Au Royaume-Uni, le Premier ministre Keir Starmer dénonce sa première crise avec des émeutes d’extrême droite

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Le gouvernement travailliste, au pouvoir depuis quatre semaines, est confronté à une lutte compliquée contre la désinformation en ligne, en particulier à X, où elle a proliféré depuis qu’Elon Musk a repris le réseau.

Par Cécile Ducourtieux (Londres, correspondante)

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Un mois après son entrée en fonction, le leader travailliste Keir Starmer fait face à sa première crise. Dans la nuit du lundi 5 août, de nouveaux incidents ont éclaté, plus précisément à Plymouth (sud-ouest), d’où la chaîne Sky News a diffusé en direct des photographies d’un affrontement tendu entre la droite et des contre-manifestants, séparés par la police de part et d’autre d’une route, sous une grêle de projectiles. Plus tôt dans la journée, le Premier ministre britannique avait convoqué en urgence les membres de son gouvernement, après un week-end de violence sans précédent. , alors que des émeutiers criant des slogans racistes attaquaient d’autres personnes d’autres communautés et détruisaient des abris d’urgence pour les demandeurs d’asile et des mosquées dans des dizaines de villes d’Angleterre et d’Irlande du Nord.

A l’issue de cette rencontre, le leader, qui a mis fin à quatorze ans de règne conservateur avec un programme très centriste, axé sur l’ordre, la justice et la lutte contre les incivilités, a dénoncé des événements qui n’étaient pas « des protestations, mais des violences naturelles ». « Nous ne tolérerons pas d’attaques contre les mosquées ou la communauté musulmane », a ajouté Keir Starmer, qui a promis une « armée » mobile de policiers pour combattre les extrémistes, sans entrer dans les détails. Il a également appelé à ce que les émeutiers soient jugés le plus temporairement possible et à ce que « le droit pénal soit appliqué en ligne » comme dans le monde physique.

Ces violences urbaines sont les plus notables qu’ait connu le Royaume-Uni depuis les émeutes d’août 2011. À l’époque, elles s’étendaient de Londres au reste du pays, après qu’un Britannique noir ait été assassiné par la police dans le nord de la capitale. Ces derniers jours, de fausses informations sur l’identité de l’utilisateur soupçonné d’avoir tué trois femmes lors d’une attaque au couteau à Southport, non loin de Liverpool, dans le nord de l’Angleterre, le 29 juillet, se sont répandues sur les réseaux sociaux, provoquant des violences. .

Des rumeurs attribuaient le meurtre à un demandeur d’asile musulman arrivé sur les côtes britanniques dans un « petit bateau », un bateau de fortune, ce que la police a démenti, précisant que le tueur présumé était né à Cardiff (Pays de Galles). Mais comme à Dublin, la capitale irlandaise a été saccagée par des émeutiers anti-immigrés fin 2023, à la suite d’une fausse rumeur qui a émergé suite à une attaque au couteau devant une école primaire, les manifestations britanniques sont organisées spontanément par le biais de services de messagerie (dont Telegram) et n’ont pas de leaders.

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