Mon compte
Veuillez insérer l’adresse email utilisée pour votre enregistrement :
La croissance du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis s’est accélérée en 2023, à 2,5% contre 1,9% l’année précédente, selon la première estimation du département du Commerce, publiée jeudi.
L’économie mondiale échappe ainsi à la récession annoncée depuis plus d’un an.
La croissance du seul quatrième trimestre a conjuré le sort, s’établissant à 3,3% en rythme annualisé, mesure privilégiée par les États-Unis, qui compare le PIB à celui du trimestre précédent puis projette l’évolution sur l’année entière à ce rythme.
Il s’agit d’un ralentissement par rapport aux 4,9 % du troisième trimestre, mais supérieur aux 2,0 % attendus par les analystes, selon le consensus Market Watch.
« L’expansion du quatrième trimestre a été plus forte que prévu, tirée par de fortes dépenses des clients », a déclaré Rubeela Farooqi, économiste en chef chez High Frequency Economics.
La consommation, principal moteur de l’économie américaine, est demeurée vigoureuse au cours de l’année écoulée, même si le pouvoir d’achat a été érodé par l’inflation d’une part et les taux d’intérêt émergents d’autre part.
Parce que les salaires ont également augmenté et, depuis mi-2023, leur hausse a été plus forte que celle des prix.
‘Bidenomie’
L’administration Biden, profitant de cet ‘atterrissage en douceur’ inespéré à l’orée de la campagne électorale, n’a de cesse de vanter les effets de sa politique économique, les ‘Bidenomics’.
D’autant plus que c’est un duel avec l’ancien président républicain Donald Trump qui semble se dessiner. Or celui-ci met régulièrement en avant la bonne santé de l’économie américaine lorsqu’il était à la Maison Blanche, mais aussi des finances des ménages, avant la flambée des prix.
Et c’est Joe Biden qui s’oppose par l’électorat à cet épisode de pic d’inflation. Cependant, les sondages mesurant leur moral et leur confiance semblent s’améliorer.
L’enjeu sera celui de l’élection présidentielle de novembre.
Pour freiner le pic d’inflation, qui a atteint en juin 2022 un niveau observé depuis le début des années 1980, soit 9,1 % sur un an, la banque centrale américaine (Fed) a relevé ses taux à 11 reprises entre mars 2022 et juillet 2023.
Maintenant que l’inflation ralentit à 3,4% en glissement annuel en décembre, elle prévoit désormais de la faire baisser dans les mois à venir, en faisant en sorte que les prêts aillent davantage aux ménages.
Cependant, il devrait les maintenir à leur point actuel compris entre 5,25 % et 5,50 % lors de sa prochaine réunion, qui se tiendra mardi et mercredi.
Le PIB avait connu des hauts et des bas en 2020 et 2021, enregistrant d’abord la plus forte baisse du PIB depuis 1946 (-3,5 %) et deux mois de récession due au Covid-19, puis la plus forte expansion depuis 1984 : 5,9 %.
Pour rester au courant de toutes les nouveautés, inscrivez-vous à notre infolettre et recevez toutes les actualités de la journée tous les soirs à partir de 16h30.
Offres d’emploi
Lecteur radio suisse
Nos applications
Carte Sésame