Suite au discours d’Emmanuel Macron contre Gérard Depardieu, accusé de viols et d’agressions sexuelles, Ségolène Royal a réagi au micro de RTL, jeudi 28 décembre.
Depuis la diffusion du reportage Complément à l’enquête sur France 2, qui met en lumière certains déplacements de Gérard Depardieu accusé de viols et d’agressions sexuelles, Emmanuel Macron n’a cessé de protéger l’acteur. Lors d’une interview sur RTL ce jeudi 28 décembre, Ségolène Royal s’est exprimée. Sur cette aide apportée par le Président de la République, adoptant une position assez nuancée : « Je pense qu’on ne peut pas remettre en cause sa préférence pour la lutte contre les violences faites aux femmes, donc peut-être qu’il n’avait pas toutes les informations, peut-être aussi » Je pense que le rapport était une manipulation, comme on l’avait prévenu. C’est la vérité pour moi. Pour ma part, je n’ai pas besoin d’enlever la religion intelligente à son combat », a-t-il déclaré.
Ségolène Royal a ensuite souligné l’importance de sensibiliser l’opinion publique sur les conséquences graves de ce genre d’affaires sur les victimes. « Je crois qu’il est maintenant nécessaire que tout le monde comprenne ce qu’est la prédation sexuelle et ce qu’est l’emprise. C’est ce qui explique parfois que l’on parle de ces incidents des années après”, a expliqué l’ex-compagne de François Hollande.
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Ce mardi 26 décembre, Ségolène Royal avait d’ailleurs déjà montré son soutien aux victimes en partageant un message sur X (anciennement Twitter) : « Lorsqu’elles disent avoir été violées ou agressées par quelqu’un de puissant, je les crois. » Elle avait également vivement réagi à la tribune en soutien à Gérard Depardieu, signée par une cinquantaine de personnalités, notamment des femmes qui connaissent bien l’acteur : « Je suis sûre que toutes les femmes qui signent cette tribune sont sincères. Cependant, je constate qu’elles sont toutes fortes et probablement capables de riposter et de réagir si un homme leur manquait de respect”, a déclaré l’ancienne ministre, soulignant que les prédateurs sexuels ciblent souvent des femmes vulnérables, en particulier les jeunes femmes en début de carrière ou en stage.
Crédits photos : Patrick Bernard – Thierry David / Bestimage