Virus de la tomate : les plants infectés détruits « incessamment » dans le Finistère

Deux serres du Finistère ont été touchées en France, qui appartiennent à la même exploitation d’un producteur adhérent à la coopérative Savéol. « C’est un producteur de notre coopérative. C’est tombé chez nous, ça aurait pu tomber ailleurs », a souligné Pierre-Yves Jestin, président de Savéol, au Salon de l’agriculture de Paris. 

Les plants incriminés proviennent du Royaume-Uni et sont issus de semences produites aux Pays-Bas. Trois autres exploitations, dont on ignore à quelle coopérative elles sont affiliées, ont reçu le même type de plants et font actuellement l’objet de prélèvements dans le cadre de l’enquête de traçabilité, a précisé le ministère de l’Agriculture. 

Les analyses sont toujours en cours, selon l’Agence de sécurité sanitaire (Anses), qui avait lancé une alerte deux semaines avant la confirmation du premier cas. « La situation est sous contrôle aujourd’hui, (…) on travaille vraiment de concert avec les services de la DGAL », la direction générale de l’alimentation du ministère de l’Agriculture, « chaque jour on avance, on échange, on a cette chance d’être une coopérative, avec des valeurs de solidarité », a ajouté Pierre-Yves Jestin. 

Le patron de Savéol a assuré que la coopérative est aux côtés du producteur touché : « On le réconforte, la coopérative ne va pas le laisser tomber. On travaille à trouver une solution » pour l’accompagner « sur le volet financier », a-t-il ajouté. 

Selon l’Anses, le tomato-virus peut infecter jusqu’à 100% des plantes sur un site de production, ce qui le rend redoutable pour les cultures à haute densité de plantation comme les cultures sous serre. En revanche, il n’a pas d’impact sur l’homme.

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