Le président américain a déclaré, jeudi, lors d’un discours devant le Forum de Davos, que les États-Unis n’ont pas besoin de plusieurs produits canadiens.
« Nous ne voulons pas qu’ils construisent nos voitures et construisent beaucoup. Nous ne voulons pas de leur bois parce que nous avons nos propres forêts, etc. Nous ne voulons pas de leur pétrole et de leur gaz, nous en avons plus que quiconque », dit-il. Devant les patrons mondiaux accumulés en Suisse.
Donald Trump a ajouté qu’il avait été « très difficile » de négocier avec le Canada depuis des années.
Pour lui, il est « injuste » que les États-Unis aient une dette « de deux cents ou 250 milliards de dollars » envers le Canada.
Il a également soutenu que les États-Unis n’ont plus l’intention de porter cette dette et a réitéré sa proposition que le Canada devienne un État américain pour se débarrasser de cette dette.
«Nous avons une immense dette avec le Canada et nous n’allons plus l’avoir, on ne peut pas le faire. […] Comme vous le savez sans doute, j’ai dit: “Vous pouvez toujours devenir un État. Comme ça, si vous êtes un État, nous n’aurons pas de déficit, nous n’aurons pas à vous imposer de tarif, etc.”.»
Le président américain a ajouté que les négociations avec le Mexique se déroulaient « très bien » et que les États-Unis « avaient juste besoin d’être traités avec d’autres nations ».
Les attaques de Donald Trump contre le Canada sont courantes depuis son élection en tant que président des États-Unis.
En plus de laisser entendre jusqu’à la nausée que le Canada pourrait être le 51e État des États-Unis, il a affirmé, en signant une série de décrets après son investiture, qu’il entendait imposer des tarifs douaniers à ses deux voisins le 1er février.
Dans son discours de jeudi, prononcé devant les plus grands patrons mondiaux, il a toutefois étendu sa menace de tarifs, suggérant aux entreprises de transférer leur production aux États-Unis, sans quoi ils devront payer des droits de douane.