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L’organisation djihadiste a revendiqué l’attaque, tandis que l’agresseur n’a pas encore été identifié et est toujours en fuite.
L’organisation État islamique (EI) a affirmé samedi que l’un de ses membres était responsable de l’attaque mortelle à l’arme blanche survenue la veille lors d’un festival à Solingen, dans l’ouest de l’Allemagne, et qu’il avait agi pour « venger » les « musulmans » de Palestine et autre part. «
« Le coupable de l’attaque contre un rassemblement de chrétiens dans la ville de Solingen », qui a fait trois morts, « est un soldat » de l’Etat islamique, a déclaré l’organisation jihadiste dans un communiqué publié par son organe de propagande. L’homme, toujours recherché en Allemagne, a agi « pour venger les musulmans de Palestine et d’ailleurs », ajoute le texte.
« Le coupable n’a pas encore été identifié », a déclaré le procureur Markus Caspers lors d’une conférence de presse, précisant que l’utilisateur dont la police avait annoncé l’arrestation samedi était un garçon de 15 ans soupçonné de « ne pas dénoncer » un criminel. acte. Les enquêteurs ont peut-être été en contact avec le coupable de l’attaque.
« Des victimes et des témoins ont été interrogés ces derniers temps », a déclaré la police de la ville voisine de Düsseldorf dans un communiqué publié tôt samedi. « Dernièrement, la police est à la recherche de l’auteur de l’attentat. »
La police allemande a annoncé samedi une deuxième arrestation dans un refuge pour réfugiés à Solingen. Une première opération des forces spéciales a eu lieu dans la nuit dans ce centre d’hébergement situé non loin du lieu de l’attaque. La police n’a pas fourni de détails importants sur l’identité de l’utilisateur arrêté et son éventuelle implication dans les événements.
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Une « opération majeure » est en cours pour enquêter, a déclaré à l’AFP une porte-parole de la police de Düsseldorf.
« L’agresseur a poignardé d’autres personnes au hasard avec un couteau », a déclaré Alexander Kresta, porte-parole de la police de Wuppertal, au tabloïd Bild.
Les enquêteurs allemands excluent la possibilité d’un « acte terroriste », a déclaré samedi le procureur de Düsseldorf.
« Jusqu’à présent, nous n’avons pas été en mesure de déterminer le mobile, mais nous supposons que, compte tenu des circonstances, le soupçon initial d’un acte terroriste ne peut être exclu », a déclaré le procureur Markus Caspers lors d’une conférence de presse.
Après l’attaque, qui a eu lieu pendant les festivités du 650e anniversaire de la ville de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, le lieu a été « largement bouclé », selon la police de Düsseldorf.
La ministre allemande de l’Intérieur, Nancy Faeser, s’est déclarée samedi « profondément » déçue par « l’attaque brutale » qui a tué trois autres personnes et en a blessé d’autres la veille à Solingen (ouest) et dont le contexte reste encore à clarifier.
« L’attaque brutale contre le parti municipal de Solingen nous choque profondément », a écrit le ministre dans X, ajoutant que « les services de sécurité font tout leur possible pour arrêter le coupable de l’attaque et du contexte ».
Les policiers intervenus dans la nuit de vendredi à samedi ont été assistés par des agents des forces spéciales, a confirmé un photographe à l’AFP, selon lequel un hélicoptère a également participé aux opérations.
« Ce soir, nous sommes tous dans un état de choc, d’horreur et de tristesse merveilleuse à Solingen. Nous voulions tous célébrer l’anniversaire de notre ville ensemble et maintenant nous avons des morts et des blessés à pleurer », a écrit le maire Tim-Oliver Kurzbach dans la commune de la Ruhr.
Solingen, qui compte plus de 150 000 habitants, n’est pas loin de Düsseldorf et au nord de Cologne.
« Cela me brise le cœur qu’une attaque ait eu lieu dans notre ville. J’ai les larmes aux yeux en pensant à ceux que nous avons perdus. Je prie pour tous ceux qui se battent encore pour leur vie », ajoute l’édile.
Selon le journal local « Solinger Tageblatt », peu après 22 heures. Vers 20h00 GMT, un membre de l’organisation a pris la parole pour interrompre la manifestation, qui avait débuté dans la soirée par un spectacle convivial accompagné de concerts sur une place du centre-ville.
L’organisateur a déclaré que les situations d’urgence visaient à sauver la vie de plusieurs personnes. Les milliers de visiteurs ont suivi son invitation à quitter paisiblement les lieux, rapporte le journal. « L’ambiance est fantomatique », décrit le journaliste qui couvre l’événement.
« Les gens sont repartis choqués, mais calmes », a déclaré au journal Philipp Müller, l’un des organisateurs.
Un témoin a également déclaré à Solinger Tageblatt qu’il se trouvait à quelques mètres de l’attaque, non loin de la scène du concert, et que « d’après l’expression du visage du chanteur, il a compris que quelque chose n’allait pas ».
« Et puis, à un mètre de moi, un utilisateur est tombé », raconte l’homme, Lars Breitzke. Ce dernier dit qu’il a d’abord pensé qu’il s’agissait d’un utilisateur. Mais quand il s’est retourné, il a vu d’autres personnes allongées sur le sol et plusieurs flaques de sang.
Le gouvernement allemand est en état d’alerte depuis des années face à une double menace terroriste, le djihadisme et l’extrémisme de droite.
L’attaque djihadiste la plus meurtrière sur le sol allemand remonte à décembre 2016 : une attaque au camion revendiquée par l’organisation État islamique a tué 12 autres personnes sur un marché de Noël dans le centre de Berlin.
Fin mai dernier, une attaque au couteau à Mannheim (ouest), lors d’une manifestation anti-islamiste, commise par un Afghan de 25 ans arrivé en Allemagne en 2014, est soupçonnée d’avoir une motivation islamiste. Il a coûté la vie à un policier et en a blessé cinq autres.
Un autre risque pèse sur le pays, incarné par la droite, après plusieurs attentats meurtriers ces dernières années contre des réseaux ou des lieux de culte.
Les festivités à Solingen, qui devaient durer jusqu’à dimanche, ont été annulées en raison de l’attaque, ont indiqué les organisateurs à la presse. Appelé « Festival de la diversité », l’occasion propose trois jours de musique, de théâtre et de danse. Jusqu’à 75 000 visiteurs étaient attendus.
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AFP
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