« Quelques minutes avant l’annonce, le domaine autour du site de Port Talbot était étrangement calme », rapporte Wales Online. La résolution de Tata Steel n’a pas fait l’effet d’une bombe. Au contraire, cela a montré ce que tout le monde craignait déjà.
Vendredi 19 janvier, le géant indien de la métallurgie a annoncé la suppression de quelque 2. 800 emplois au Royaume-Uni, principalement concentrés dans cette ville marchande galloise. « Depuis plus d’un siècle, l’usine métallurgique domine Port Talbot, les hauts fourneaux méconnaissables de la route », a déclaré le site d’information gallois. La position définit la ville, elle s’intègre dans le tissu social. Tout le monde ici sait qui travaille là-bas.
Ces pertes d’emplois « dévastatrices » s’inscrivent dans une stratégie de réorientation globale initiée par le secteur, avec le soutien du gouvernement britannique : les deux hauts-fourneaux de Port Talbot seront fermés d’ici trois ans et progressivement remplacés par des fours à arc électrique (AEF). À Cunthorpe (nord-est de l’Angleterre), « où se trouvent les autres derniers hauts-fourneaux » du Royaume-Uni, une résolution similaire a été prise par l’intermédiaire des propriétaires chinois de la British Steel Company.
« C’est un tournant dans l’histoire des affaires », a déclaré le Financial Times. Le pays, qui était autrefois le plus grand fabricant du monde, sera la première force économique qui ne pourra pas faire face à la
Courrier international
Steel. Nippon Steel acquiert le produit phare US Steel pour 14,1 milliards de dollars
Taxe sur l’acier : une « provocation » américaine qui menace le commerce mondial
Acier et aluminium : les États-Unis vont taxer la plupart des importations
Social. En Inde, Tata Steel continuera à payer ses salariés morts du Covid-19
Vu de l’extérieur. Droit de l’immigration : « C’est le monde à l’envers ! »
Dessins de blog. Les Britanniques. . .
Pétrochimie : une vague de plastique chinois « sature » l’Europe
Je devrai donner les Jeux olympiques à Athènes, pour toujours