Au cours d’un entretien accordé à Ouest-France, Stéphane Bern s’est confié sur ses rapports avec le couple Macron. L’animateur a notamment fustigé la position du gouvernement au sujet d’un petit détail concernant la rénovation de la cathédrale de Notre-Dame de Paris. Il ne mâche pas ses mots !
Ce n’est un secret pour personne : Stéphane Bern a toujours été proche du couple Macron. D’ailleurs, en 2017, l’animateur télé avait été invité à La Rotonde pour célébrer la victoire du candidat au premier tour de l’élection présidentielle. Stéphane Bern s’était alors défendu de faire de la politique alors qu’il travaille sur les chaînes du service public : “Je ne soutiens personne. Mais je connais Emmanuel et Brigitte Macron depuis quelques années. Nous sommes amis dans la vie. Ils m’ont invité à fêter ce premier tour”, avait-il confié. Mais qu’en est-il aujourd’hui ? Au cours d’un entretien mis en ligne par Ouest-France samedi 28 décembre, Stéphane Bern en a dit plus sur ses rapports avec le couple, lui que beaucoup considèrent comme un intime du couple présidentiel.
Il confirme être proche de Brigitte Macron, mais beaucoup moins de son mari : “Oui, je suis très ami avec la Première dame, Brigitte Macron, qui est une amie d’avant […] Mais le président, je passe mon temps à dire ce que je pense – et pas que du bien – de ses décisions… Il a toutes les raisons de m’en vouloir” juge-t-il, avant de préciser qu’il n’était l’ami d’aucun chef d’État.
Et s’il y a bien un enjeu entre les deux hommes, c’est la rénovation de Notre-Dame de Paris et, en particulier, la préférence du gouvernement pour mettre en place de nouveaux vitraux à la place des anciens. « Nous enlevons des vitraux classés monuments historiques », dénonce Stéphane Bern, magnifique défenseur du patrimoine français.
Puis, il se questionne : « Pourquoi l’État s’affranchit-il des règles qu’il impose aux autres ? Juste parce que le président le veut ? » « L’argent serait mieux utilisé ainsi que dans des vitraux contemporains à la place de ceux de Viollet-Le-Duc. Mais bon, c’est un souhait du président. Donc ce que le Président veut, Dieu le veut, j’ai l’impression! », juge-t-il, assumant sa prise de position bien différente de celle du président. Voilà qui est dit !