Royaume-Uni : nouvelle journée de violences entre la police et les manifestants d’extrême droite

Lire le problème

Lecture audio pour les abonnés uniquement

Le scénario ne s’est pas encore calmé au Royaume-Uni. Samedi 3 août, de nouveaux affrontements ont éclaté dans plusieurs villes, des manifestations anti-immigration et anti-musulmanes. Ces affrontements ont commencé après l’agression au couteau de 3 femmes à Southport lundi dernier. Ce sont des rumeurs introduites par des personnalités d’extrême droite sur la foi et l’identité de l’agresseur présumé, Axel Rudakubana, un garçon de 17 ans, qui ont été à l’origine des violences.

Recevez des nouvelles de l’étranger.

Merci! Votre inscription a été prise en compte à l’adresse :

Pour connaître toutes nos newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisation et notre politique de confidentialité.

Des affrontements qui « n’ont aucune excuse », a prévenu le Premier ministre Keir Starmer, qui a réitéré sa demande à la police de prendre « toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des rues ».

Mais malgré le discours ferme du gouvernement travailliste contre ce qu’il a qualifié de « haine d’extrême droite », le Royaume-Uni est dans sa troisième journée de violences, après celles qui ont secoué Southport mardi, Londres et d’autres villes mercredi. et Sunderland, dans le nord-est de l’Angleterre, vendredi.

Samedi, la situation, tendue, avec des contre-manifestations organisées à la demande de mouvements antiracistes, a dégénéré dans plusieurs villes entre manifestants et forces de l’ordre. À Liverpool, des émeutiers ont lancé des chaises, des briques et d’autres projectiles sur la police, a constaté un photographe de l’AFP. « Plusieurs policiers ont été blessés alors qu’ils faisaient face à de graves troubles dans le centre-ville de Liverpool », a déclaré la police de Merseyside à X (ex-Twitter).

À Manchester, selon la BBC, des affrontements ont eu lieu entre des manifestants et la police, qui s’attendait à des affrontements avec des contre-manifestants. À Nottingham et Belfast, la police a également dû s’immiscer entre les équipes anti-immigrés et anti-musulmans et les antiracistes. -des manifestants.

À Hull, dans le nord-est du pays, des manifestants ont brisé les vitres d’un hôtel abritant des demandeurs d’asile, selon la BBC. Trois policiers ont été blessés et quatre manifestants ont été arrêtés, a déclaré la police de Humberside. Enfin, à Londres, une marche pro-palestinienne a eu lieu, organisée dans le centre de la ville, comme prévu, sous haute surveillance policière, bien que pacifique. Une centaine d’autres personnes ont été arrêtées.

« Certains des suspects et des coupables [de ces violences] ont déjà été arrêtés, font face à des accusations et sont détenus, et ce n’est que le début [. . . ] La population a le droit de ressentir », a déclaré la ministre de l’Intérieur, Yvette Cooper. Samedi. La police a fait état de « graves degrés de violence ».

L’inquiétude est à son comble parmi les dirigeants musulmans fervents lorsqu’une mosquée a été attaquée à Sunderland vendredi, comme lors d’affrontements précédents à Southport mardi.

La police de tout le pays est en état d’alerte depuis les émeutes qui ont secoué Sunderland vendredi soir.   En particulier, des affrontements ont éclaté à l’extérieur d’une mosquée entre la police et les émeutiers, dont beaucoup portaient des drapeaux anglais et scandaient des slogans islamophobes.

VOIR AUSSI ROYAUME-UNI : Les mosquées britanniques en état d’alerte face aux violences Le gouvernement et de nombreux responsables politiques ont fermement condamné les violences, comme le maire de la région du nord-est, Kim McGuinness, qui a accusé « les groupes d’extrême droite », James Cleverly. , a appelé le gouvernement à « faire davantage » pour rétablir l’ordre public et « envoyer un message transparent aux intimidateurs ».

Pour la secrétaire générale du Conseil musulman de Grande-Bretagne, Zara Mohammed, ces tensions sont le résultat d’un « sentiment anti-immigrés et islamophobe qui se propage largement », a-t-elle ajouté au sein de la classe politique, a-t-elle déclaré vendredi à l’AFP. Lors des élections de juillet et alors que la lutte contre l’immigration clandestine était au centre de la campagne, le parti anti-immigration Reform UK a fait une percée surprenante en envoyant cinq députés au Parlement.

Partagez votre avis avec les membres du Point.

Tous mes messages censurés par Le Point !Inacceptable!

@syrcins : là, tu me déçois.

Et si. Quand un autre peuple craint d’être effacé chez lui, il se révolte. Normal, voire en bonne santé, parce qu’il est dans sa terre et dans celle de ses ancêtres, pas dans les autres.

mardi 4 juin 2024

Retrouvez toute l’actualité en France et dans le monde sur Le Point, suivez l’actualité en temps réel et nos analyses, débats et dossiers.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *