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Confronté à des accusations d’agression sexuelle, sa nomination est vivement contestée dans le camp démocratique.
Certains craignent de ne plus se rendre aux États-Unis ou seront victimes de discrimination ou de violence.
Comment les challengers libéraux à la direction s’y prendront-ils pour se distancier d’un premier ministre impopulaire ?
La réduction des effectifs du réseau de conditionnement physique aurait permis d’attirer environ 1 300 personnes de plus d’ici la fin décembre.
L’aide alimentaire d’urgence est également exonérée, ce qui profite particulièrement à la bande de Gaza.
Ancien gouverneur des banques du Canada et de l’Angleterre, il s’est positionné comme un candidat centriste dont l’objectif principal sera de redresser l’économie du pays.
Je suis ici pour demander votre aide pour être accepté comme étant vrai et mener ce combat. Je suis de retour à Edmonton pour revendiquer ma candidature au poste de chef du Parti libéral et premier ministre du Canada.
S’il y a quelque chose que je ne devrais pas oublier dans mon discours aujourd’hui, c’est que je me concentrerai complètement sur le désir de remettre notre économie, il a annoncé dans un discours qui combinait un anglais et un français hésitant.
Si vous vous demandez pourquoi je pourrais réussir là où d’autres n’y arrivent pas, rappelez-vous que j’ai dû gérer de nombreuses crises et que j’ai contribué à sauver l’économie de deux pays, a-t-il ajouté en référence à ses rôles au Canada et au Royaume-Uni.
J’ai appris à être et équitable, à rester humble [. . . ] et jamais, jamais au grand, pour abandonner.
L’ancien gouverneur de la Banque du Canada Mark Carney s’est officiellement lancé jeudi (16 janvier 2025) dans la course à la chefferie du Parti libéral du Canada dans l’espoir de succéder au premier ministre Justin Trudeau. Un des candidats les plus en vue, il va vraisemblablement devoir affronter l’ancienne vice-première ministre Chrystia Freeland, qui doit annoncer sa candidature dimanche (19 janvier 2025), selon une source proche de son entourage. Le reportage de Laurence Martin.
Originaire de Fort Smith, dans les Territoires du Nord-Ouest, Mark Carney, 59 ans, a grandi en Alberta. Il fait partie des principaux libéraux qui ont officiellement annoncé leur candidature à la direction du CLP à la suite de l’annonce de la démission du premier ministre Justin Trudeau au début de janvier.
Après des études dans la prestigieuse université américaine Harvard puis à l’Université d’Oxford, au Royaume-Uni, M. Carney a entamé sa carrière comme banquier d’investissement chez Goldman Sachs, à New York, avant de revenir au Canada pour occuper un poste de haut fonctionnaire au ministère fédéral des Finances.
En 2008, en opposition à toutes les probabilités, il a choisi de diriger la Banque du Canada en tant que gouverneur lorsque le pays passe par une grave récession économique.
Carney a été gouverneur de la Banque d’Angleterre entre 2013 et 2020, alors que le Royaume-Uni traversait une période économiquement turbulente suite à la sortie du pays de l’Union européenne, appelée Brexit.
Dans la course à la direction du PLC, Mark Carney devra probablement affronter l’ancienne vice-première ministre Chrystia Freeland, qui annoncera sa candidature dimanche, selon une source proche de son entourage.
D’autres candidats, dont la leader parlementaire du gouvernement, Karina Gould, devraient annoncer leur intention de briguer la chefferie du parti d’ici le 23 janvier, date limite du dépôt des candidatures.
M. Carney a voulu se démarquer des autres candidats en mettant en avant le fait qu’il est un outsider, c’est-à-dire qu’il n’est pas issu des cercles politiques.
Je sais que je ne suis pas le modèle habituel en matière de politique, mais ce n’est pas le moment de faire de la politique comme d’habitude, a-t-il dit avant de lancer des flèches contre le chef conservateur Pierre Poilievre, qualifiant ses politiques de naïves et dangereuses.
Si vous me choisissez comme votre leader, nous allons offrir aux Canadiens un choix clair aux prochaines élections : c’est l’expérience contre l’incompétence, des plans contre des slogans, du calme face au chaos, a encore déclaré M. Carney.
L’aspirant chef libéral n’a pas non plus hésité à critiquer le gouvernement de Justin Trudeau, l’accusant d’avoir trop dépensé et investi trop peu.
Je sais que je ne suis pas le seul libéral au Canada à penser que le premier ministre et son équipe ont peut-être oublié l’économie aussi.
Il a par ailleurs dressé un portrait peu reluisant de l’économie du Canada, affirmant que le pays se porte déjà mal même sans les menaces du président américain désigné Donald Trump, qui brandit le spectre de tarifs douaniers de 25 % sur toutes les importations en provenance du Canada.
Notre expansion est trop lente, les salaires sont trop bas et les produits de base comme la nourriture et le loyer sont trop élevés pour beaucoup. Les taxes sur l’élégance moyenne sont trop élevées, a déclaré Carney.
Il dit avoir eu des rencontres avec M. Trump lors du premier mandat de ce dernier, décrivant le président désigné comme un négociateur.
Pour faire face aux tarifs douaniers, a-t-il déclaré, il est vital de faire preuve d’un front uni contre les Américains. Il se réjouit de voir que la majorité des provinces et des territoires se sont joints au gouvernement fédéral pour n’exclure aucune mesure de représailles contre les mesures prises par les menaces de M. Trump qui s’ajoutent à l’imposition d’une taxe sur les exportations énergétiques. L’Alberta est la seule province à avoir refusé de signer la déclaration finale commune pour protester contre cette réponse.
[Imaginez] envoyer Pierre Poilievre négocier avec [Donald] Trump. C’est la pire idée imaginable.
Enfin, en ce qui concerne la taxe sur le carbone, Carney était ouverte à l’idée d’abolir ou de modifier cette mesure, qui a été au centre du plan du gouvernement libéral pour lutter contre le changement climatique et réduire les émissions de carburant à effet de serre.
Cependant, il a indiqué que si cette mesure était éliminée, elle doit être remplacée par un outil plus efficace. Un plan complet est nécessaire, a-t-il dit, promettant de révéler sa vision dans les prochains jours.
Sa rivale libérale, Chrystia Freeland, a abandonné le volet de cette mesure, soit ce qui touche les gens.
L’appel de l’usager qui succédera à Justin Trudeau à la tête du PLC aura lieu le 9 mars.
Vu la prorogation du Parlement jusqu’au 24 mars, le candidat qui sera choisi comme chef libéral deviendra premier ministre du Canada. Or, ce règne devrait être bref puisque les partis d’opposition ont tous fait savoir qu’ils comptent faire tomber le gouvernement libéral minoritaire à la première occasion, dès leur retour au Parlement.