, s’il est élu à la présidence de la République, à réduire les dépenses publiques françaises à travers 3 émissions de PIB en cinq ans, soit 60 milliards d’euros d’économies à l’accumulation spontanée de ces dépenses.

Suppression de 120 000 postes. Dans le détail, Emmanuel Macron prévoit une économie de 15 000 millions dans le fonctionnement de Medicare. Il vise à « réorganiser le système de santé » mais sans supprimer de postes dans la fonction publique hospitalière. D’autre part, il prévoit de réduire le nombre de postes de la fonction publique à 120 000 en cinq ans, en non-renouvelant les départs, en ajoutant 70 000 dans les collectivités locales et 50 000 dans la fonction publique de l’État.

Plan d’investissement. Le candidat de la motion « En cours! »Dans le même temps, il annonce un plan d’investissement public de 50 000 millions d’euros sur cinq ans pour lancer un « nouveau modèle d’expansion », ajoutant 15 000 millions pour la scolarisation des jeunes et des demandeurs d’emploi et 15 autres pour la transition écologique et énergétique.

Quelques poussées. Emmanuel Macron prévoit également une réduction nette de 20 000 millions d’euros des impôts obligatoires sur le quinquennat, répartis « également entre familles et entreprises » pour « soutenir le pouvoir d’achat et l’investissement ». Autres impulsions attendues : la suppression des cotisations chômage et santé des travailleurs au salaire minimum et une accumulation de 50% de la prime d’activité. Enfin, le candidat souhaite réduire l’impôt sur les sociétés d’environ 25%, contre 33,3% actuellement.

Déficits publics limités à 3 % du PIB. Emmanuel Macron promet de respecter l’engagement européen de la France de limiter ses déficits publics à 3% du PIB et de veiller à ce qu’ils représentent 2,9% du PIB en 2017. Face à un tel scénario, il dit ne pas avoir besoin de prendre « plus de mesures » à l’été 2017 : « pas de cadeau, plus de rigueur ».

L’ancien ministre de l’Economie de François Hollande, qui a remporté mercredi la présidence MoDem, François Bayrou, s’attend à des prévisions de croissance « prudentes », de 1,4% en 2017 à 1,8% en 2022. Il indique également un taux de chômage de 7% en 2022, contre 9,7% aujourd’hui.

 

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