La relation entre Emmanuel Macron et Gérard Depardieu est marquée par le soutien du président à l’acteur face à de graves accusations. Pourtant, son premier contact, qui visait des vacances présidentielles à La Réunion en 2019, aurait mal tourné. . .
Dans les colonnes de L’Opinion du 27 décembre 2023, le journal a consacré une double page à Emmanuel Macron et à son soutien à Gérard Depardieu, accusé de viol et d’agressions sexuelles. Est notamment évoqué un passage de la bande dessinée politique Comédie française, voyages dans l’antichambre du pouvoir, parue en 2020, où l’auteur, Mathieu Sapin, raconte un moment pour le moins insolite qui s’est déroulé lors d’un déplacement d’Emmanuel Macron à La Réunion en 2019.
Alors qu’il était presque 23h00, Emmanuel Macron aurait demandé à Mathieu Sapin d’appeler Gérard Depardieu. En fait, le président est un grand fan de l’acteur et voulait communiquer avec lui. Mathieu Sapin, surpris par la demande, accepte quand même de jouer le jeu. . Cependant, ce geste sans risque s’est avéré être une source d’embarras pour l’auteur-dessinateur, puisque Gérard Depardieu aurait déclaré que « cela ne signifiait rien pour lui de le communiquer à Macron ». Dans une interview accordée au Monde en 2020, Mathieu Sapin est allé jusqu’à dire : « Une heure plus tard, Gérard m’a appelé pour me dire d’un ton très froid que si je voulais lécher le cul, c’était mon affaire. . . Le ton est donné !
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Après la publication d’une bande dessinée sur la campagne de François Hollande en 2012, Mathieu Sapin a écrit et dessiné un e-book sur Gérard Depardieu, qui a été très apprécié par Emmanuel Macron. Mais, après la première rencontre entre Mathieu Sapin et Emmanuel Macron, le caricaturiste confiait au Monde en 2020 que le président « n’avait que pour Gérard ». Ce dernier aurait insisté à plusieurs reprises pour organiser un dîner avec Gérard Depardieu, malgré le désintérêt de l’acteur, qu’il avait déclaré sur le plateau du TPMP en septembre 2020. qu’elle n’avait pas besoin de le rencontrer, expliquant que « ce n’est pas [son] monde ».
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage