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Un retour à la politique est-il proche ? Alors qu’un nouveau locataire est toujours attendu à Matignon et que rien n’a été remplacé cette semaine malgré la fin des Jeux olympiques, Emmanuel Macron semble avoir besoin d’un coup de pouce la semaine prochaine. Dans un communiqué adressé à la rédaction vendredi 16 août, l’Elysée indique que « le Président de la République a invité les présidents des équipes parlementaires de l’Assemblée nationale et du Sénat, ainsi que les chefs des partis représentés au Parlement, à une série d’échanges du 23 août ».
« A travers ces rencontres, il s’agit, conformément à l’objectif fixé aux forces politiques dans la lettre aux Français du 10 juillet, d’avancer vers la constitution de la majorité solide la plus large et maximale imaginable au service du pays », peut-on encore lire. Le chef de l’Etat reste dans sa ligne, acceptant la défaite de son camp mais refusant de reconnaître celle du Nouveau Front populaire, qui est le seul à revendiquer le droit d’envoyer un locataire à Matignon, en l’occurrence Lucie Castets. Les Français ont exprimé lors des élections législatives leur préférence pour le remplacement et une large unité. Dans un esprit de responsabilité, tous les dirigeants politiques doivent œuvrer pour que cette préférence soit effective.
Le président reconnaît cependant que le NFP constitue la force politique vitale maximale puisque l’Elysée a indiqué qu’elle a proposé d’obtenir les blocs politiques à l’Assemblée nationale par ordre d’importance, et que le NFP sera la première force politique obtenue. Son entourage a également précisé qu’Emmanuel Macron était en mesure de succéder à Lucie Castets. « Le président ne s’y oppose clairement pas s’il s’agit d’une demande collective et les forces politiques du NFP considèrent qu’il est utile que l’échange soit constructif », a précisé cette source. L’entourage de cette dernière a de son côté indiqué que les dirigeants du PFN avaient proposé de « les accompagner dans ces débats » : « elle sera donc à leurs côtés ».
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Dans son communiqué, l’Elysée prévoit également un peu plus de calendrier sur la nomination d’un nouveau Premier ministre. « La nomination d’un ministre est adoptée dans le prolongement de ces consultations et de leurs conclusions. »
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