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Il y a trois ans dans le Perche, Arnaud Doin, a fait bâtir le Country Lodge, un village-vacances au cœur de la nature. Sa cible : la clientèle parisienne. L’année 2020 devait être florissante mais la crise sanitaire a coupé net l’élan de cet entrepreneur. 

Par Damien Migniau Publié sur 04/26/2020 à 11:36 mis à Jour le 04/26/2020 à 15:57

On a déjà perdu 150 000 euros de chiffre d’affaires et chaque mois je paye 30 000 euros de charges.Arnaud Doin – entrepreneur 

« On n’est pas un hôtel avec cinquante chambres dans le même couloir. Nous, on est dans un tourisme particulier. C’est un parc résidentiel avec des maisons espacées de 40 m les unes des autres. Les gens montent dans leurs voitures, ils arrivent et repartent. Nos clients prennent moins de risques que les gens qui vont faire leurs courses à Mortagne au Perche ou à Alençon » 

Nos clients prennent moins de risques que les gens qui vont faire leurs courses.Arnaud Doin – entrepreneur

Les prochains mois vont être très compliqués à gérer mais Arnaud Doin souhaite y voir du positif. Pour ce parisien, amoureux de la campagne, cette crise sanitaire va très certainement modifier certaines manières de consommer et de voyager.« Aujourd’hui, le tourisme de masse, la boite de nuit où on va danser à 300 près d’une piscine à Ibiza, c’est terminé. Il y a certainement des gens qui vont se dire, désormais je consomme plus pareil comme par exemple monter dans un avion à n’importe quelle occasion. L’idée ici, c’est d’être confiné et de manger local. On a un maraîcher au bout de l’allée, on a un éleveur-boucher qui livre tous les jours, on n’a pas besoin d’aller faire les courses en grande surface. Sans le savoir, notre parc est en totale adéquation avec ce qu’induit cette pandémie. »

Caen, Rouen

Caen Rouen

Sa Bay

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