Le Japon atterrira à nouveau sur la Lune avec le mini-vaisseau spatial SLIM

La descente vers la Lune de l’atterrisseur intelligent de recherche lunaire (SLIM) devrait commencer vers samedi, heure japonaise, et devrait durer environ 20 minutes, selon l’agence spatiale japonaise, JAXA.

Cet engin non habité de petite taille (2,4 mètres de long pour 1,7 de large et 2,7 de haut) doit non seulement alunir, mais aussi se poser avec un haut degré de précision, dans un rayon de 100 mètres par rapport à sa cible. D’où son surnom de « Moon Sniper ». Il est courant que les engins lunaires atterrissent à plusieurs kilomètres de leur cible, ce qui peut compliquer leurs missions d’exploration.

>> Présentation vidéo de la mission du petit démonstrateur d’atterrisseur lunaire SLIM par la JAXA:

Atterrir comme il se doit sur la Lune est plus compliqué que sur des astéroïdes (un exploit déjà réalisé, ajoute-t-il via JAXA) car la gravité sur la Lune est plus puissante que sur les petits corps célestes et, par conséquent, un vaisseau spatial n’a qu’une seule chance. d’atterrir réellement sur la Lune. la lune.

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SLIM atterrira dans un petit cratère de 270 mètres de diamètre appelé Shioli, qui signifie « marqueurs » en japonais, d’où le vaisseau spatial pourra effectuer une analyse du sol des roches censées provenir du manteau lunaire, de l’arrangement interne des roches et de l’arrangement interne des roches. a déclaré Tomokatsu Morota, maître de conférences à l’Université de Tokyo, spécialisé dans l’exploration spatiale.

SLIM transporte une sonde ronde légèrement plus grande qu’une balle de tennis et capable de changer de forme pour se déplacer sur la surface lunaire. Il a été développé par la JAXA, en collaboration avec Takara Tomy, un géant japonais du jeu. jouet.

>> Ce déformable est le même que celui du SORA-Q volant avec SLIM :

JAXA a également publié un jeu vidéo pour développer les situations exigeantes de SLIM et la complexité de son alunissage de précision ; La firme a également réalisé une vidéo avec une chanson !

Cette mission japonaise ambitionne également de faire avancer la recherche sur les ressources en eau sur la Lune, une question clef alors que les Etats-Unis et la Chine comptent à terme y installer des bases habitées.

La présence de glace d’eau a été démontrée au fond de cratères dans les régions polaires de la Lune, lesquelles par conséquent attirent désormais toutes les attentions.

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Le succès de la mission SLIM permettrait au Japon « d’afficher sa présence » dans le domaine spatial, rappelle aussi Tomokatsu Morota. En 1970, le Japon fut la quatrième nation a lancer un satellite; la nation a prévu de construire des ports spatiaux régionaux sur quatre sites à travers le Japon, de Hokkaido à Okinawa, qui serviront de plaques tournantes du transport spatial.

Plus de 50 ans après les premiers pas de l’homme sur la Lune, grâce à la force américaine en 1969, elle fait à nouveau l’objet d’une course mondiale, dans laquelle la rivalité entre les États-Unis et la Chine occupe une place centrale.

>> Lire : Le Japon doit s’inscrire dans le club des pays ayant réussi un alunissage contrôlé

Mais de nombreux autres pays et entreprises privées s’y intéressent également, comme la Russie, qui rêve de redonner vie à la gloire de l’URSS, notamment en s’alliant à la Chine et à l’Inde, qui a effectivement réalisé l’été dernier son premier alunissage (voir encadré).

Les deux premières tentatives d’alunissage du Japon ont échoué. En 2022, une mini-sonde de la JAXA, Omotenashi (« hospitalité » en japonais), qui se trouvait à bord de la mission américaine Artemis I, a connu une panne de batterie mortelle peu de temps après avoir été éjectée dans l’espace.

Et en avril 2023, un atterrisseur lunaire de la start-up japonaise ispace s’est écrasé sur la surface de la Lune, après avoir échoué à l’étape de descente gracieuse.

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SJAQ et AFP

Atteindre la Lune reste un immense défi technologique, même pour les grandes puissances spatiales: début janvier, l’entreprise privée américaine Astrobotic, sous contrat avec la NASA, a dû renoncer à tenter un alunissage en raison d’une fuite de carburant de son engin, qui devrait désormais se consumer en rentrant dans l’atmosphère terrestre.

La NASA a également reporté d’environ un an les deux prochaines missions de son programme principal de retour sur la Lune Artemis II et III, jusqu’en septembre 2025 et septembre 2026. Lancé en 2017, le programme vise à ramener les astronautes dans leur sol. avec la structure éventuelle d’une base lunaire permanente.

>> Lire : É. -U. Les États-Unis reportent le retour des astronautes sur la Lune à 2026

Les États-Unis sont le seul pays à avoir déjà envoyé des astronautes poser le pied sur la surface lunaire, entre 1969 et 1972 le programme Apollo.

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