Le Groupe Le Massif développera un «Camp de base» de 400 unités d’hébergement à Petite-Rivière-Saint-François.
«On veut une offre d’hébergement complémentaire à ce qu’on va retrouver sur le site. On veut rejoindre le maximum de gens afin qu’ils puissent profiter de notre montagne», indique au Journal André Roy, vice-président et directeur exécutif, Groupe Le Massif.
Ce développement immobilier des propriétaires du Massif de Charlevoix avait été dévoilé pour une première fois en 2014. Les plans ont toutefois été modifiés au cours des dernières années.
La première phase est évaluée à 44 M$. Elle prévoit la sortie de terre de 124 unités et de 25 000 pieds carrés d’espaces commerciaux. Les travaux débuteront en 2021 et s’échelonneront jusqu’en décembre 2022.
À terme, le site hébergera entre autres des restaurants, un café, une microbrasserie, une halte-garderie, une école de glisse, différents magasins et une boutique de plein air. Les saveurs locales seront mises de l’avant. Il y aura également une rue piétonnière.
L’accès au Camp de base se fera à partir du pied de la montagne ou de la gare de train. Pour la première phase, quatre édifices seront construits.
«Avec le Club Med, on veut positionner le Massif comme une montagne récréotouristique quatre saisons. Là, c’est le centre de ce grand projet», avance Claude Choquette, président du Groupe Le Massif.
L’homme d’affaires concède que certaines unités pourraient être vendues. La vocation finale sera toutefois établie en fonction de la demande.
Dans son ensemble, le projet prévoit la sortie de terre d’une dizaine d’immeubles et il sera divisé en trois phases, dont la deuxième qui pourrait comprendre la construction d’un hôtel. La direction préfère ne pas s’avancer, pour le moment, sur l’ensemble de la facture.
Rappelons que le Club Med, un projet incluant un hôtel de 300 chambres de 120 millions $, devrait également ouvrir ses portes en décembre 2021.
Au cours des derniers mois, Groupe Le Massif, qui est la propriété du cofondateur du Cirque du Soleil, Daniel Gauthier, a modifié son inscription au Registre des lobbyistes afin de pouvoir entamer des pourparlers avec Investissement Québec, et ce, afin qu’il participe «en tant qu’actionnaire, à d’autres étapes du développement» de la montagne.
L’entreprise espère que le bras financier de l’État collabore financièrement aux «activités qui seront offertes sur le site, à l’amélioration des systèmes de neige artificielle, aux investissements de travaux d’égouts et d’aqueduc et d’une place publique».
M. Choquette assure que l’argent pour réaliser le «Camp de base» proviendra que d’investisseurs privés.
Club Med limites des placements
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