En ces temps de « grand confinement », l’association lance la « Gazette de la Maison du folklore », qui veut offrir au grand public les clés de la culture champenoise.
Bien évidemment, le « grand confinement » est une terrible période pour une association comme la Maison du folklore de Champagne, coutumière des veillées, des échanges interrégionaux et de la convivialité sous toutes ses formes.
L’étude, le partage et la transmission du folklore et des traditions de la Champagne est au cœur de l’action de l’association, née en 2016 autour d’une belle cave niché près de l’église de Ailleville, dans les vignobles du Barsuraubois.
En début d’année, l’association d’Ailleville a réussi le pari de fédérer la quasi-totalité des associations folkloriques de Champagne et des Ardennes. Il fallait donc un peu plus qu’un virus asiatique pour réduire son énergie à néant.
« Dans le cadre du programme Nation apprenante, la Maison du folklore de Champagne propose depuis un mois maintenant des gazettes hors-séries sur la Champagne : villages, histoires, géographie, patois, traditions, us et coutumes… », explique Brice Roborel de Climens.
« Assieds-toi, je sais bien que tu souffres de la goutte… » Du taboulot (boîte à laver aussi appelé triolot) aux ptiololos (les enfants), des verbes beuyer (regarder en douce) et arquer (marcher), des expressions, des observations sur notre environnement… voici ce que la gazette peut vous apprendre.
Savez-vous qu’en Champagne, la coccinelle s’appelle la « bête à bon dieu » et qu’elle est entourée de toute une tradition qui dit bien dans quel respect la tenaient les paysans de jadis ? Ainsi, on raconte que si une coccinelle se pose sur vous, et que l’on a le temps de compter jusqu’à 22, c’est le signe que vous serez heureux, rappelle Brice Roborel de Climens.
Comme on dit aussi que la coccinelle qui se pose sur vous annonce le beau temps pour le dimanche suivant. Vous disposerez sur le site de différents cahiers et de leurs corrigés. Et d’exercices qui valent pour les petits comme pour les grands…