L’ancienne ministre des Finances, Chrystia Freeland, prononce un discours lors d’une conférence de presse à Toronto le 19 janvier 2025, à l’occasion du lancement de sa croisade pour devenir la prochaine cheffe du Parti libéral du Canada.
Photo : La Presse Canadienne / Frank Gunn
L’ancienne ministre des Finances Chrystia Freeland, qui vise à succéder au premier ministre Justin Trudeau après avoir frappé à la porte du cabinet, réclame 4 débats parmi les candidats à la course à la chefferie libérale, dont deux en français.
Dans un e-mail envoyé vendredi via une liste de distribution à d’autres personnes qui s’étaient inscrites sur le site Web de la croisade de l’ancien vice-président, il a supplié que cette foire oratoire ait pris position dès que possible.
Tout le monde mérite de nous voir débattre de nos idées et de la voie à suivre pour notre parti et notre pays, peut-on lire dans le message adressé aux candidats à la chefferie.
Un peu plus tard, Radio-Canada annonçait par communiqué que Mme Freeland allait être une des personnes interviewées à l’émission télévisée bien connue Tout le monde en parle.
Freeland, dont la candidature n’a pas encore été officialisée par les instances dirigeantes du parti, devrait selon toute vraisemblance être visuelle pour le public québécois puisqu’elle a accordé une entrevue au réseau TVA le premier jour de sa campagne. donner à un média depuis sa démission sensationnelle de son poste de ministre.
Mark Carney, considéré comme le principal rival de Freeland dans la course, est en avance pour débattre avec les autres candidats [. . . ] de la manière définie par le comité de vote du chef du Parti libéral, a déclaré Emily Williams, porte-parole de la croisade de la Ancien gouverneur des banques du Canada et de l’Angleterre.
L’équipe de M. Carney demande donc expressément le nombre de débats.
En tout cas, vous pourrez compter dimanche sur une nouvelle signification de la part d’un élu francophone du Québec, celui du ministre de l’Innovation, de la Science et de l’Industrie, ainsi que du député de Saint-Maurice. –Champlain, François-Philippe Champagne (nouvelle fenêtre).
Deux sources bien au fait de l’activité prévue au cours du week-end ont indiqué que ce soutien allait être annoncé lors du passage de M. Champagne à Shawinigan, ville natale de l’ancien premier ministre libéral Jean Chrétien, qui se trouve dans la circonscription de l’actuel député. La Presse canadienne a accordé l’anonymat à ces deux sources puisqu’elles n’étaient pas autorisées à parler publiquement de ces questions.
Ce sera une journée à mettre devant les intérêts du Québec, le fait français, les régions, a déclaré le champagne dans un communiqué de presse vendredi, refusant de révéler ses couleurs dimanche.
L’équipe d’un autre candidat à la leader, Karina Gould, a indiqué que l’ancien chef parlementaire et adjoint libéral avec la proposition de Mme Freeland d’avoir deux débats en français et en anglais. Cependant, elle considère cela comme un minimum.
Cette semaine, Karina [Gould] a accordé plus de 15 entrevues à la radio, à la presse écrite et aux médias non traditionnels et a tenu deux conférences de presse [. . . ] dans l’une ou l’autre des langues officielles. Dans cet esprit, nous pensons qu’il est essentiel qu’il y ait autant d’opportunités de débat que possible, a-t-il soutenu.
Avec Mme Freeland, Mark Carney et la députée ontarienne Karina Gould sont vus par des observateurs de la politique ainsi que par des députés comme les principales personnes sur la ligne de départ de la course à la chefferie, qui doit se conclure le 9 mars.
En se rendant à une réunion de travail du caucus libéral qui devait avant tout servir à discuter des menaces de tarifs douaniers du président américain Donald Trump, le lieutenant pour le Québec du gouvernement, Jean-Yves Duclos, a réitéré l’importance qu’il accorde à la maîtrise du français par les divers aspirants chefs.
Il a dit avoir évoqué ce facteur avec un député qui doit succéder à Justin Trudeau et qui est moins connu dans les milieux politiques : Chandra Arya. Ce dernier, un temps après avoir manifesté son intention de se lancer dans la mêlée, a déclaré qu’il n’avait pas besoin de parler français pour devenir Premier ministre.
Selon le ministre Duclos, M. Arya a bien compris son argumentaire. Je lui ai expliqué assez clairement le point de vue des membres du caucus du Québec et, plus important encore, le fait qu’au Québec, on est fiers d’appartenir au Canada, a-t-il dit. Mais pour pouvoir contribuer pleinement au développement du pays, il nous faut un premier ministre qui soit parfaitement bilingue.
Au total, sept candidats potentiels ont fait parvenir jeudi leur dossier au Parti libéral du Canada, ce qui inclut un versement de 50 000 $. L’approbation qui doit suivre par cette formation politique et par Élections Canada devrait prendre encore plusieurs jours.
Le député micmac Jaime Battiste, qui souhaite nommer le premier chef de gouvernement autochtone du Canada, n’a pas pu répondre vendredi à une question qui avait été demandée en français par la presse canadienne. Il a indiqué qu’il suit des cours de français tous les matins, soulignant qu’il aimerait pouvoir parler une troisième langue.
L’ancien député montréalais Frank Baylis est bilingue, avait insisté son équipe jeudi, soutenant par voie de communiqué qu’il a passé les deux dernières semaines à rencontrer des dirigeants communautaires et des sympathisants de partout au pays, notamment au Québec.
Dans son message du vendredi, Mme Freeland a également demandé à chacun des candidats pour que le siège social puisse se présenter comme candidats lors des prochaines élections fédérales, en plus de s’engager – ainsi élue – de continuer à être députés quelle que soit leur origine. Course pour le siège social.
En nous engageant à long terme avec cette équipe, nous pouvons montrer aux Canadiens que nous sommes là pour eux, toujours pour eux », a déclaré l’aspirant leader.
Il reste également à noter si les libéraux seront en vigueur après les prochaines élections, car les conservateurs ont bénéficié d’un avantage géant dans les intentions de vote pendant plus d’un an.
Mme Williams, de l’équipe de M. Carney, a déclaré que Carney était bien placé pour mener le Parti libéral à la victoire en 2025 et bâtir le parti pour les années à venir.
L’équipe de campagne de Mme Gould, comme en ce qui a trait à la question des débats, n’a pas répondu dans l’immédiat à la requête de La Presse canadienne sur cet autre point.
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L’ancien ministre des Finances demande également à ses partis en guerre d’être des candidats aux prochaines élections.
Dans un courriel envoyé vendredi au moyen d’une liste de distribution auprès de personnes qui s’étaient inscrites sur le site web de campagne de l’ancienne vice-première ministre, celle-ci plaide pour que ces joutes oratoires surviennent dans les plus brefs délais.
Tout le monde mérite que nous débattions de nos concepts et de la voie à suivre pour nous et notre pays », peut-on lire dans le message adressé aux candidats à la direction.
Un peu plus tard, Radio-Canada a annoncé dans un communiqué de presse que Mme Freeland sera l’une des autres personnes interrogées dans le célèbre émission de télévision Le Monde à Parle.
Mme Freeland, dont la candidature n’a pas encore été officialisée par les instances dirigeantes du parti, a vraisemblablement besoin d’être visible pour un public québécois puisqu’il a accordé une entrevue à TVA le premier jour de sa campagne. C’était la première interview qu’elle a accepté de donner à un média depuis sa démission sensationnelle de son poste de ministre.
Mark Carney, qui est considéré comme le principal rival de Freeland dans la course, est en avance sur le débat avec les autres candidats. Gouverneur des banques du Canada et de l’Angleterre.
Ainsi, l’équipe de M. Carney ne fait pas de demande spécifique quant au nombre de débats.
Quoi qu’il en soit, il pourra compter dimanche sur un nouvel appui de taille de la part d’un élu francophone du Québec, celui du ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie ainsi que député de Saint-Maurice–Champlain, François-Philippe Champagne.
Deux sources bien au fait de l’activité prévue au cours du week-end ont indiqué que ce soutien allait être annoncé lors du passage de M. Champagne à Shawinigan, ville natale de l’ancien premier ministre libéral Jean Chrétien, qui se trouve dans la circonscription de l’actuel député. La Presse canadienne a accordé l’anonymat à ces deux sources puisqu’elles n’étaient pas autorisées à parler publiquement de ces questions.
Ce sera une journée pour faire passer en premier les intérêts du Québec, de la réalité française, des régions, a déclaré Champagne lors de la conférence de presse de vendredi, refusant de dévoiler ses couleurs avant dimanche.
L’équipe d’une autre aspirante cheffe, Karina Gould, a indiqué que l’ancienne chef parlementaire et députée libérale appuyait la proposition de Mme Freeland de tenir deux débats en français et en anglais. Cependant, elle considère qu’il s’agit d’un minimum.
Karina [Gould] a accordé plus de 15 entrevues à la radio, dans la presse écrite et dans des médias non traditionnels cette semaine et a tenu deux conférences de presse […] dans les deux langues officielles. Dans cet esprit, on pense qu’il est important qu’il y ait autant d’occasions de débattre que possible, a-t-on soutenu.
Avec Mme Freeland, Mark Carney et la députée ontarienne Karina Gould sont vus par des observateurs de la politique ainsi que par des députés comme les principales personnes sur la ligne de départ de la course à la chefferie, qui doit se conclure le 9 mars.
Sur le chemin d’une assemblée du groupe libéral qui devrait être utilisé avant tout pour parler des menaces tarifaires du président américain Donald Trump, le lieutenant du gouvernement au Québec, Jean-Yves Duclos, a réitéré l’importance qu’il accorde au domaine français par le biais des candidats aux dirigeants.
Il a fait savoir qu’il avait abordé cette question auprès d’un député qui souhaite succéder à Justin Trudeau et qui est moins connu des milieux politiques : Chandra Arya. Ce dernier avait, peu après avoir signalé ses intentions de sauter dans la mêlée, déclaré qu’il ne croyait pas avoir besoin de parler français pour devenir premier ministre.
Selon le ministre Duclos, M. Arya a bien compris son argumentaire. Je lui ai expliqué assez clairement le point de vue des membres du caucus du Québec et, plus important encore, le fait qu’au Québec, on est fiers d’appartenir au Canada, a-t-il dit. Mais pour pouvoir contribuer pleinement au développement du pays, il nous faut un premier ministre qui soit parfaitement bilingue.
Au total, sept candidats potentiels ont soumis jeudi leur programme au Parti libéral du Canada, qui s’accompagne d’un paiement de 50 000 $. L’approbation à laquelle il devra se conformer avec ce parti politique et à travers les élections au Canada prend encore plusieurs jours.
Le député de Mi’kmaq, Jaime Battiste, qui a besoin du premier chef du gouvernement autochtone du Canada, n’a pas pu répondre vendredi à une consultation française par le biais de la presse canadienne. Il a dit qu’il prenait des catégories françaises chaque matin, soulignant qu’il devait pouvoir parler une troisième langue.
L’ancien député de Montréal, Frank Baylis, est bilingue, a insisté jeudi son équipe, affirmant que l’Assemblée était passée au-delà de deux semaines avec des réseaux de réseaux et d’adeptes de tout le pays, ajoutant au Québec.
Dans son message de vendredi, Freeland a également demandé à chacun des candidats à la direction d’être en mesure de se présenter aux prochaines élections fédérales et de comprendre que, s’ils sont élus, ils resteront députés quels que soient les résultats finaux de leur carrière de chef. .
En nous engageant à faire partie à long terme de cette équipe, nous pouvons montrer aux Canadiens que nous sommes ici pour nous-mêmes et pour eux, implorons-nous auprès du futur leader.
Reste également à noter que les libéraux parviendront à se maintenir en place à l’issue des prochaines élections, les conservateurs jouissant d’une avance géante dans les intentions de vote depuis plus d’un an.
Mme Williams, de l’équipe de M. Carney, a déclaré que M. Carney est prêt à mener le Parti libéral à la victoire en 2025 et à construire le parti pour les années à venir.
L’équipe de la croisade de Mme Gould, tout comme pour la consultation des débats, n’a pas répondu à la demande de la presse canadienne sur cet autre point.