La péninsule de Kii au Japon : nos indications pour un voyage ancestral entre océan et montagne

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Un choix

Le Japon offre tellement de possibilités que les vacances dans la région du Kansai se limitent à la découverte de Kyoto, Nara et Osaka. Pourtant, juste à côté se trouve une nature plus brute et immersive.

À l’atterrissage à Osaka, de nombreux exercices partent de la péninsule de Kii. Un premier exercice est encore plus mémorable lorsque vous dégustez un ekiben, le bento japonais classique que l’on peut boire dans les gares. Après une heure de route, vous commencez à voir les montagnes. , avant de céder la place à l’océan Pacifique.

Trois préfectures se partagent ce domaine – Mie, Wakayama et Nara – formant le berceau religieux du pays, très fréquenté par les locaux, grâce au Kumano Kodo, l’un des pèlerinages les plus célèbres, mais oublié des touristes étrangers.

Si vous êtes à la recherche de merveilles culturelles et dévotionnelles, passez au moins 3 à 4 jours sur cette charmante péninsule. Suivez notre programme éprouvé sur le terrain.

Pour une immersion dans la religion shintoïste, dans les forces et les esprits de la nature (la moitié de la population la pratique), l’aventure commence à Ise, qui abrite le plus ancien sanctuaire du Japon. Le lieu de culte est la porte d’entrée du parc national d’Iseshima (l’un des 34) coupé entre la forêt et la baie d’Ago.

Pour profiter de ces paysages, le point de vue de Yokoyama est une escale privilégiée pour explorer les îlots sinueux de la baie nichés dans l’océan Pacifique. Il doit être passé le matin ou en fin de journée, lorsque la lumière n’est pas trop forte.

Prenez ensuite la route vers l’océan où la perliculture règne en maître. C’est ici que l’ostréiculture perlière a vu le jour grâce à Kokichi Mikimoto. Dans les années 1890, l’inventeur japonais a été le premier au monde à trouver un moyen d’apprivoiser les perles de la baie.

Depuis des siècles, les amas, femmes qui pratiquent la plongée en apnée, recherchent des crustacés et des perles à une intensité de plusieurs dizaines de mètres. Aujourd’hui, il n’y en a plus que six cents. Pour vous attendre à les rencontrer et à remarquer cette tradition, attendez le printemps et l’été.

Vous trouverez plus d’informations sur le site de la préfecture de Mie.

Il serait dommage de ne pas profiter de ces paysages au lever et au coucher du soleil. Lorsque vous atteignez la périphérie de Cova Kakuda, il est difficile de croire ce qui se cache derrière les murs de ces cabanes en bois, d’une merveilleuse simplicité face à une baie paradisiaque. l’endroit ressemble presque à la Scandinavie.

Derrière ces portes se cache un projet d’envergure inauguré à l’été 2023 visant à régénérer la biodiversité. Cova Kakuda a réhabilité d’anciens hangars utilisés pour la perliculture dans des chambres d’hôtel, avec 4 petites villas individuelles.

La décoration est simple, essentiellement en bois, et invite le voyageur à se concentrer sur la nature environnante grâce aux fenêtres omniprésentes.

Trois chambres sont au bord de l’eau et une en hauteur parmi les arbres. Certains disposent même d’un sauna personnel. Un autre, le colectivo, se trouve au bord de la baie, à deux pays du restaurant.

Comme dans de nombreux hôtels au Japon, vous pouvez passer la nuit sur place pour le dîner et le petit-déjeuner.

Le dîner, préparé à quelques mètres des convives, se mange en dix étapes avec des produits locaux, des poissons et des fruits de mer pêchés dans la baie. Et il se marie bien avec le saké.

Le petit-déjeuner, servi dans le même salon de l’autre côté de l’eau, est l’un de ceux que l’on demande toute sa vie. Une soirée à la Cova Kakuda offre une déconnexion générale.

Deux ou trois jours vous permettront de prévoir d’autres activités : kayak, pêche, yoga. . . Tranquillité d’esprit garantie.

Majorité? Avec son propre bateau, le statu quo organise une excursion dans la baie pour découvrir les meilleurs spots de perliculture.

Cova Kakuda1387-14 Shimacho-katadaShima-shi, mer

Après les paysages côtiers, les montagnes constituent le centre de la péninsule de Kii.

En arrivant au petit village de Dorogawa Onsen au pied du mont Omine dans la préfecture de Nara, une atmosphère mystique plane sur vous, surtout en hiver. Du brouillard, des sapins, d’autres feuillus et un pont suspendu. . . Les fans de « Twin Peaks » s’y trouveront en fait.

C’est dans cette région que l’on pratique le Shugendo, une foi montagnarde à part entière, une sorte d’agrégat de croyances animistes locales, où la nature règne en maître. Les hôteliers et autres locaux vous le diront : localisez votre vraie nature et rapprochez-vous. Selon leurs valeurs, les merveilleux pratiquants sont suspendus la tête en bas dans la partie la plus sensible de la montagne (à ne pas reproduire !).

Pour une pratique plus accessible, moins nocive et tout aussi mémorable, les visiteurs plus expérimentés peuvent demander à effectuer un rituel de purification Suigyo au temple Ryusen-ji, quelques minutes de méditation dans de l’eau sans effusion de sang. L’autre rituel de purification par le feu, le Goma, qui rappelle les rites indiens, est une option pour le moment.

Une promenade dans le paysage du village permet également de découvrir des rites plus répandus. Les nombreux sanctuaires (représentant le shintoïsme) sont caractérisés par la présence d’un torii vermillon à l’avant (attention, ne jamais passer par le milieu, toujours sur les côtés), de cordes, faites de paille de riz, et de bassines avec de l’eau et de petites louches (lavez-vous les mains et la bouche pour vous purifier).

Passez la nuit dans un ryokan, une auberge japonaise classique, avec un onsen près des sources chaudes (Kadojin est un choix judicieux) et mangez un nabe, une fondue à base de viande.

Certains grands magasins indépendants (dont le Zanitani Shokakudo Daranisukegan) proposent des produits locaux et des souvenirs classiques. Enfin, visitez la brasserie locale Dorogawa Onsen, qui possède son propre bar.

Pour plus d’informations (y compris les rituels) et les demandes de visites, veuillez contacter la préfecture de Nara ou demander une recommandation à votre hébergement. La plupart des habitants ne parlent que japonais.

Lorsque vous poserez le pied sur le mont Koya (ou Koyasan), préparez-vous à un séjour éternel.

Pour s’y rendre, les voitures et les bus doivent emprunter des routes de montagne sinueuses qui mènent à des forêts éblouissantes où s’est développé le bouddhisme ésotérique (Shingon), apporté par le moine Kukai (plus tard Kobo Daishi) entre le 6ème et le 7ème siècle.

Sa principale confiance prétend qu’il est concevable d’« atteindre l’illumination en une nuit ». S’il y a quelques siècles, il y avait 1 000 monastères ici, il n’en reste que 117. Pendant des milliers d’années, ces temples et pagodes ont été parmi les lieux les plus sacrés du pays. Éblouissante, comme une carte postale, ses bois et ses couleurs sont presque intacts. Et à juste titre, car ils sont périodiquement reconstruits pour conserver leur éclat.

C’est une bonne idée de passer au moins deux heures à explorer le Danjo-Garan, qui devient vertigineux en fin d’après-midi une fois les équipes parties. Imposant de l’extérieur, Kongobu-ji est le temple principal de la montagne. Accueillez l’Empereur lors de ses escales occasionnelles. Il vaut la peine de s’y arrêter pour ses sublimes œuvres d’art dorées et son jardin sec, le plus grand du pays (de quoi faire pâlir Kyoto en comparaison !).

Un séjour là-bas n’est pas de chance sans traverser Okuno-in, un immense cimetière au milieu d’une forêt, où les 200 000 tombes couvertes de mousse semblent tout droit sorties de l’époque antique. L’expérience mystique atteint son apogée à l’aube.

Le pont Gothrougho-bashi marque le dernier endroit où la photographie est autorisée. Derrière lui, le mausolée de Kobo Daishi, précédé de la salle des lanternes, est disponible dans un silence complet pour assister aux prières et aux offrandes du matin.

Pour prendre un café avant de quitter le mont Koya, arrêtez-vous au Bon On Shya Café, tenu par un couple franco-japonais.

Pour plus d’informations et pour demander des visites guidées, veuillez contacter le bureau préfectoral de Wakayama. Remarque : Le mont Koya est également disponible pour faire de l’exercice à partir de la gare de Gokurakubashi.

Il est concevable de faire un arrêt d’une journée au mont Koya, mais l’option la plus productive est d’y passer au moins deux jours et de dormir une nuit dans un temple bouddhiste en activité, une pratique connue sous le nom de « shukubo ».

Une cinquantaine de temples ouvrent leurs portes aux touristes, comme le Rengejo-in construit à la fin du XIIe siècle. Vous entrez d’abord dans le jardin sec, avant de laisser vos chaussures à l’entrée. . . et leurs discussions inutiles. Car en quelques secondes l’ambiance est propice au repos.

Il existe plusieurs types de chambres disponibles, à des coûts différents : chambre personnelle et salle de bain partagée ou son édition de luxe avec salle de bain personnelle. Si vous n’avez pas encore passé une soirée sur un futon (matelas posé sur le tatami), le plaisir est d’en profiter sur place. Y séjourner quelques heures nécessite également de respecter les règles du lieu : repas à heure constante, couvre-feu avec portes fermées vers neuf heures du soir. et un silence presque absolu.

Le soir, dans une salle commune (ou dans votre chambre), un shojin ryori, un repas monastique végétalien classique à base de nombreux légumes de montagne, est servi.

Participer à une consultation de méditation dirigée par un moine qui dure environ une heure rendra l’expérience encore plus immersive. Nous repartons avec un souvenir impérissable et la conviction qu’un séjour au centre du Japon ancien peut aussi remplacer la façon dont nous apprécions nos voyages. .

Renguejo-in Temple

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