Quelques jours après l’annonce de la désignation d’Abdelmadjid Chikhi pour travailler, du côté algérien, sur le dossier de la mémoire, avec un partenaire français, le chef de l’État français a officiellement désigné le célèbre historien, Benjamin Stora, pour cette mission.
Dans un communiqué rendu public vendredi, le Palais de l’Élysée a annoncé qu’Emmanuel Macron a chargé Benjamin Stora d’une mission sur “la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie”, en vue de favoriser “la réconciliation entre les peuples français et algérien”. Cette mission, dont les conclusions sont attendues à la fin de l’année, “permettra de dresser un état des lieux juste et précis du chemin accompli en France sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie, ainsi que du regard porté sur ces enjeux de part et d’autre de la Méditerranée”, a expliqué la présidence française.
Quelques jours auparavant, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune avait annoncé avoir nommé l’ancien directeur des archives nationales, devenu conseiller du chef de l’État chargé des questions mémorielles, comme représentant de l’Algérie. Abdelmadjid Chikhi et Benjamin Stora “travailleront directement sous notre tutelle respective. Nous souhaitons qu’ils accomplissent leur travail dans la vérité, la sérénité et l’apaisement pour régler ces problèmes qui enveniment nos relations politiques, le climat des affaires et la bonne entente”, avait expliqué Abdelmadjid Tebboune au quotidien français L’Opinion. Cette décision est venue après une conversation téléphonique échangée par les deux chefs d’État au lendemain de la restitution par la France de 24 crânes d’anciens résistants algériens à la colonisation. Ces restes étaient exposés, depuis 1849, au Musée de l’Homme à Paris.
Malgré l’annonce de sa nomination, l’historien Benjamin Stora avait averti qu’il n’était pas “le représentant de l’État français”. Il a évoqué “un rapport” qu’il devait remettre aux autorités françaises sur le sujet de la mémoire. “On ne peut jamais définitivement réconcilier des mémoires. Mais je crois qu’il faut avancer vers une relative paix des mémoires pour précisément affronter les défis de l’avenir, pour ne pas rester prisonniers tout le temps du passé parce que l’Algérie et la France ont besoin l’une de l’autre”, a-t-il indiqué dans une interview accordée, jeudi, au site de Radio France Internationale, (RFI).
Dans la lettre de mission de Benjamin Stora, Emmanuel Macron indique qu’“il importe que l’histoire de la guerre d’Algérie soit connue et regardée avec lucidité. Il en va de l’apaisement et de la sérénité de ceux qu’elle a meurtris”. Pour lui, il en va aussi “de la possibilité pour notre jeunesse de sortir des conflits mémoriels”. “Je souhaite m’inscrire dans une volonté nouvelle de réconciliation des peuples français et algérien”, écrit le président français. Car “le sujet de la colonisation et de la guerre d’Algérie a trop longtemps entravé la construction entre nos deux pays d’un destin commun en Méditerranée”, a-t-il ajouté.
Quelques jours après l’annonce de la désignation d’Abdelmadjid Chikhi pour travailler, du côté algérien, sur le dossier de la mémoire, avec un partenaire français, le chef de l’État français a officiellement désigné le célèbre historien, Benjamin Stora, pour cette mission.
Dans un communiqué rendu public vendredi, le Palais de l’Élysée a annoncé qu’Emmanuel Macron a chargé Benjamin Stora d’une mission sur “la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie”, en vue de favoriser “la réconciliation entre les peuples français et algérien”. Cette mission, dont les conclusions sont attendues à la fin de l’année, “permettra de dresser un état des lieux juste et précis du chemin accompli en France sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie, ainsi que du regard porté sur ces enjeux de part et d’autre de la Méditerranée”, a expliqué la présidence française.
Quelques jours auparavant, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune avait annoncé avoir nommé l’ancien directeur des archives nationales, devenu conseiller du chef de l’État chargé des questions mémorielles, comme représentant de l’Algérie. Abdelmadjid Chikhi et Benjamin Stora “travailleront directement sous notre tutelle respective. Nous souhaitons qu’ils accomplissent leur travail dans la vérité, la sérénité et l’apaisement pour régler ces problèmes qui enveniment nos relations politiques, le climat des affaires et la bonne entente”, avait expliqué Abdelmadjid Tebboune au quotidien français L’Opinion. Cette décision est venue après une conversation téléphonique échangée par les deux chefs d’État au lendemain de la restitution par la France de 24 crânes d’anciens résistants algériens à la colonisation. Ces restes étaient exposés, depuis 1849, au Musée de l’Homme à Paris.
Malgré l’annonce de sa nomination, l’historien Benjamin Stora avait averti qu’il n’était pas “le représentant de l’État français”. Il a évoqué “un rapport” qu’il devait remettre aux autorités françaises sur le sujet de la mémoire. “On ne peut jamais définitivement réconcilier des mémoires. Mais je crois qu’il faut avancer vers une relative paix des mémoires pour précisément affronter les défis de l’avenir, pour ne pas rester prisonniers tout le temps du passé parce que l’Algérie et la France ont besoin l’une de l’autre”, a-t-il indiqué dans une interview accordée, jeudi, au site de Radio France Internationale, (RFI).
Dans la lettre de mission de Benjamin Stora, Emmanuel Macron indique qu’“il importe que l’histoire de la guerre d’Algérie soit connue et regardée avec lucidité. Il en va de l’apaisement et de la sérénité de ceux qu’elle a meurtris”. Pour lui, il en va aussi “de la possibilité pour notre jeunesse de sortir des conflits mémoriels”. “Je souhaite m’inscrire dans une volonté nouvelle de réconciliation des peuples français et algérien”, écrit le président français. Car “le sujet de la colonisation et de la guerre d’Algérie a trop longtemps entravé la construction entre nos deux pays d’un destin commun en Méditerranée”, a-t-il ajouté.
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