Santé Canada met en garde contre les pilules abortives illégales

Les pilules abortives et les pilules du lendemain vendues en ligne sans ordonnance craignent Santé Canada, qui demande au public de ne pas acheter de tels produits. La clinique du « Dr Pooja » dit qu’elle vend ces médicaments via l’application WhatsApp et les livre.

Le 16 mai, Santé Canada a émis un avertissement au public au sujet des médicaments vendus en ligne sur deux des sites du Dr Pooja. Ces produits ne sont pas légaux par l’intermédiaire de l’agence gouvernementale et donc illégaux à vendre. consultez l’un des deux sites Web qui vendent des comprimés d’avortement et de contraception d’urgence (mieux connu sous le nom de comprimé du lendemain) via WhatsApp. Rappelez-vous que le comprimé du lendemain peut être pris dans les jours suivant un rapport sexuel non protégé pour sauver votre grossesse que la pilule abortive est utilisée à la place pour mettre fin à une grossesse qui a déjà commencé. Ce site indique que les pilules abortives comprennent la mifépristone et le misoprostol, et les pilules du lendemain viennent avec le lévonorgestrel.

« Vous pouvez acheter des pilules de misoprostol cytotec sans ordonnance, passez votre commande sur notre WhatsApp », est écrit en anglais sur la page d’accueil du site. La clinique du Dr Pooja, qui prétend être située dans le quartier LaSalle de Montréal, se vante également d’offrir l’accouchement. Les produits de conditionnement physique illégaux n’ont pas été approuvés par Santé Canada, ce qui signifie que leur innocuité, leur efficacité et leur qualité n’ont pas été évaluées et peuvent présenter divers risques graves liés à la condition physique. Par exemple, ils seraient peut-être inefficaces, périmés ou mal étiquetés, sujets à des rappels ou à des versions contrefaites de produits légaux », a déclaré Santé Canada dans un communiqué.

« Cela ne signifie pas que tous les sites en ligne sont dangereux. Il y a des sites qui sont reconnus et qui distribueront des médicaments qui sont acceptés, approuvés par la FDA américaine. comme nos voisins du sud des États-Unis, pour télécharger la tablette d’avortement », explique le Dr Brown. Geneviève Roy, gynécologue obstétricienne au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM). Ils sont légalement distribués, contrôlés par des professionnels du fitness qui effectuent d’abord une consultation téléphonique ou vidéoconférence avec le patient.

« Ce qui est montré dans le monde entier, c’est que c’est très bien de le faire. Sauf que vous devez faire attention aux endroits où ils vous l’envoient simplement sans avoir d’entrevue, sans qu’un professionnel du conditionnement physique ne parle au patient. à première vue, pour s’assurer qu’il s’agit bien d’Array », explique le Dr Roy. La gynécologue dit qu’elle comprend que les femmes qui sont dans des régions éloignées, où il y a moins de professionnels du conditionnement physique, peuvent être tentées d’obtenir le comprimé abortif en ligne, cependant, au Canada, « Nous avons été assez libéraux par rapport à la pilule abortive, il y a beaucoup de professionnels du conditionnement physique qui peuvent le prescrire. Je pense donc que même dans les régions éloignées, c’est pour l’obtenir », dit-il.

« Ce ne sera jamais la première fois qu’une femme a besoin d’un avortement pour le faire passer en ligne, car nous savons qu’il y aura peut-être d’autres personnes qui en tireront un avantage financier et vendront ensuite des comprimés qui ne sont pas nécessairement approuvés », dit-elle. Dre Geneviève Roy. Il n’y a pas de pénurie de défi, ni d’accès au comprimé d’avortement ou au contrôle des naissances orales d’urgence au Québec ou au Canada », affirme Bertrand Bolduc, président de l’Ordre des pharmaciens du Québec. Il précise également que le comprimé du lendemain et le comprimé abortif constituent des installations remboursées aux patientes au Québec. Santé Canada « travaille à fermer les sites Internet en question » du « Dr Pooja », indique son communiqué. L’entreprise fédérale encourage le public à ne pas acheter ou utiliser de produits de ces sites Web et demande aux autres personnes qui s’en sont nourries de consulter un médecin.

Les personnes qui ont pris les comprimés contenant prétendument de la mifépristone et du misoprostol, selon le site Web, consultent immédiatement un professionnel de la santé, recommande Santé Canada. Le président spécialisé dans la politique américaine affirme que les sites Internet qui proposent des pilules abortives « sont de plus en plus connus, notamment à travers les discours et ce qui se passe aux États-Unis ». Il rappelle que les sites Internet fonctionnent par l’intermédiaire d’un réseau de médecins, tel que Aid Access, pour permettre aux femmes de se faire avorter dans les États où la pratique est illégale, en envoyant le médicament par la poste.

« Il est certain que le fait que Roe v. Wade ait été renversé du côté des États-Unis et la construction de la visibilité de l’avortement par la médecine, en particulier avec ce qui se passe ces derniers mois, dans (si) il y aura inversion ou non de la résolution de légaliser l’avortement par la médecine aux États-Unis (. . . ), cela peut avoir un effet sur le fait que d’autres personnes recherchent cette option en ligne, mais sans nécessairement avoir l’équipement pour cibler des ressources sécuritaires », explique Mme Bissonnette.

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Cette dépêche a été rédigée avec l’aide financière de Meta Exchange et de La Presse canadienne pour les nouvelles.

Crédit photo : Flickr.

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