Au Royaume-Uni, l’influence sous-estimée de la droite

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L’Angleterre et l’Irlande du Nord sont secouées depuis une semaine par une flambée de violences nationalistes, antimusulmanes et xénophobes. Ces émeutes accroissent douloureusement l’influence du mouvement raciste et anti-musulman dans le pays.

Publié le 6 août 2024 à 11h47 Temps de lecture 2 min. Lire en anglais

Attaques et incendies criminels de mosquées et de bâtiments abritant des demandeurs d’asile, affrontements avec la police et des militants antiracistes : l’Angleterre et l’Irlande du Nord sont secouées depuis une semaine par des émeutes d’extrême droite contre les immigrés. Les violences, ponctuées de slogans tels que « Sortez-les ! », « Nous avons besoin de retrouver notre pays » et « Anglais à mort ! », ont commencé le lendemain de l’attaque au couteau qui a coûté la vie à trois femmes dans un club de danse de Southport. (nord-ouest de l’Angleterre) le lundi 29 juillet.

Pour contrer les fausses informations largement diffusées sur les réseaux sociaux, selon lesquelles le tueur, un jeune homme de 17 ans, était un migrant musulman qui avait traversé illégalement la Manche, la justice a bloqué la publication de sa véritable identité : Axel Rudakubana est né à Cardiff de parents rwandais, sans lien évident avec l’islam.

Un mois après son arrivée au pouvoir après quatorze ans dans l’opposition, le gouvernement travailliste du Premier ministre Keir Starmer est confronté à une crise d’une violence sans précédent et à un contenu qui combine trois ingrédients politiques des plus explosifs : l’insécurité, l’immigration et la droite.

Face à la montée des violences de rue dans de nombreuses villes, de Londres à Liverpool, en passant par Leeds, Bristol et Rotherham, Starmer multiplie les déclarations fortes, qualifiant les auteurs des violences de « voyous » et saluant les près de 400 arrestations. Mais sa réputation de fermeté liée à sa performance à la tête du parquet pour avoir porté plainte contre les auteurs des émeutes de 2011 ne le met pas à l’abri des plaintes de l’opposition conservatrice, qui réagit au-delà du nécessaire et lui reproche d’avoir abandonné son mandat. plan d’expulsion systématique des demandeurs d’asile vers le Rwanda.

Starmer, arrivé ici pour contraindre les conservateurs déguisés plus que par une vague d’enthousiasme, fait face à l’apparition hyperviolente dans les rues d’une nébuleuse de l’extrême droite. Il est vrai que cela n’est pas nouveau : le Front national dans les années 1970 et le Parti national britannique dans les années 2000 ont connu des moments de relative popularité ; Il reste cependant en marge du débat parlementaire en raison du système électoral à tour unique, qui aplanit les minorités.

Aujourd’hui, les réseaux sociaux semblent avoir permis à l’English Defence League, qui depuis 2009 multiplie les provocations anti-musulmanes, d’inspirer, voire d’organiser, le mouvement. Avec la participation implicite du parti xénophobe Reform UK, qui a obtenu 14% des voix. lors des élections du 4 juillet. Son chef, Nigel Farage, un Brexiteer et député nouvellement élu, souffle sur les braises en insinuant que la police a menti sur la tragédie de Southport.

Les troubles en cours soulèvent douloureusement la question de l’influence de l’extrême droite au Royaume-Uni, qui est sous-évaluée, dans un pays qui aime rappeler ses traditions de modération politique et sa résistance au-delà du nazisme. Le mouvement musulman y est actif, prospère d’autant plus virulent que les conservateurs, en force jusqu’en juin, ont joué avec le feu à travers le registre xénophobe. Les situations difficiles sont immenses pour Keir Starmer : il va devoir mettre fin à la violence. , mais aussi de concevoir la politique d’immigration humaine et contrôlée que ses prédécesseurs n’ont pas réussi à développer.

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